2014 a bien commencé pour l'immobilier
Selon les données récoltées par les notaires au premier trimestre de l'année, les prix de l'immobilier ont continué à s'apprécier doucement en Belgique, légèrement plus que l'inflation. Les notaires parlent de "stabilisation saine des prix", tandis que l'activité immobilière reste soutenue. La Wallonie reste pour sa part à la traîne.
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Le marché immobilier belge a continué de bien se comporter en ce premier trimestre 2014, confirmant l'amélioration déjà observée en seconde partie de l'année dernière. Les données proviennent du baromètre trimestriel des notaires, qui se base, pour rappel sur la signature des compromis de vente pour fournir ses statistiques.
En réalité, sur le front de l'activité immobilière, l'indice est en recul de 0,8% par rapport au dernier trimestre de 2013 (105 contre 105,9). "Toutefois, le nombre de transactions immobilières reste soutenu et représentatif d'un contexte économique plus favorable", souligne Bart Van Opstal, porte-parole de la Fédération des notaires, qui rappelle que le dernier trimestre 2013 avait connu "une hausse inhabituelle". Si on le compare avec le premier trimestre 2013, l'indice d'activité progresse de 3,6%.
Cette progression est due au mois de mars, dont l'activité est plus élevée de 6,2% par rapport à mars 2013. Pour les mois de janvier et février, la progression est respectivement de 1,3% et 3,4%, précisent les notaires.
La Wallonie à la peine
Comparé au premier trimestre 2013, le prix moyen des maisons a progressé de 1,1% pour la Belgique à 231.900 euros, de 0,8% en Flandre et de 5,8% en région bruxelloise. En Wallonie, le prix moyen d'une maison a régressé de 3,6% pour tomber à un peu plus de 168.000 euros.
Concernant les appartements, ils ont progressé de 1,4% en moyenne en Belgique et de +2,7% en Flandre. Par contre, le prix moyen d'un appartement a reculé de 1,4% en Wallonie et de 1,2% à Bruxelles. Dans la capitale, le prix moyen des appartements est ainsi revenu à son niveau de début 2013.
"Tant les appartements que les maisons ont grimpé autant que l'inflation. Je parlerais d'une saine stabilisation des prix", commente Bart Van Opstal, porte-parole de la Fédération des notaires.
Facteurs de soutien
Au niveau macro-économique, les notaires évoquent plusieurs facteurs qui ont permis au marché immobilier de se stabiliser, dont le PIB qui a enregistré, en 2013, une évolution positive de 0,2%. Les prévisions pour 2014 sont d'environ 1,1%.
Les taux d'intérêt hypothécaire, qui s'étaient quelque peu renforcés en fin d'année, ont de nouveau baissé en février dernier. Le taux moyen est de 3,78% pour les crédits hypothécaires à taux fixes, pour une durée de plus de 10 ans, selon les chiffres de la Banque nationale de Belgique.
Malgré les taux attractifs et l'indice d'activité, qui s'est fortement amélioré ces derniers mois, le nombre de crédits hypothécaires continue, lui, de régresser avec 5,7% d'actes de crédit hypothécaire en moins par rapport au premier trimestre 2013, signalent les notaires. Ceci confirme donc le rôle très important joué par les investisseurs dans le soutien au marché immobilier.
Pour tout savoir sur l'évolution du marché immobilier en Belgique en 2013, au niveau national, régional et provincial, lisez L'Echo de ce samedi 19 avril.
Et pour aller encore plus loin dans les détails, tous les prix, par commune, seront publiés dans le guide immobilier du 26 avril prochain.
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