Comment les documentaires animaliers trichent avec la réalité
Sara Boboltz Il y a 12 heures
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Étant donné que les tournages avec des animaux sont parfois interminables, peut-on reprocher aux réalisateurs de prendre quelques libertés ici et là ? Oui, si cela entraîne de mauvais traitements ou si l’image véhiculée ne correspond pas à la réalité.
Bien entendu, la plupart des documentaristes sont pleins de bonnes intentions. Chris Palmer, réalisateur reconnu et auteur de deux livres sur les trucages dans les programmes animaliers, a confié au Huffington Post quelques secrets de tournage ignorés de la plupart des spectateurs.
"Les équipes partent avec l’idée de rapporter des séquences intéressantes", explique-t-il. "Mais, au bout de quelques jours sans rien, quand il ne leur reste plus que 24 heures et qu’elles sont à court d’argent, elles commencent à désespérer. Elles ont des familles à nourrir, des traites à payer. C’est un vrai dilemme moral."
Pour ne rien arranger, la plupart des chaînes ne leur accordent que quelques jours pour rapporter les images édifiantes qui sauront capter l’attention des téléspectateurs. Une étude sur la déontologie dans les tournages animaliers, menée en 2009 par le Center for Media and Social Impact, a pointé du doigt ce phénomène.
Cela peut paraître étonnant, mais on interroge rarement les équipes pour savoir comment elles ont obtenu leurs images. "Une large partie des mauvaises pratiques reste méconnue", poursuit Chris Palmer. C’est surtout grâce aux anecdotes qui circulent dans le métier que l’on peut découvrir ce qui se passe sur le terrain. Voyons donc quelques-unes des astuces étonnantes utilisées pour capter la séquence parfaite...
Comment les documentaires animaliers trichent avec la réalité
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