Immobilier : des augmentations de plus de 200% observées à Bruxelles sur dix ans
D'une année à l'autre, les hausses et baisses locales de prix sur le marché de l'occasion ont de quoi faire perdre la tête ou la patience tant aux propriétaires qu'aux candidats à l'achat. Mais sur dix ans, ces prix augmentent encore en moyenne de plus de 60% sur tous les segments. Focus sur les tops et les flops par commune et par type de biens.
Avec une hausse moyenne d'activité (nombre de transactions) fixée fin juin par la Fédération des Notaires à plus de 6% sur base annuelle et des prix en légère hausse (+1%) ou baisse (-0,6%) à échelle nationale selon les sources (Fédération des Notaires et Bureau d'expertise de Crombrugghe & Partners), on peut dire que le marché de la maison ordinaire d'occasion se porte mieux malgré la crise ambiante. Dans certaines provinces, cette croissance d'activité dépasse les 10 voire les 15%.
Côté prix, on n'en est bien sûr plus aux hausses de valeurs à deux chiffres parfois enregistrées entre 1997 et 2007, souvent jugées spéculatives par les spécialistes. Et tant mieux pour tout le monde, à commencer par candidats à l'achat les moins aisés.
Les évolutions décennales (2004-2014) que nous avons mises en exergue sur base des statistiques de SPF Economie montrent (cfr. carte ci-dessus) que, dans certaines communes de toutes les provinces, des écarts de prix de plus de 100% sont encore fréquents. A ce petit jeu des chiffres, ce sont les communes bruxelloises qui affichent encore, à quelques exceptions près, les valorisations les plus élevées.
Attention donc à bien choisir où loger sa famille ou placer son argent : les variations de prix de la même maison ordinaire sont parfois énormes d'une commune à sa voisine.
Le compte-rendu complet de nos analyses et les chiffres détaillés par commune dans notre édition du Guide Immobilier de Trends-Tendances à paraître ce jeudi 3 septembre.
Z88
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