Affaire du petit Grégory : trois membres de sa famille en garde à vue
Cinq personnes étaient entendues ce mercredi par les enquêteurs.
Trois personnes sont en garde à vue depuis ce mercredi matin à Bruyères dans les Vosges dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Grégory, assassiné en 1984. Deux autres personnes ont été entendues en audition libre par les enquêteurs de la section de recherche de Dijon. Toutes appartiennent à la famille du petit garçon âgé de 4 ans au moment de sa mort.
Ginette Villemin, en garde à vue. Elle est la belle-soeur de Jean-Marie Villemin, le père du petit Grégory. Ginette est en effet l'épouse de Michel Villemin, frère de Jean-Marie.
Marcel Jacob et Jacqueline, son épouse en garde à vue. Marcel, 72 ans, est le «grand oncle» du petit garçon et le frère de Monique, la grand-mère de Grégory. Les époux Jacob sont soupçonnés d'être les corbeaux, auteurs de lettres odieuses, et d'appels anonymes adressées avant et après la mort du garçonnet à sa famille.
Monique et Albert Villemin, en audition libre. Ils sont les parents de Jean-Marie et les grands-parents du petit Grégory. Monique, 83 ans, est malade, ce qui explique leur audition libre à leur domicile. Leur audition a pris fin en début de soirée.
VIDEO. Monique et Albert Villemin en 1987
Des membres de la famille au coeur de l'enquête depuis ses débuts
Bernard Laroche, le cousin de Jean-Marie. Le cousin de Jean-Marie est le premier suspect dans cette affaire. Il est mis en examen puis relâché en février 1985. Des graphologues estiment qu'il peut être le corbeau. Jean-Marie Villemin l'abat un mois plus tard. Le père de Grégory Villemin sera condamné en 1993 à cinq ans de prison dont un avec sursis pour ce meurtre.
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Christine Villemin, la mère du petit Grégory. En février 1993, la mère du petit garçon est inculpée de l'assassinat de son fils. Elle est soupçonnée d'avoir elle-même écrit la sordide lettre du corbeau postée le soir de l'assassinat. Des cordelettes, semblables à celles utilisées pour ligoter le garçonnet, avaient également été retrouvées chez elle. La cour d'appel de Dijon rend un non-lieu en décembre 1993 pour absence de charges.
VIDEO. Février 1993, Christine Villemin est inculpée
Z88
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