posté par Quentin Goossens le oct 16, 2013 dans Actualités, Divers | 10 commentaires
Sur base d’une étude réalisée par Chitika, le site Apple Insider annonce que depuis le lancement des nouveaux iPhone, la consultation du web via iPhone 5,5c et 5s a grimpé à 40,6% du volume total d’iOS sur Internet. Cet état de fait mène à une anti-fragmentation du système d’exploitation d’Apple. Tout le contraire d’Android!
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Par «fragmentation», il faut comprendre le phénomène suivant : vu le nombre astronomique d’appareils différents tournants sur Android, la grosse majorité de ces devices n’utilisent pas sur la même version d’OS. Ce qui provoque une fragmentation du marché avec d’un côté les versions très anciennes du petit robot vert et de l’autre les plus récentes. Cet écart a pour conséquence de rendre beaucoup plus difficile le travail des développeurs qui doivent alors jongler entre de nombreux appareils et versions différentes afin de tester leurs applications.
Contrairement à Android donc, Apple facilite les choses en ne disposant que de relativement peu d’appareils et surtout en mettantà disposition des développeurs une base de consommateurs actifs (entendre par là des utilisateurs de nouveaux devices, mis à jour) bien plus importante.
Les données de la société d’analyse Chitika pointent du doigt, grâce aux prélèvements effectués aux Etats-Unis, «un succès remarquable qui représente un impact significatif sur l’éco-système de l’iPhone, comprenant des implications claires quant au développement d’applications en termes de problèmes de compatibilité et de fonctionnalités.»
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Sur base de cette analyse, le site Apple Insider annonce que depuis le lancement des nouveaux iPhone, la consultation du web via iPhone 5,5c et 5s a grimpé à 40,6% du volume total d’iOS sur Internet.
Alors qu’Apple a mis à iOS 7 à disposition de ses appareils jusqu’à l’iPhone 4 compris, beaucoup des consommateurs de la Pomme se sont tournés vers les derniers devices en date. La plupart des iPhone vendus l’année dernière étaient des iPhone 5. Cette tendance perdure aujourd’hui et passe même à la vitesse supérieure maintenant qu’Apple vend deux modèles d’iDevice, représentant dès lors un pourcentage accru de la base d’utilisateurs d’iPhone nouvelle génération.
Rien que le mois dernier, Chitika a vu 36,5 % du trafic internet des iPhone provenir d’iPhone 5. En trois semaines, ces chiffres ont grimpé de plus de 10 %. Si cette tendance continue, la firme explique qu’en quelques mois, «Apple aura une pluralité et même une majorité de sa base de consommateurs iPhone utilisant des appareils vieux de moins d’1 an et demi. Si cela arrivait, ce serait tout simplement un événement remarquable, spécialement pour une firme aussi large qu’Apple».
Un monde moins rose pour Android.
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A l’inverse, la croissance d’Android, surtout représentée par sa tête de pont Samsung, a été gagnée à coups d’énormes ventes de smartphones bon marché et moins performants, équipés de vieilles versions de l’OS de Google. Les ventes d’appareils mieux équipés comme le Galaxy S4 et le HTC One sont tombées à court, bien en dessous des attentes du marché.
Ce phénomène perpétue la fragmentation de la plateforme Android, surtout au niveau des logiciels. Les développeurs sont quelque peu réticents a tirer parti des avantages et des nouvelles fonctionnalités puisqu’ils doivent généralement travailler avec le plus petit dénominateur commun afin d’atteindre la base de consommateurs la plus large possible. Pire, la plupart des nouveaux smartphones sont généralement livrés avec une ancienne version de l’OS et sont rarement sujets à des mises à jour.
Mais la fragmentation de la plateforme de Google trouve également racine au niveau du hardware puisque la plupart de ces appareils bon marché sont dotés de puces graphiques faibles, de processeurs lents et d’une mémoire limitée ce qui rend encore plus difficile de créer une application ou un jeu qui fonctionne correctement sur plusieurs plateformes différentes.
La société d’analyse Flurry a d’ailleurs expliqué clairement comment cette fragmentation d’Android rend la programmation difficile pour les développeurs, surtout pour les jeunes indépendants qui essayent de se lancer : « Les développeurs peuvent atteindre plus d’appareils actifs en développant sur un plus petit nombre d’appareils sur iOS mais ils peuvent également capturer l’attention d’utilisateurs réellement actifs et curieux».
Des prédictions hasardeuses
Pour terminer, 2 ans plus tôt, le Président de Google Eric Schmidt prédit qu’en 6 mois, les développeurs seraient attirés prioritairement par Android à la place d’iOS grâce à la nouvelle mouture du Droid 4.0. Malheureusement pour lui, cela n’est jamais arrivé : aujourd’hui, les deux tiers des utilisateurs actifs du Google Play se servent d’une variante d’Android 4.0 et peu de développeurs tirent parti de ces fonctionnalités. Pire, la plupart des applications ont pour but de tourner sur Android 2.x, l’équivalent de …. iOS 3.0.
En poussant le vice, Schmidt a également prédit une adoption massive de la Google TV et a même présenté Android comme étant plus sécurisé qu’iOS. Aucune de ces deux informations ne se vérifiera non plus.
