2015年4月10日星期五

史塔西 Stasi 国家安全部 - 维基百科,自由的百科全书

 

史塔西[编辑]

東德 東德政府机构


国家安全部

Ministerium für Staatssicherheit

Emblema Stasi.svg

機構概要

成立時間
1950年2月8日  (1950-02-08)

解散時間
1990年10月3日  (1990-10-03)

總部所在地
東德 東德 东柏林

僱員數
68,000

国家安全部德语Ministerium für StaatssicherheitMfS)为德意志民主共和国的国家安全机构,通称“史塔西”(Stasi),来自德语“国家安全”(Staatssicherheit)的縮寫。成立于1950年2月8日,总部设在东柏林。史塔西被认作当时世界上最有效率的情报秘密警察机构之一。[1][2][3][4][5][6]

目录

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历史[编辑]

史塔西的成立宗旨是擔任德意志民主共和國東德)的政治警察,負責蒐集情報、監聽監視、反情報等業務。國家安全部的本意是要镇压蘇聯紅軍占领德國東部後成立的共產政權的零星反抗人士。

Wilhelm Zaisser是第一任史塔西部長,很快地被埃里希·梅尔克取代。

其中負責反情報業務的马库斯·沃尔夫於1957年上任對外情報處處長後惡名最盛,被暱稱為“隐面人”,因為他拒絕拍照,未留下影像。

据不完全统计,在其存在期间,有60万人为史塔西服务,与纳粹德国时期为盖世太保服务的人数相当[7]。1950年至1989年之間,史塔西管轄有十七個監獄,約九萬一千名正式聘用的探員,十七萬五千名位在民主德國國內的正式的通報合作者,即著名的「IM」,另有兩萬名「IM」通報合作者位在德意志聯邦共和國。所以史塔西共擁有二十八萬六千名合作探員,情報網綿密、有效。一旦史塔西確認某某人的政治意見,他們會用低調的壓力逼使當事人辭職、逼使學生終止學業。虐待等等酷刑是罕見的,一旦使用,史塔西會迫使當事人轉變成史塔西的通報合作者

“黨的劍與盾”是史塔西的座右銘。史塔西積極支持、實施黨的決定,集秘密警察、情報偵察、甚至犯罪起訴和審判準備功能于一身。在民主德國生活中,沒有一塊空間是史塔西不能間接、或者在“政治操作下的合作”形式中直接參與。

史塔西的標語是“我们无处不在”(WIR SIND ÜBERALL)。至1989年,東德有約600萬人被建立過秘密檔案,超過東德總人口的1/3。德國聯邦國家安全檔案委員會(BStU)保存的史塔西檔案,書寫材料長達112公里,轉作膠片的材料有47公里,圖片和幻燈片多達140萬張,影像資料16.9萬份,碎片材料1.55萬袋。

与克格勃的关系[编辑]

即使梅尔克时期史塔西表面上于1957年获准独立运行,直到1990年克格勃一直主导着史塔西所有八个主要主管部门的联络官,任何一个内部带有他自己的办公室的史塔西的柏林组织,以及在东德的任意十五个地方首脑。[8]合作十分紧密以至于克格勃邀请史塔西在莫斯科和列宁格勒建立活动基地以监视访问东德的游客,而且梅尔克把史塔西官员比作“苏联的契卡”。[8]1978年,梅尔克正式准许克格勃官员在东德享有和在苏联一样的权利和特权。[8]

文化影响[编辑]

類似機關[编辑]

参考文献[编辑]

  1. ^ Chambers, Madeline,No remorse from Stasi as Berlin marks fall of Wall, Reuters, 4 Nov 2009.
  2. ^ Angela Merkel 'turned down' job from Stasi, The Daily Telegraph, 14 November 2012.
  3. ^ Connolly, Kate,'Puzzlers' reassemble shredded Stasi files, bit by bit, The Los Angeles Times, 1 November 2009.
  4. ^ Calio, Jim, The Stasi Prison Ghosts, The Huffington Post, 18 November 2009.
  5. ^ Rosenberg, Steve, Computers to solve Stasi puzzle, BBC, 25 May 2007.
  6. ^ New Study Finds More Stasi Spooks, Der Spiegel, 11 March 2008.
  7. ^ 如何对待专制时代的秘密警察和告密行为. 2013-01-30 [2013-03-28].
  8. ^ 8.0 8.1 8.2 Koehler 2000,第74页

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Ministère de la Sécurité d'État

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Ministère de la Sécurité d’État

Blason de la Stasi.
Blason de la Stasi.


Devise : « Schild und Schwert der Partei »


Création
8 février 1950

Siège
Berlin-Est, RDA

Coordonnées
52° 30′ 52″ N 13° 29′ 15″ E / 52.5144, 13.4875

Effectifs
91 000 en 1989

Dirigeant
Wilhelm Zaisser (1950–1953)
Ernst Wollweber (1953–1957)
Erich Mielke (1957–1989)
Wolfgang Schwanitz (1989–1990)

    modifier Consultez la documentation du modèle

    Le ministère de la Sécurité d’État (Ministerium für Staatssicherheit, MfS), dit la Stasi (abréviation de Staatssicherheit), était le service de police politique, de renseignements, d'espionnage et de contre-espionnage de la République démocratique allemande (RDA) créé le 8 février 1950. Sous tutelle du gouvernement de la RDA, la Stasi était désignée comme « le glaive et le bouclier du parti » (« Schild und Schwert der Partei ») par la propagande du régime.

    Sommaire

    [masquer

    Histoire[modifier | modifier le code]

    Création[modifier | modifier le code]

    Le Ministère de la Sécurité d'État fut créé le 8 février 1950 sur le modèle du MGB (Ministère à la sécurité gouvernementale) soviétique, pour remplir les fonctions de police politique : renseignement, espionnage et contre-espionnage de la République démocratique allemande. Il était considéré par l'URSS comme un partenaire extrêmement loyal et efficace. Wilhelm Zaisser fut le premier ministre de la Sécurité d'État, assisté par Erich Mielke.

    De Zaisser à Mielke[modifier | modifier le code]

    Après que Zaisser eut essayé de renverser le Secrétaire général du SED, Walter Ulbricht, après l'insurrection de juin 1953[1], il fut congédié par Ulbricht et remplacé par Ernst Wollweber. Ce dernier démissionna en 1957 après des différends avec Ulbricht et Erich Honecker. Son assistant, Erich Mielke, lui succéda.

    Cette même année, Markus Wolf prit la tête du Hauptverwaltung Aufklärung (HVA) ou « administration centrale de reconnaissance », la section de la Stasi qui s'occupait de contre-espionnage et d'espionnage. À ce poste, il se fit connaître comme un redoutable maître-espion, surnommé « l'homme sans visage » car il refusait de se faire photographier, en infiltrant le gouvernement et les cercles politiques et économiques de l'Allemagne de l'Ouest. Il a participé à l'affaire de Günter Guillaume, qui a mené à la chute du chancelier ouest-allemand Willy Brandt en mai 1974. Wolf se retira en 1986 et fut remplacé par Werner Grossmann.

    Bien que la Stasi de Mielke fût déclarée indépendante en 1957, le KGB conserva jusqu'en 1990 des agents de liaison dans les huit principaux services, chacun d'entre eux disposant d'un bureau personnel dans les bâtiments berlinois et d'Allemagne de l'Est[2]. La collaboration était si étroite que le KGB a invité la Stasi à établir des bases opérationnelles à Moscou et Léningrad pour surveiller les touristes est-allemands. Mielke appelait les agents de la Stasi « tchékistes de l'Union soviétique ». En 1978, Mielke octroya formellement aux agents du KGB les mêmes droits et pouvoirs que ceux dont ils jouissaient en URSS[3].

    Dissolution[modifier | modifier le code]

    C'est seulement après la chute du mur de Berlin et la réunification de l'Allemagne, en 1989 et 1990, que la Stasi fut dissoute. Elle laisse un encombrant héritage : ses archives, qui contiennent les noms des suspects mais également ceux des agents et de leurs informateurs.

    Organisation[modifier | modifier le code]

    Évolution du nombre d'agents officiels de la Stasi.

    Le Ministère de la Sécurité d'État s'appuyait sur des agents officiels et un grand nombre d'informateurs, appelés « IM » (Inoffizieller Mitarbeiter, c'est-à-dire collaborateurs officieux).

    Liste des ministres[modifier | modifier le code]

    Nom
    Début du mandat
    Fin du mandat

    1. Wilhelm Zaisser
    1950
    1953

    2. Ernst Wollweber
    1953
    1957

    3. Erich Mielke
    1957
    1989

    4. Wolfgang Schwanitz[4]
    1989
    1989

    Structure[modifier | modifier le code]

    Siège de la Ruchestrasse et bâtiment administratif de la Stasi

    Le quartier général était localisé au 103 de la Ruschestrasse à Berlin-Est et était structuré sur le modèle du NKVD soviétique (ancêtre du KGB). Entre 1950 et 1989, la Stasi comptait dix-sept prisons préventives où étaient internés les détenus.

    Au moment de sa dissolution, elle comptait environ 91 000 agents officiels et 175 000 informateurs, soit 1 % de la population est-allemande[5]. La Stasi comportait donc 266 000 agents, qui constituaient une surveillance très présente et très efficace.

    La Stasi comprenait les entités suivantes :

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    Missions[modifier | modifier le code]

    En tant que police politique, la Stasi avait pour principal objectif de traquer les opposants au régime instauré à la suite de l’occupation des Länder de l’Est par l’Armée rouge. Ses méthodes évoluent, passant de la terreur ouverte à des techniques plus larvées comme la décomposition.

    Lorsque la Stasi connaissait l’opinion de quelqu’un, elle préférait utiliser des pressions discrètes en forçant un homme à démissionner, un étudiant à arrêter ses études ou à « conserver ses fonctions sociales » en le forçant à devenir informateur à son tour : IM (Inoffizieller Mitarbeiter).

    Un document, daté du 1er octobre 1973 et retrouvé dans les archives de la Stasi en 2007 atteste que les soldats étaient autorisés à ouvrir le feu sur toute personne essayant de franchir le mur de Berlin, y compris les femmes et les enfants[6].

    Ce service de renseignement était pour l'époque un des plus actifs à travers le monde. À sa dissolution, on a estimé à 90 000 à 91 000 agents sur le territoire de la RDA. Mais on a aussi estimé à 190 000 le nombre d'agents informels (IM) en RFA. La Stasi avait complètement infiltré les systèmes administratifs et politique de la RFA. Elle pouvait connaître et anticiper les prises de décision ouest-allemandes sur le plan national, comme international.

    L'affaire Guillaume[modifier | modifier le code]

    Article détaillé : Günter Guillaume.

    Günter Guillaume est envoyé comme réfugié à l'ouest dans les années 1950 pour être agent dormant de la Stasi (IM) en RFA. Sur ordre du MfS, sa femme (elle aussi agent de la Stasi) et lui prennent une carte du SPD, parti politique ouest-allemand. Au fil du temps, Guillaume grimpe les échelons du parti, de chef de bureau à responsable de région, et y montre son talent d'organisateur. Grâce à l'élection du chancelier Willy Brandt, il arrive début 1970 au sein de la Chancellerie de l'Allemagne fédérale, qui cherche à remplacer son personnel par des partisans fidèles. Il est vite nommé conseiller, très proche du chancelier.

    C'est alors que Markus Wolf et son adjoint Werner Grossmann se sont trouvés face à un dilemme. Utiliser cet agent ou bien le laisser inactif ? Au risque qu'il soit découvert par la RFA, dégradant les relations avec elle et voir se fâcher l'URSS. Car le KGB aimait maîtriser ses pays satellites. Ils prirent la décision de l'exploiter avec la plus grande prudence pour ne pas le mettre en danger. Les relations furent espacées. Même quand la Stasi a appris que Christel, l'épouse de Guillaume, était suivie par la DST lors d'un déplacement à Paris, il n'a pas été avisé.

    Mais depuis 1973, le contre-espionnage ouest-allemand avait des doutes sur la fiabilité de Guillaume  : le MfS envoyait des télégrammes en code pour souhaiter à ses agents un bon anniversaire. C'est en déchiffrant un de ces télégrammes que les pisteurs ouest-allemands parvinrent à l'identifier. Mais cette preuve était mince. Le 24 avril 1974, l'espion est-allemand fut quand même arrêté à son domicile avec son épouse. Il déclara être officier du MfS, et demanda à être traité avec les honneurs dus à son rang. Une perquisition trouva que des informations, des photos et des films compromettants avaient été collectés, tirés et tournés par Günter Guillaume. Cette documentation mettait le chancelier allemand à la merci d'un chantage. Le scandale fut tel que le chancelier donna sa démission peu après. Le couple Guillaume fut condamné.

    Après la chute du Mur[modifier | modifier le code]

    Archives[modifier | modifier le code]

    Article détaillé : Archives de la Stasi.

    Musée dans les anciens locaux[modifier | modifier le code]

    Le secrétariat

    Appareil photo espion minuscule utilisé par la Stasi. L'appareil photo était caché dans les vêtements. Il se trouve au Musée Stasi.

    L'association ASTAK (Antistalinistische Aktion Berlin-Normannenstraße), fondée par d'anciens comités de citoyens de la RDA, a transformé les anciens quartiers généraux de la Stasi en musée, sur deux étages.

    Le rez-de-chaussée a été conservé tel qu'il était, avec les nombreuses statues et drapeaux qui le décoraient. Au premier étage, les visiteurs peuvent découvrir le bureau de Mielke, celui du colonel Heinz Volpert et du général de division Hans Carlsohn, le secrétariat, la salle de conférence et sa carte géante de l'Allemagne, la cafétéria, la cuisine, un vestiaire et le salon des chauffeurs et gardes du corps. Entre ces deux étages sont exposés des symboles de la Stasi et des objets de surveillance utilisés par les agents officiels pour traquer les citoyens : tissus imprégnés de la transpiration d'une personne interrogée, vêtements, caméras miniatures cachées dans des paquets de cigarettes ou des cravates, armes... Une exposition photographique retrace l'histoire du Ministère, de sa création à la chute du mur de Berlin.

    Par plaisanterie, les Est-Allemands avaient donné comme devise à cette institution : « Si tu ne viens pas à nous, nous irons à toi ».

      Dans la culture[modifier | modifier le code]

      Le film La Vie des autres décrit une opération de la Stasi contre un groupe d'écrivains, opération qui échoue suite aux scrupules de l'agent principal. Après la chute de la RDA, le chef du groupe dissident vient consulter son dossier, comme il en a désormais le droit, et apprend à quoi il a échappé. Le dossier fait plusieurs volumes, preuve de la minutie de la Stasi.

      Le Français Jacques Kaufmann[7] a publié plusieurs fictions dont les personnages principaux sont d'anciens agents de la Stasi, notamment Vengeance à l'Est et Otages des Andes.

      L'Islandais Arnaldur Indriðason a également écrit un livre dont les personnages principaux sont reliés à la Stasi : L'Homme du lac (en).

      Gérard Guégan, Markus Wolf avait une sœur, je l'ai aimée, roman, Paris, Grasset, 1997 ISBN 2-246-55651-1.

      Dany Kuchel a écrit, en novembre 2011, un roman-documentaire sur la Stasi Le Glaive et le Bouclier, sur l'activité des agents clandestins de la Stasi, en Europe de l'Ouest, notamment en France.

      Le film D'une vie à l'autre, sorti en 2014 et réalisé par Georg Maas, traite de la présence de la Stasi en Norvège, ainsi que son implication dans l'embauche de jeunes enfants issus d'orphelinats (Lebensborn) et qui deviendront espions pour la Stasi.

      Notes et références[modifier | modifier le code]

      1. (en) Peter Grieder, The East German leadership, 1946-73: conflict and crisis, Manchester University Press,‎ 1999 (ISBN 0719054982, lire en ligne [archive]), p. 53-85
      2. Koehler 2000, p. 74
      3. Koehler 2000
      4. Officiellement « chef de l'Office de sécurité nationale ».
      5. Vincent Fertey, « Les permis de tuer de la Stasi mis au grand jour » [archive], le Figaro,‎ 14 octobre 2007
      6. Patrick Saint-Paul, « La Stasi hantent toujours ses victimes » [archive], le Figaro,‎ 9 novembre 2009
      7. (en) Notice bibliographique [archive].

      Annexes[modifier | modifier le code]

      Sur les autres projets Wikimedia :

      Bibliographie[modifier | modifier le code]
      • (en) John O. Koehler, Stasi: the untold story of the East German secret police, Westview Press,‎ 2000 (ISBN 0813337445)
      • Sonia Combe, Une société sous surveillance. Les intellectuels et la Stasi, Albin Michel, 1999.
      • Yacine le Forestier et Luc Rosenzweig, L'Empire des mouchards, les dossiers de la Stasi, Ed. Jacques Bertoin 1992
      • Markus Wolf, L'Œil de Berlin, Balland
      • Pour l'amour du peuple. Un officier de la Stasi parle, Albin Michel, 1999.
      • Anna Funder, Stasiland, éditions Héloïse d’Ormesson
      • (de) Jens Gieseke, Mielke-Konzern. Die Geschichte der Stasi, 1946-1990"", DVA, Stuttgart, 2001.
      • Sonia Combe, « Figures de l'officier traitant à travers les archives de la Stasi », Cultures & Conflits n° 53, janvier 2004, p. 99-112 [lire en ligne]
      • Sandrine Kott, « Comment la Stasi a mis la RDA sous surveillance », L’Histoire, 317, février 2007, p.68-73
      • Deux anciens de la Stasi au Berliner Zeitung', Pierre Bocev, Le Figaro économie, n°19807, 5 - 6 avril 2008, p 28
      • Dany Kuchel, auteur du roman "Le Glaive et le Bouclier", une histoire de la Stasi en France, publié novembre 2011
      Filmographie[modifier | modifier le code]
      Liens externes[modifier | modifier le code]

      Stasi

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      Ministerium für Staatssicherheit

      Huy hiệu Bộ An ninh Quốc gia Cộng hoà Dân chủ Đức
      Huy hiệu Bộ An ninh Quốc gia Cộng hoà Dân chủ Đức

      Khái lược

      Thành lập
      8 tháng 2, 1950 (1950-02-08)

      Giải thể
      04 tháng 10 1990 (1990-10-04) (giải thể Đông Đức)

      Trụ sở
      Đông Berlin, Đông Đức

      Nhân sự
      68.000

      Lãnh đạo
      Wilhelm Zaisser (1950–1953)
      Ernst Wollweber (1953–1957)
      Erich Mielke (1957–1989)
      Wolfgang Schwanitz (1989–1990)

      Bộ An ninh Quốc gia (tiếng Đức: Ministerium für Staatssicherheit, MfS), thường được biết đến là Stasi (IPA: [ˈʃtɑːziː]) (viết tắt tiếng Đức: Staatssicherheit, nghĩa là An ninh Quốc gia), là cơ quan tình báo nội vụ và hải ngoại của Cộng hoà Dân chủ Đức (hay còn gọi là Đông Đức). Nó còn có nhiệm vụ điều tra những hành động phạm pháp về chính trị. Stasi có trụ sở tại Đông Berlin, toạ lạc tại một khu riêng biệt lớn ở Lichtenberg, Berlin cùng với một số văn phòng nhỏ hơn ở khắp thành phố. Bộ này về mặt đối nội là một dụng cụ để đàn áp và kiểm soát người dân DDR của Đảng SED để mà có thể giữ được quyền lực. Nó dùng tất cả mọi phương tiện để kiểm soát, đe dọa, khủng bố[1][2] và đập tan những phe đối lập và những người chỉ trích chế độ. Đây được coi là một trong những cơ quan tình báo và cảnh sát mật hoạt động hiệu quả nhất thế giới. Khẩu hiệu của nó là "Schild und Schwert der Partei" (Lá chắn và Thanh gươm của Đảng), có nhắc đến Đảng Xã hội Thống nhất Đức (SED). Ngày nay nó bị coi là một tổ chức tội phạm. Sau năm 1990, một số nhân viên của Stasi đã bị khởi tố do những tội phạm của mình.

      Bên cạnh MfS còn có một cơ quan tình báo khác ở DDR, cơ quan tình báo Quân đội với trụ sở ở Berlin-Köpenick.

      Thành lập Stasi[sửa | sửa mã nguồn]

      Stasi được thành lập ngày 8 tháng hai, 1950[3]. Nó phỏng theo mô hình hoạt động của MGB ("Bộ An ninh Quốc gia" của Liên Xô). Wilhelm Zaisser là bộ trưởng đầu tiên, và Erich Mielke là đại diện của ông. Cho tới cuối năm đó thì bộ này đã có tới 2700 nhân viên. Zaisser, người mà đã cố hạ bệ tổng bí thư SED Walter Ulbricht sau cuộc nổi dậy vào năm 1953 tại Đông Đức (Aufstand des 17. Juni),[4] đã bị Ulbricht thay thế bởi Ernst Wollweber. Wollweber đã từ chức năm 1957 sau khi đụng chạm với Ulbricht và Erich Honecker, và người đại diện cho ông ta, Erich Mielke, đã lên nắm quyền.

      Năm 1957, Markus Wolf trở thành trưởng phòng của cơ quan tình báo hải ngoại với tên gọi là Hauptverwaltung Aufklärung. Wolf đã đạt được nhiều thành công trong nhiệm vụ đưa gián điệp trà trộn vào chính phủ, các giới chính trị và kinh tế của Tây Đức. Một trường hợp mà gây nhiều tiếng vang nhất là vụ Günter Guillaume, khiến thủ tướng Tây Đức, ông Willy Brand phải từ chức vào tháng 5 1974. Năm 1986, Wolf về hưu và được nối tiếp bởi Werner Grossmann.

      Tham khảo[sửa | sửa mã nguồn]

      1. ^ Katrin Schoelkopf, Stefan Schulz: Erinnerung an den Terror der Stasi. In: Die Welt vom 5. Dezember 2005.
      2. ^ Susanne Leinemann: Stasi-Terror werktags von 9 bis 18 Uhr. In: Die Welt vom 8. November 1999.
      3. ^ Glees, Anthony (1 tháng 8 năm 1996). Reinventing Germany: German political development since 1945. Berg. tr. 213. ISBN 978-1-85973-185-7. Truy cập ngày 14 tháng 1 năm 2012.
      4. ^ [1] pp. 53–85

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