Zoom sur… une ancienne étudiante de l'UT2J
Vanessa Truong est sportive de haut niveau et diplômée en arts appliqués.
Quel a été votre parcours universitaire à l'UT2J ?
J'ai étudié en troisième année de licence et en master Arts Appliqués - Couleur, Image, Design, Option Environnement sur le campus de Montauban. J'ai effectué ma dernière année de master à l'étranger, grâce au CREPUQ (Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec) à l'Université de Montréal.
Présentez-nous votre sport : le taekwondo ?
Le taekwondo est non seulement un sport de combat, mais également un art martial coréen spécialiste des techniques de jambes. C'est un sport moderne qui s'adresse à tous. Sa pratique offre un champ d'évolution personnel dans toutes ses déclinaisons. Courtoisie, loyauté, persévérance, maîtrise de soi, et combativité sont les valeurs fondatrices du Taekwondo. Il comprend : une partie combat (que je pratique en compétition), une partie technique (enchaînement codifié de pieds et de poings, comme les "katas" au karaté que l'on appelle "poumsé / partie du taekwondo que j'apprécie moins mais que j'ai déjà testé en compétition - championnat régional et championnat de France universitaire), une partie artistique (acrobaties, coup de pieds sautés...) et une partie de self-défense (appelée "hoshinsoul").
Comment vous est venue cette passion pour ce sport ?
Au départ, à l'âge de 13 ans, j'ai commencé par faire du football puis à 16 ans, je voulais découvrir un autre sport plus axé sur le combat. Mes frères et sœurs, qui ne connaissaient pas du tout ce sport tout comme moi, m'ont poussé à essayer le taekwondo en même temps qu'eux. J'ai tout de suite accroché. À cette époque-là, je m'entrainais à Toulouse dans le quartier Patte-d'oie, juste en face de mon lycée. J'ai tout de suite baigné dans le monde de la compétition. Après 2-3 mois de pratique, j'ai fini 2ème au championnat régional.
En 2012, devant poursuivre mes études à Montauban, j'ai continué à pratiquer ce sport dans un autre club "Hagwon Taekwondo Montauban", club performant classé parmi les 20 meilleurs clubs de France, dont je suis aujourd'hui la présidente depuis la rentrée dernière. C'est à cette période-là, que j'ai commencé à faire de la compétition à l'international.
Quel est votre palmarès ?
Mon palmarès est le suivant :
- 3ème au championnat de France universitaire (2013),
- Double championne de France universitaire (2014 et 2015),
- Deux fois 3ème au championnat de France Senior (2015 et 2016),
- Vice-Championne d'Europe universitaire (Croatie, 2015).
J'ai également participé à plusieurs compétitions internationales (Tunisie, Suisse, Hollande, Allemagne, Canada, États-Unis...). Je suis classée 133ème mondiale en -49 kg.
Comment se sont déroulés les Jeux européens universitaires en Croatie ?
Il y a eu une très bonne ambiance et un très bon niveau. Pour moi c'est une expérience mémorable qui m'a permis de supporter les taekwondoïstes français, mais aussi les français des autres disciplines (basketball, natation...). Ce qui change d'un "simple" championnat d'Europe.
Malheureusement, je n'ai pas obtenu de médaille. Je gagne mon premier tour 21-14 contre la chypriote, championne d'Europe universitaire en titre (contre qui je m'incline d'un point en finale en novembre dernier en Croatie également). Puis je perds ma demi-finale contre le Portugal d'un point ainsi que mon match de repêchage contre l'Espagne.
Cela restera une très bonne expérience, malgré le stress de la compétition.
Quels sont vos projets professionnels dans l'avenir ?
D'un point de vue professionnel, j'espère trouver un bon poste dans une grande firme de design d'intérieur et d'architecture à rayonnement international pour un jour être expatriée à l'étranger. Et par la suite, monter ma propre boîte de conseils en aménagement et architecture d'intérieur.
Au niveau du Taekwondo, je souhaiterais m'investir le plus longtemps possible en tant que présidente d'une association, entraîneur mais également en tant qu'athlète en me classant parmi les meilleures mondiales.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiants qui voudraient suivre une voie sportive conséquente dans leur parcours universitaire ?
Je leur conseillerai, déjà d'une part de pratiquer un sport régulièrement (très bonnes valeurs, bien-être, échappatoire...) et d'autre part de s'investir à fond dans leur passion, sans jamais rien regretter. Sport/Sport de haut-niveau et réussite universitaire sont loin d'être incompatibles, contrairement à ceux que la plupart des étudiants pensent.
Propos recueillis par Vincent Biguet, service communication.
I
没有评论:
发表评论