2014年1月15日星期三

Les Belges concluent moins de crédits logement mais restent bons payeurs: Monargent.be


Les Belges concluent moins de crédits logement mais restent bons payeurs

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En 2013, le nombre de cré­dits conclus par les Belges est resté stable, avec une pe­tite aug­men­ta­tion de 1,4%. 

Mais sous cette ap­pa­rente sta­bi­lité se cache une vraie dé­grin­go­lade : celle des cré­dits hy­po­thé­caires. Le nombre de nou­veaux cré­dits ha­bi­ta­tion a en effet plongé de 8,2% par rap­port à 2012. En réa­lité, c'est au deuxième tri­mestre de l'an­née que les choses se sont vrai­ment gâ­tées, ex­plique Peter Neefs, res­pon­sable de la Cen­trale des cré­dits aux par­ti­cu­liers : "au deuxième se­mestre 2013, le nombre de cré­dits hy­po­thé­caires conclus a chuté de près de 18% par rap­port au deuxième se­mestre 2014". 

Ex­pli­ca­tions pos­sibles selon lui : des prê­teurs plus strictes, des de­mandes de cré­dits en baisse mais aussi une baisse des re­fi­nan­ce­ments de cré­dits en cours alors que les taux res­tent stables. Ces chiffres sont en effet re­pris dans les sta­tis­tiques de nou­veaux cré­dits et peuvent donc im­pac­ter le ré­sul­tat an­nuel. 

L'Union pro­fes­sion­nelle du cré­dit (UPC) a éga­le­ment constaté ce recul, mais il n'a pas été tant concen­tré que ce que disent les chiffres de la Cen­trale des cré­dits sur les six der­niers mois de l'an­née. Selon l'UPC, le recul gé­né­ral est éga­le­ment dû à la baisse de la de­mande de la part des can­di­dats-em­prun­teurs, en par­tie cau­sée par l'in­cer­ti­tude concer­nant l'ave­nir du bonus lo­ge­ment. Le fait que la vi­si­bi­lité sur ce sujet se soit éclair­cie pour l'an­née qui vient pour­rait rendre un peu de confiance aux can­di­dats à l'achat im­mo­bi­lier.

Dé­fauts sous contrôle

En re­vanche, l'an­née 2013 a été plu­tôt faste pour les cré­dits à la consom­ma­tion, après une année 2012 dé­pri­mée. Ils ont aug­menté, en nombre, de 4,2% sur l'an­née. "Nous consta­tons que les cré­dits à la consom­ma­tion sont cy­cliques. Lorsque la confiance est là, ils sont en aug­men­ta­tion, et ils baissent en cas contraire", ex­plique l'UPC. 

Sur ce type de cré­dits (qui servent par exemple à fi­nan­cer l'achat d'une voi­ture, de va­cances ou d'une té­lé­vi­sion), les dé­faillances ont très lé­gè­re­ment aug­menté. Le ratio est en effet passé de 5,2 à 5,4% en un an.

1,17 mil­liards d'ar­rié­rés

Concer­nant les cré­dits hy­po­thé­caires, le ratio est bien plus bas, à 1,2% au 31 dé­cembre 2013, même s'il a, lui aussi, très lé­gè­re­ment aug­menté par rap­port à l'an­née pré­cé­dente (1,2% des contrats de cré­dits hy­po­thé­caires étaient dé­faillants en 2012). Ce qui si­gni­fie que les Belges n'ont pas eu si­gni­fi­ca­ti­ve­ment plus de dif­fi­cul­tés à rem­bour­ser leur em­prunt en 2013 par rap­port à l'an­née pré­cé­dente.

Na­tu­rel­le­ment, en termes ab­so­lus et étant donné que le nombre de cré­dits hy­po­thé­caires aug­mente chaque année, le nombre de contrats dé­faillants aug­mente lui aussi. Et le mon­tant a de quoi don­ner le ver­tige : à la fin de l'an­née der­nière, les ar­rié­rés de paie­ment concer­nant des cré­dits hy­po­thé­caires at­tei­gnaient ainsi 1,17 mil­liards d'eu­ros, soit une hausse de 21% par rap­port à 2012.

 Au total, 5,5% des em­prun­teurs Belges avaient au moins un contrat dé­faillant à la fin de l'an­née 2013.



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