2011年7月21日星期四

希腊危机解除?

Une bonne nouvelle pour la Grèce après plus de sept heures de pourparlers. Le président de l'Union européenne, le Belge Herman Van Rompuy, a annoncé que les dirigeants de la zone euro sont tombés d'accord pour une nouvelle aide économique à l'attention d'Athènes au terme d'un sommet crucial à Bruxelles pour résoudre la crise grecque. Le plus gros de l'aide sera apporté par les banques créancières de la Grèce qui vont contribuer un nouvelle aide à ce pays à hauteur de 135 milliards d'euros sur 30 ans, dont 54 milliards sur trois ans, selon Nicolas Sarkozy. Des propositions seront faites "avant la fin de l'été" a conclu le chef de l'Etat. Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a apporté plus de précisions : "Le plan fait à peu près 160 milliards d'euros : 109 milliards d'euros de prêts qui viendront de l'Europe et du Fonds monétaire international, le reste, 49 milliards d'euros, provenant d'une contribution du secteur privé créancier de la Grèce".

Les dirigeants de la zone euro se sont mis d'accord jeudi soir pour mettre en place un deuxième plan d'aide à la Grèce d'un montant total de 158 milliards d'euros, avec le soutien des banques, a annoncé le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi. "Le plan fait à peu près 160 milliards d'euros", a-t-il déclaré à la presse. Il a détaillé la répartition en parlant de 109 milliards d'euros de prêts qui viendront de l'Europe et du Fonds monétaire international, le reste, 49 milliards d'euros, provenant d'une contribution du secteur privé créancier de la Grèce. Sur ce dernier montant, 37 milliards d'euros viendront d'une "contribution volontaire" des banques créancières tandis que 12 milliards d'euros consisteront en rachat de dette sur le marché. ***"La Grèce remboursera sa dette" La Grèce paiera sa dette, dont le montant nominal sera réduit de 24 points de PIB grâce à de nouveaux prêts de l'UE et du FMI et à une participation volontaire du secteur privé à un nouveau plan de soutien, a indiqué jeudi soir Nicolas Sarkozy. Le président de la République a par ailleurs expliqué que le fonds européen de stabilité financière (FESF), dont les prêts seront allongés et leurs taux réduits, pourra désormais agir de manière préventive et intervenir sur les marchés secondaires de la dette publique, amorçant ainsi la création d'un véritable "Fonds monétaire européen". "La Grèce remboursera sa dette", a-t-il déclaré à l'issue d'un sommet de la zone euro, avant d'indiquer que les Etats utilisant la monnaie unique se tiendront prêts à fournir des garanties à la BCE et aux banques si les agences de notation venaient à déclarer que la participation du secteur privé constituait un défaut "partiel" de la Grèce. ***Des propositions franco-allemandes "avant la fin de l'été" Des propositions pour améliorer la gouvernance de la zone euro seront faites "avant la fin de l'été" avec la chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé jeudi soir le président français à l'issue du sommet de Bruxelles. La chancelière Angela "Merkel et moi sommes convenus qu'il fallait avancer dans la gouvernance économique dans les prochaines semaines de façon ambitieuse et volontariste", a affirmé M. Sarkozy devant la presse. "Avant la fin de l'été, nous ferons des propositions. (...) Notre ambition est de saisir l'occasion de la crise grecque pour faire un saut qualitatif dans la gouvernance de la zone euro", a-t-il ajouté sans donner de détails. ***Le FMI dans la partie Le Fonds monétaire international (FMI) va participer au financement d'un nouveau plan d'aide à la Grèce, a annoncé jeudi le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy. "Nous avons conclu un accord sur un nouveau programme d'aide pour couvrir entièrement les besoins de financement" de la Grèce, qui "sera financé à la fois par l'Union européenne et le FMI". Plus tôt dans la journée, le Fonds avait encore jugé "hypothétique" sa participation. ***"Situation exceptionnelle = solution exceptionnelle" Jean-Claude Trichet, le patron de la Banque centrale européenne, a salué le plan d'aide à la Grèce, qu'il a qualifié de "crucial" pour le pays. "La grèce est dans une situation exceptionnelle, ce qui explique cette solution exceptionnelle. Les autres états membres de la zone euro ont réaffirmé leur détermination à défendre leur propre signature souveraine" a-t-il expliqué à l'issue du sommet. ***L'Euro au plus fort Plus tôt, dans l'après-midi, au fur et à mesure que ce plan se peaufinait à Bruxelles, les marchés boursiers d'Europe, mais également mondiaux, reprenaient des couleurs. L'euro a d'ailleurs accéléré sa progression face au dollar, atteignant son plus haut niveau depuis le 6 juillet, à l'annonce d'un accord entre dirigeants de la zone euro, réunis à Bruxelles pour tenter de résoudre la crise grecque. La monnaie européenne valait 1,4375 dollar contre 1,4212 dollar mercredi, après un pic à 1,4417 dollar.



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