Les pompiers sont sortis mécontents d'une réunion avec Joëlle Milquet. Ils demandent un financement fédéral de leur service et une rencontre avec le Premier ministre sous peine de bloquer «gares et aéroport». Le centre de Bruxelles est paralysé.
Les pompiers bloquent tout le centre de Bruxelles, le Pentagone et la petite ceinture, alors que les ministres sont réunis en kern budgétaire au Lambermont. Les forces de l'ordre sont également présentes en nombre. La circulation dans la capitale est fortement perturbée.
Les hommes du feu manifestent leur mécontentement face à l'absence de projet de financement pour les services d'incendie. Ils revendiquent« un statut unique et correct » ainsi qu'un refinancement de la profession qui a été octroyé aux services d'incendie de Flandre et de Wallonie, mais pas à ceux de Bruxelles.
Ils réclament également un entretien avec Elio Di Rupo. Sortis mécontents d'une réunion avec la ministre de l'Intérieur, ils menacent d'aller au finish et de bloquer « gares et aéroport ».
Les pompiers sont sortis mécontents d'une réunion avec Milquet
Les pompiers sont sortis mécontents d'une réunion avec la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet. « Ce n'est pas Joëlle Milquet que je veux voir, ce sont les vices-premiers. Je sais qu'elle est avec nous. Je veux rencontrer tout le monde et pas seulement la ministre de tutelle. Je constate que les pompiers sont furieux dans toutes les provinces », a déclaré Marc Gilbert, le président de la Fédération des pompiers de Belgique.
Il a ajouté qu' « au niveau des actions, nous allons rester à Bruxelles. Dans un second temps, nous envisageons d'autres actions que ce soit au niveau des gares, des aéroports, des services d'incendie. Nous allons respecter, nous, contrairement au gouvernement, l'arrêté royal de 2012, c'est-à-dire que nous devons être un minimum de dix personnes lorsque nous intervenons pour un incendie (…) Nous n'avons jamais voulu aller à l'encontre de la sécurité des personnes, mais là, il en va aussi de notre sécurité ».
Réponse de Joëlle Milquet: « Par rapport à une situation budgétaire très difficile, là ou tous les secteurs de la sécurité font des économies, il y a déjà des moyens complémentaires (pour les pompiers), donc je pense que c'est déjà une bonne nouvelle ». (voir la vidéo)
« Nous n'avons pas besoin de plus de dix minutes »
Les pompiers rappellent qu'une entrevue avec le Premier ministre ne leur semble pas impossible car en 2008, ils avaient pu rencontrer Yves Leterme un dimanche. « Nous n'avons pas besoin de plus de dix minutes pour expliquer nos craintes et nos problèmes. C'est tout ce que nous voulons », a expliqué le président de la Fédération royale des corps de sapeurs-pompiers de Belgique, Marc Gilbert.
Dimanche, les hommes du feu avaient déjà rejoint Bruxelles, mais ils étaient arrivés trop tard pour rencontrer les ministres, qui avaient déjà mis fin à leur réunion en comité ministériel restreint.
Doulkeridis : « Le SIAMU de Bruxelles ne demande pas un traitement de faveur par rapport aux autres Régions »
Face à la colère des pompiers, le Secrétaire d'Etat en charge du Service d'Incendie de la Région de Bruxelles-Capitale, l'Ecolo Christos Doulkeridis, a tenu à rappeler dans un communiqué « l'absence pure et simple de moyens actuels accordés par le fédéral au service d'incendie de Bruxelles pour mettre en oeuvre la réforme de la société civile ».
Si un financement du Fédéral existe bien pour les services d'incendie flamands et wallons, rien n'est mis en place pour les pompiers bruxellois, rappelle Doulkeridis qui dénonce cette situation : « Le SIAMU de Bruxelles ne demande pas un traitement de faveur ou particulier qui se ferait au détriment des services incendies actifs dans les autres Régions, mais simplement de pouvoir bénéficier, au même titre que les autres zones, des avancées liées à la réforme des services incendies ».
没有评论:
发表评论