Risque de pénurie d'électricité
La situation reste sous contrôle
Au cours des dernières semaines, les spécialistes se sont abondamment inquiétés du black-out qui menacerait le pays cet hiver. Si la situation est sérieuse, le black-out reste toutefois un scénario du pire, contre lequel il est possible de se prémunir. Petite mise au point.
Point de départ de la situation actuelle, les mises à l'arrêt successives de trois réacteurs nucléaires belges cette année ont suscité de nombreuses inquiétudes. Le pays reste en effet largement dépendant de l'énergie nucléaire, qui assurait encore 55% de l'approvisionnement en électricité du pays. Les deux réacteurs mis à l'arrêt cette année (Doel 3, 1006 MW et Tihange 2, 1008 MW) assuraient environ la moitié de cette production. Voilà qui explique les craintes récemment émises, d'autant que la mise à l'arrêt de Doel 4 (1039 MW) n'était pas prévue.
Risque n'est pas certitude
Que le black-out soit aujourd'hui considéré comme un risque ne signifie pas pour autant que ce dernier se matérialisera cet hiver. Pour que nous connaissions une grave pénurie d'électricité, il faudrait en effet que plusieurs facteurs se conjuguent :
- Conditions climatiques particulièrement rudes. C'est en effet lors de ces moments particulièrement difficiles que la demande d'électricité est plus importante.
- Incapacité d'importer de l'électricité de l'étranger. Ceci n'aura lieu que si nos voisins sont eux-mêmes incapables de produire au-delà de leurs propres besoins.
- Insuffisance de la réserve stratégique prévue dans le "plan Wathelet" qui devrait permettre une production de 850 MW.
- Insuffisance de la diminution de la charge aux moments critiques : le gouvernement va sensibiliser la population et l'inciter à diminuer sa consommation pendant les pointes de consommation. Les administrations pourront être fermées à partir de 17h et la consommation des éclairages publics et des trains limitée.
Et si jamais ?
Si ces mesures ne devaient pas suffire, le gouvernement a prévu un plan de délestage. Concrètement, le pays est divisé en 5 zones, elles-mêmes divisées en 6 sous-zones. Le plan de délestage sélectif consiste à désactiver l'électricité pendant 3 heures dans une des six sous-zones de chacune des 5 zones. Ces zones ont été conçues pour permettre un délestage de 500 MW. Certaines zones ne seront cependant jamais affectées : c'est le cas des villes de plus de 50 000 habitants.
Les clients de Luminus Business encore mieux protégés
Afin de minimiser les conséquences de telles situations, Luminus Business a mis en place son propre plan d'action. Cet automne et cet hiver, nous allons :
- vous informer rapidement pour que vous puissiez vous préparer en cas de coupure de courant ;
- évaluer les risques au jour le jour afin d'être prêts à vous assister le mieux possible dans les situations critiques
Si vous avez des questions spécifiques, notre service client est disponible pour vous au 078 155 232 ou par mail via business.services@luminus.be.
HH
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