2011年9月7日星期三

Echo 06 septembre 2011 早上报道黑色星期一 :Plus forte chute du Bel 20 depuis mars 2009

Les prin ci pales Bourses d'Eu rope ont cédé entre 3,5 et 5,3% sur fond d'in quié­tudes quant au sau ve tage de la Grèce ainsi que la re prise éco no mique. A la Bourse de Bruxelles, KBC et Ageas ont aban don né plus de 8%.

Vic times du pes si misme am biant, les places fi­nan cières ont pour sui vi leur chute en ta mée ven dre di après des chiffres sur l'em ploi amé ri cain dé ce vants. Ces sta tis tiques ont ren for cé les craintes de ré ces sion de la pre mière éco no mie mon diale, ce qui pèse par ti cu liè re ment sur le moral des in ves tis seurs eu ro péens, dé pri més par la ré sur gence de la crise de la dette en zone euro.

L'échec élec to ral du parti d'An ge la Mer kel fra gi lise la chan ce lière et pour rait re mettre en cause le sau­ve tage des pays les plus en det tés de la zone euro, es timent des ana lystes. Au cune bonne nou velle non plus du côté des sta tis tiques. La crois sance de l'ac ti vi té pri vée dans l'Union mo né taire a ra len ti plus que prévu en août, tom bant à son plus bas ni­veau en deux ans. Ce qui ren force, en core, les craintes d'un re tour en ré ces sion avant fin 2011.

La Banque cen trale eu ro péenne a an non cé qu'elle avait dou blé ses ra chats d'obli ga tions d'Etat du rant la se maine au 2 sep tembre à 13,305 mil liards d'euros, contre 6,651 mil liards la se maine pré cé dente. L'ins ti tut d'émis sion pré cise que ses ra chats d'obli ga tions sou ve raines to ta li saient 129 mil liards d'euros au 2 sep tembre dans le cadre de son pro gramme ex cep tion nel ré ac ti vé le mois der nier, contre 115,5 mil liards la se maine pré cé dente. 

De plus, les place eu ro péennes man quaient de ca ta ly seur, du fait de la fer me ture de la Bourse de New York, pour le Labor Day. Cela a causé l'ab sence de nom breux in ves tis seurs mais peut sur­tout ac croître la vo la ti li té et peser sur les vo lumes de tran sac tions. Sur tout qu'aucun in di ca teur ma jeur n'est par ailleurs au pro gramme.

Dans ce contexte, le Bel 20 s'est dé pré cié de 4,61% à 2.​117,46 points. Notre in dice na tio nal a ainsi af fi ché sa plus forte baisse de puis le 2 mars 2009. A Paris, l'in dice CAC 40 a chuté de 4,73% à 2.​999 points. A Londres, le Foot sie 100 a perdu 3,58% à 5.​102 points. Sur le mar ché franc for­tois, le Dax 30 de 5,28% à 5.​246 points.  A Am ster dam, l'AEX a perdu 4,18% à 274,45 points. L'in­dice gé né rique Stoxx 600 a aban don né 4,14% à 223,45 points. 

Les ban caires ont une nou velles fois été prises dans la tour mente. L'in dice sec to riel eu­ro péen des banques a perdu 5,9%. A Bruxelles, KBC a lâché plus de 8,62% à 16,65 euros (un plus bas de deux ans). "C'est la zone euro, c'est tou jours la Grèce. On a ten dance à sous-es ti mer le pro blème", com mente un ana lyste fi nan cier. "En clair, je pense que sur la Grèce, les banques vont de voir prendre des pro vi sions sup plé men taires, sur tout après les dé cla ra tions de ces der­niers jours comme quoi la tra jec toire de la dette (grecque, NDLR) était in con trô lable.

L'ana lyste sou ligne aussi que les gé rants mo né taires amé ri cains ont ré duit leurs in ves tis se ments dans les banques eu ro péennes.  "Struc tu rel le ment les banques amé ri caines vont moins prê ter aux banques eu ro péennes tant que la crise du re ra", ex plique-t-il. "Les banques eu ro péennes vont de voir aller cher cher des sources de re fi nan ce ment sur d'autres zones."

L'agence fé dé rale amé ri caine de su per vi sion des prêts hy po thé caires (Fe de ral Hou sing Fi nance Agen cy, ou FHFA) a porté plainte ven dre di contre 17 grands éta blis se ments fi nan ciers in ter na tio­naux dans le cadre des sub primes.

A Franc fort, Deutsche Bank a plon gé 8,86%. Le titre souffre de la pu bli ca tion par le Fi nan cial Times d'in for ma tions sur des en nuis ju di ciaires en Grande-Bre tagne, qui s'ajou te raient à ceux que l'éta blis se ment connaît déjà aux Etats-Unis.

Pour ne rien ar ran ger, la di rec trice gé né rale du Fonds mo né taire in ter na tio nal, Chris tine La­garde, a ré pé té dans un en tre tien paru lundi en Al le magne qu'il fal lait re ca pi ta li ser les banques eu ro péennes.  "Nous es ti mons de ma nière gé né rale qu'il est né ces saire de re ca pi ta li ser les banques eu ro péennes afin qu'elles soient assez fortes pour ré sis ter aux risques liés à la crise de la dette et à la faible crois sance", a-t-elle dit à l'heb do ma daire Der Spie gel. "Cela est né ces­saire pour évi ter une conta gion" des pro blèmes, a-t-elle dit.

Du côté des va leurs belges, tous les com po sant du Bel 20 sont lar ge ment dans le rouge
 et hors in dice, on ne trouve guère que les 5,56% de Spec tor, les 5,0% en Op tion du côté des hausses si gni fi ca tives.

Sol vay
 s'est ins crit dans le rouge éga le ment avec un recul de 6,35% à 77,15 euros. Le titre subit l'effet de conta gion du pro fit war ning de Cla riant. Le groupe chi mique suisse a revu à la baisse ses pers pec tives de crois sance pour l'année en rai son de l'im pact sur son ac ti vi té de la cher té de la mon naie hel vé tique et du ra len tis se ment de la crois sance éco no mique. Cette an nonce a été très mal ac cueillie par les in ves tis seurs, le titre Cla riant tom bant de 16,27%.

L'agence de no ta tion Moody's a abais sé lundi la note du chi miste belge  d'un cran, à Baa1, avec une pers pec tive né ga tive, à la suite de son OPA sur le fran çais Rho dia. Le groupe belge a ob te nu 94,25% du ca pi tal du fran çais Rho dia, dans le cadre de son OPA qui s'est conclue sur un suc cès, selon les chiffres com mu ni qués mer cre di der nier par l'Au to ri té des mar chés fi nan­ciers.

Un ra len tis se ment éco no mique pour rait ce pen dant ren for cer les craintes chez les in ves tis­seurs pour d'autres va leurs cy cliques.

Ven dre di déjà, l'Eu rope et les Etats-Unis avaient clô tu ré sur une forte baisse, met tant fin à quatre jour nées de gains. Les Bourses avaient mar qué le pas après la pu bli ca tion des chiffres sur l'em ploi amé ri cain dé ce vants. Selon les chiffres of fi ciels, l'éco no mie amé ri caine n'a créé aucun em ploi en août, met tant fin à dix mois consé cu tifs d'em bauches nettes, et le taux de chô mage se main tient à un ni veau très élevé, à 9,1%. Ces sta tis tiques sont  les plus mau vaises de puis sep tembre 2010. La si tua tion de la Grèce avait éga le ment  pesé sur les échanges.

Le reste de la se maine sera riche en évé ne ments, avec  la réunion de la Banque cen trale eu ro­péenne (BCE) et l'an nonce de me sures de sou tien à l'em ploi par le pré sident amé ri caine Ba rack Obama.

L'euro conti nuait de re cu ler
 lundi face à la mon naie amé ri caine, res tant sous le seuil de 1,42 dol lar, alors que les in ves tis seurs s'in quiètent de l'ag gra va tion de la crise des dettes en zone euro et re doutent de voir l'éco no mie amé ri caine plon ger en ré ces sion. Vers 11h15, la mon naie unique eu ro péenne co tait 1,4147 dol lar contre 1,4203 ven dre di.

En Asie,
 ce lundi, les Bourses étaient en net repli. La Bourse de Tokyo a ter mi né la séance de lundi en forte baisse de 1,86% à 8.​784,46 points.


Agen da


Etats-Unis

- Mar chés fer més (La bour Day)

Al le magne

Le sec teur privé al le mand a connu en août sa crois sance la plus faible en plus de deux ans, ra len­tie pour le sep tième mois consé cu tif, selon les ré sul tats dé fi ni tifs de l'en quête Mar kit. 
L'in dice PMI com po site, qui re groupe in dus trie et ser vices, est res sor ti à 51,3 (es ti ma tion "flash" à 51,3) après 52,5 le mois pré cé dent et au plus bas de puis juillet 2009. 
L'in dice PMI des ser vices s'est éta bli à 51,1 en août (es ti ma tion "flash" à 50,4) après 52,9 et au plus bas de puis oc tobre 2009.  Les deux in dices res tent néan moins au-des sus de la barre des 50 qui sé pare crois sance et contrac tion. 

France
La crois sance du sec teur des ser vices en France s'est ac cé lé rée en août pour at teindre son meilleur ni veau en trois mois mais l'in quié tude des en tre prises ter tiaires s'est net te ment ac crue.  En baisse de puis mai, l'in dice PMI sec to riel est re mon té à 56,8 alors qu'il était tombé à 54,2 en juillet, son plus bas ni veau en 16 mois. Une pre mière es ti ma tion l'avait donné à 56,1 le 23 août. 
Ce re bond mar qué d'un mois sur l'autre est dû prin ci pa le ment à l'ac cé lé ra tion des nou veaux contrats, qui a fa vo ri sé la crois sance du vo lume des af faires en cours et de celle de l'em ploi, au plus haut de puis 11 mois, pré cise Mar kit. L'en quête confirme en outre l'apai se ment des ten sions in fla tion nistes. 
Mal gré le repli de l'in dice ma nu fac tu rier sous le seuil de 50 sé pa rant ex pan sion et contrac tion de l'ac ti vi té (voir ), l'in dice PMI com po site, lui, re monte en août à 53,7 (flash: 53,6; juillet: 53,2).

Zone euro

La crois sance dans les ser vices a ra len ti en août dans la zone euro pour le cin quième mois consé­cu tif et son ni veau est conforme à celui qui avait été donné lors de l'es ti ma tion flash. 
L'in dice est res sor ti à 51,5 contre 51,6 en juillet. Il at teint son plus bas ni veau de puis sep tembre 2009, mais se main tient au-des sus du ni veau des 50 qui sé pare la crois sance de la contrac tion. 
Le ra len tis se ment per sis tant des pe tites éco no mies de la zone euro s'étend dé sor mais aux grands pays comme l'Al le magne qui sou te naient la fra gile re prise. La dé gra da tion des at tentes a eu un fort im pact. Elle est tom bée à 57,6, un peu mieux que l'es ti ma tion flash (56,6) mais lar ge ment sous le ni veau de juillet (63,4). Elle est à son plus bas ni veau de puis avril 2009.  L'in dice com po­site, qui re groupe les sec teurs ma nu fac tu riers et des ser vices, a été ré vi sé à la baisse à 50,7, contre 51,1 en es ti ma tion flash et 51,1 en juillet, au plus bas de puis août 2009.

 

 

Va leurs en vue

- Ae di fi ca: ré sul tats an nuels 2010/2011, à 17h45

Pairi Daiza: as sem blée gé né rale or di naire

D'Ie te ren semble le can di dat le mieux place pour in té grer le Bel 20 si le siège d'Omega Phar­ma vient à se li bé rer. Pour D'Ie te ren, il s'agi rait d'une ren trée dans l'in dice phare de la Bourse de Bruxelles.

-Omega Phar ma: Cou ckin vest a an non cé le lan ce ment d'une OPA à 36 euros l'ac tion. Etant donné l'opé ra tion, la plu part des so cié tés de Bourses ont sus pen du leur suivi de la va leur.

- Op tion: l'en tre prise lou va niste Op tion vient d'an non cer un in ves tis se ment de 1,5 mil lion d'euros dans la so cié té amé ri caine Au to net Mo bile. Ce par te na riat doit per met tra d'uti li ser la tech no lo gie sans fil d'Op tion dans le contrôle té lé ma tique (TCU) des  voi tures.

 


Envoyé de mon iPad

Groupon gèlerait son IPO


Le spé cia liste amé ri cain des achats grou pés en ligne Grou pon, qui a an non cé en juin son in­ten tion d'en trer en Bourse, "ré éva lue le ca len drier" de cette opé ra tion et a an nu lé une tour née dé diée à la pro mo tion de sa fu ture co ta tion, rap porte mardi le Wall Street Jour nal.

La so cié té a pris cette dé ci sion en rai son de la "vo­la ti li té du mar ché", pré cise le quo ti dien éco no­mique sur son site in ter net ci tant une source proche du dos sier.

Grou pon a dé po sé le 2 juin un dos sier de vant le ré gu la teur amé ri cain des mar chés fi nan ciers (SEC) mais n'avait pas alors pré ci sé de date, in di quant seule ment qu'il pen sait en tirer jusqu'à 750 mil lions de dol lars.

Selon le Wall Street Jour nal, l'en tre prise sou hai tait don ner le prix d'in tro duc tion de son ac tion mi-sep tembre et avait prévu à cette in ten tion une tour née de pro mo tion pour at ti rer les in ves tis­seurs "la se maine pro chaine".

Contac té par l'AFP, un porte-pa role du groupe n'a pas sou hai té faire de com men taire.

La SEC a par ailleurs contac té Grou pon pour ob te nir des éclair cis se ments sur un do cu ment en­voyé ré cem ment par le di rec teur An drew Mason aux em ployés, dans le quel il dé fend la stra té gie de l'en tre prise, ajoute le quo ti dien éco no mique.

Ce mémo a été re pro duit par plu sieurs mé dias. Or faire des com men taires pu blics sur la si tua tion fi nan cière d'une en tre prise dans la pé riode pré cé dant son en trée en Bourse est in ter dit par les au to ri tés.

Quand Grou pon a an non cé son in ten tion d'être cotée, les ana lystes ont noté que sa gour man dise en ma tière d'ac qui si tions et de dé penses de mar ke ting et de fonc tion ne ment les taient le dos sier de l'en tre prise.

Le groupe a en re gis tré au deuxième tri mestre une perte de 102,7 mil lions de dol lars contre 36 mil lions pour la même pé riode en 2010.

L'ac ti vi té reste tou te fois en crois sance ex po nen tielle avec un chiffre d'af faires à 878 mil lions de dol lars, dé cu plé par rap port à l'année d'avant.

Envoyé de mon iPad