2012年11月23日星期五

郊區生活



郊區生活

每天早晨我們被小區的班車運送到地鐵站,在黑暗的地下疾馳半個多小時,到達離公司不遠的又一個地鐵站。這個地鐵站位於醫院附近,彷彿是城市悲劇集合體:賣唱的沒有手臂的殘疾人(總是努力把斷臂伸到你眼前)、躺着一動不動扮演屍體的老人(偶爾跟負責收錢的老伴換崗)、一大家族分工明確又長得很像的騙子在這裡賣號稱有降血壓奇效的雪蓮花(經常發生爭執)、有時會見到一個女人坐在地上,包扔在一邊,邊打電話邊哭、跺腳,不停地說:「怎麼辦怎麼辦怎麼辦……」我低頭匆匆經過這一切走到公司,在公司混一整天(只有中午時出門在附近一公里範圍內覓食),然後晚上再次經過醫院(早晨碰到的人此時多半已經散了),進入地鐵,疾馳半個多小時,到達出發時的地鐵站,在黑車司機的包圍下面無表情地等待班車把我們運回小區。

如果晚上錯過了班車,就只能打車。這片郊區的的士起步只要6塊錢,但服務態度極差。剛開始市區的車在這裡幾乎載不到人,後來因為本地的士服務態度太差,又總要求顧客拼車,慢慢那些從城市搬過來的年輕人就習慣打城裡的車了,雖然貴一點(起步11元),但比較省心。於是城裡的的士越來越多的開到這裡,因為路好開,不怎麼堵,本地的士的生意更加被壓縮,態度更差,司機們總是很憤怒、抱怨(又嫉妒黑車司機)。如果打市區的出租,可以理直氣壯讓他們開進小區,送到樓下。但打本地的的士,他們開到小區門口就不肯往裡開了。

早晨沒有趕上班車的時候,往往在小區門口望眼欲穿也難以看見一輛的士。那就只好在灰塵漫天的公交站台等很久,坐這附近唯一的一路公交車。公交車內顯眼地掛着廣告:「美式包皮精雕術」,或者「無痛人流 包干價280元」。整個路程中休想聽到一句標準的普通話,也很少見到笑臉,座位上的人都把臉扭向窗外,年輕人低頭悶悶不樂地玩着山寨手機。每到一站,經常有親戚模樣的人從車子的各個角落站起來互相招呼:「到了嗎?」「沒到吧?」「到了到了!」他們飛快地跳下車,又飛快地跳上來:「好像還沒到!」
有一次又見到這麼一群人,其它人都下車后,還有一個中年男子以奇怪的姿勢抱着車門掛在那裡,一聲不吭。下去的人問他怎麼了,他靦腆地一笑:「腳被車門卡住了。」旁人連忙叫司機打開門,他默默地下了車,也不抱怨。

周末只待在小區的時候,跟房產廣告上的生活差距還不那麼大:小區里放着高雅的古典音樂,有人帶着耳機慢跑,桂花在秋季發出令人眩暈的馨香。一旦走出小區,一切土崩瓦解:大貨車狂奔着揚起灰塵、騎着電動車的人四處亂竄、有人帶着大包小包的行李默然坐在路邊……很難見到一個真正具有城市氣質的人,本地人都像是剛剛被時空機器傳輸到此,臉上茫然不解的神情依然沒有散去。失去土地后他們依然委婉而執着地保持着耕種的習慣:不拋棄不放棄地在空着的路邊種上好多蔬菜,均蒙上了一層厚厚的灰塵。

偶爾我們會去超市採購。這家大型超市及其周圍構成了附近唯一一個商業區,但最高級的店不過是德克士。超市裡整天放着《對你愛不完》之類的懷舊歌曲,令我回到十幾歲的時候。門口地面凹凸不平,本地人很愛在超市閑逛,呼朋喚友,圍觀各種產品。這些場景總令我想起自己在鄉下的親戚們,併產生一種由衷的親切感,同時又充滿疑惑:原來自己折騰了二十多年,最後還是回到了一個「複製型故鄉」的懷抱。

離超市不遠的一條路上,每到傍晚就擺出很多大排檔,有:安徽大排檔、揚州大排檔、橫濱大排檔(?!)……還有幾家燒烤攤、麻辣燙、鴨血粉絲湯、水餃攤(水餃非常便宜,一塊錢五隻,但鹹得要死只有韭菜幾乎不見肉)……有一家叫「老頭燒烤」,一對老夫妻,烤得又仔細又慢,味道不錯,但也很咸。旁邊是烤魷魚的女人,樂觀熱情,喜歡聊天,有次她興緻勃勃地跟我們講述附近一個打工者死在家中好幾天才被發現的事情。在這裡吃飯的大多是附近的建築工人,滿臉體力勞動者的疲憊(咸就是他們的口味)。我們不做飯時就到這裡吃,吃完之後會買一盒油炸花生米,五塊錢,回家看美劇。

如果想過一點親近自然的生活,郊區倒是提供了不少。比如從小區往西走就有一個湖,也是小區的賣點之一。湖邊是個巨大的草坪,周末很多家庭帶着小孩子在草地鋪上桌布,吃零食、放風箏。小孩子們像狗一樣在草坪上跑個不停。周圍所有的河邊都站着很多釣魚的人,他們似乎整日無事可做,撐開一把打傘,盯着水面一動不動。再遠一點有山,幾乎不見人影,山兀自美着。有一天我們跟朋友開車過去,忽然下起來雨,我們在雨中繞了山一圈,山寂靜空濛,綠而純潔,令人心驚。我們說一定要再去,結果也並沒有再去過。真正的自然美得總是有點乏味。

就這樣,每天似乎生活在一個封閉的透明膠囊里,也好像是被派到外太空國際空間站的Wolowitz,有時竟切切實實有種失重的感覺。地理距離的封閉只是一部分,我們開始習慣封閉自己才是本質所在。我想起這似乎就是原先的目標:還住在主城區時,在咖啡店流連到無話可說,商場逛到百無聊賴,就在那個時候,我們曾經對生活做出決斷——要學習待在家中,結束那種漫無休止的遊盪狀態、一種不知所謂的消耗、僅供觀賞的表面生活。我們要潛入更真實的生活之中。
現在看來,我們似乎達到了:我每天拖地,近乎偏執地保持家中清潔;自己做飯、煮咖啡奶茶,並且買了最貴的電磁爐準備在陽台上吃火鍋;他種花,死了一些,活了一些;我們切斷了與城市經濟體之間的緊密聯繫,很少在市區消費,而是沉浸在淘寶的世界里,幾乎每天都接到快遞,彷彿是《哈利.波特》中貓頭鷹銜來的麻瓜世界的禮物;我們僅跟非常有限的也住在郊區的朋友來往……慢慢地,我覺得自己的語言能力正在退化,對人慢慢失去興趣,總是走神,臉上動不動就呈現出一種寂靜而放空的表情,交流最多的僅僅是微信群。

其實並不存在什麼好或者不好。就是這樣,結束了一種虛構,進入另一種虛構。結束了一種虛無,進入另一種虛無。

蕎麥,作家


Une augmentation salariale individuelle reste parfaitement possible: Monargent.be


Une augmentation salariale individuelle reste parfaitement possible

Pour com­bler notre han­di­cap sa­la­rial par rap­port aux pays li­mi­trophes, le gou­ver­ne­ment im­pose un gel des sa­laires. Cette me­sure n'em­pêche tou­te­fois pas les aug­men­ta­tions in­di­vi­duelles.

Lisez aussi

Le gel des sa­laires est l'une des me­sures bud­gé­taires adop­tées par le gou­ver­ne­ment. En 2013 et 2014, seules se­ront au­to­ri­sées les in­dexa­tions sa­la­riales et les aug­men­ta­tions ba­ré­miques. Toute autre aug­men­ta­tion est in­ter­dite. Mais qu'en est-il en pra­tique pour votre sa­laire? Ne pour­ra-t-il pas évo­luer?

"La norme sa­la­riale est un ins­tru­ment ma­cro-éco­no­mique qui ne porte pas sur le sa­laire in­di­vi­duel", dé­clare Jan Van­thour­nout de SD­Worx et co-au­teur de l'ou­vrage "Loon­ma­ti­ging en loon­norm" (Mo­dé­ra­tion et norme sa­la­riales). "Il faut at­tendre les textes de loi, mais sur la base de l'in­for­ma­tion dis­po­nible, plu­sieurs nuances doivent être ap­por­tées à ce qu'on qua­li­fie de gel des sa­laires."

Lors de l'éta­blis­se­ment du bud­get, le gou­ver­ne­ment a dé­ci­dé de fixer à 0% la norme sa­la­riale pour la pé­riode 2013-2014. Cette norme dé­ter­mine l'évo­lu­tion pos­sible du coût sa­la­rial moyen dans le sec­teur privé. Elle ne concerne ni les in­dé­pen­dants ni les ad­mi­nis­tra­teurs. "La norme sa­la­riale est une moyenne; elle ne doit donc pas être res­pec­tée au ni­veau du sa­la­rié in­di­vi­duel, in­dique J. Van­thour­nout. Elle ne vaut que pour un pays, un sec­teur ou une en­tre­prise."

Des hausses de sa­laire in­di­vi­duelles au-de­là de l'in­dexa­tion et des aug­men­ta­tions ba­ré­miques sont par­fai­te­ment pos­sibles l'an pro­chain, pour au­tant que l'em­ployeur res­pecte le coût sa­la­rial moyen de son en­tre­prise. À l'in­verse, des aug­men­ta­tions sa­la­riales col­lec­tives sont pra­ti­que­ment im­pos­sibles.

Avan­tages et sup­plé­ments

"Le main­tien d'avan­tages ar­ri­vant à échéance est sans effet sur le coût sa­la­rial moyen, pré­cise J. Van­thour­nout. Par exemple, des primes et des éco­chèques uniques pour­ront être ré­at­tri­bués l'an pro­chain, même si leur main­tien exige une nou­velle conven­tion. Par ailleurs de nom­breux sup­plé­ments res­tent en­vi­sa­geables, parce qu'ils n'entrent pas dans le cal­cul du coût sa­la­rial moyen." Concrè­te­ment, il s'agit des primes liées au ré­sul­tat, rem­bour­se­ment des frais propres à l'em­ployeur, par­ti­ci­pa­tions aux bé­né­fices, par­ti­ci­pa­tions de l'em­ployé, primes à l'in­no­va­tion et pen­sions com­plé­men­taires dites "so­ciales". Ces for­mules n'in­ter­viennent pas dans le coût sa­la­rial.

Dé­ga­ger des marges grâce à une meilleure ges­tion

Enfin, les em­ployeurs peuvent en­core créer de la marge pour des hausses de sa­laire au ni­veau de la ges­tion de l'en­tre­prise. Le coût sa­la­rial est en fait une frac­tion avec pour nu­mé­ra­teur les sa­laires et pour dé­no­mi­na­teur l'équi­valent temps pleins. En jouant sur l'un de ces élé­ments ou sur les deux, le coût sa­la­rial change. Un exemple de baisse des coûts se­rait le rem­pla­ce­ment d'un em­ployé à sa­laire élevé par­tant à la re­traite par un jeune, moins ré­mu­né­ré. Ou la si­tua­tion d'une en­tre­prise qui au­rait payé l'an der­nier un grand nombre de (coû­teuses) heures sup­plé­men­taires et qui les ré­dui­rait grâce à une meilleure or­ga­ni­sa­tion du tra­vail. Cette sup­pres­sion des sup­plé­ments se ré­per­cu­te­rait sur le coût sa­la­rial moyen.

Contrôle... fin 2014

Le talon d'Achille de tout le sys­tème reste le contrôle et le suivi de l'évo­lu­tion des coûts sa­la­riaux. "Le coût sa­la­rial moyen ne sera éva­lué qu'au 31 dé­cembre 2014. Que se pas­se­ra-t-il en cas de dé­pas­se­ment de la norme sa­la­riale à ce mo­ment? Im­pos­sible de ré­cu­pé­rer un sa­laire versé", conclut J. Van­thour­nout.



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15 métiers où l'on gagne plus de 6.000 euros par mois | Références


15 métiers où l'on gagne plus de 6.000 euros par mois

Nous souhaitons évidemment tous recevoir un bon salaire pour le travail que nous faisons. Malheureusement, les métiers qui rapportent plus de 6.000 euros net par mois ne sont pas tellement nombreux…

La grande Enquête des Salaires, l'enquête bisannuelle de Références et de la K.U.Leuven, nous a néanmoins fournit cette liste.

Fonction

Salaire net mensuel

Directeur des opérations

12.500

Directeur marketing

12.200

Directeur international

10.679

Chief operating officer (COO)

10.000

Directeur des ventes

9.000

Manager IT

8.667

Spécialiste de la bourse

8.000

Directeur général

7.947

Banquier

7.481

Manager RH

7.400

Directeur financier

7.200

Capitaine (au long cours)

7.000

Product manager

7.000

Contrôleur de gestion

6.188

Directeur des achats

6.020

Source : Enquête des salaires Références/Vacature/KU Leuven, 2012

Curieux de connaître votre valeur sur le marché du travail ? Calculez-la sur le Compas des Salaires de Références !

22-11-2012 - Texte: Steven Heyse

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A quoi avez-vous échappé?: Monargent.be

A quoi avez-vous échappé?

Après des né­go­cia­tions bud­gé­taires ten­dues, le gou­ver­ne­ment Di Rupo a fini par trou­ver un ac­cord. De nom­breuses pro­po­si­tions ont été faites, mais toutes n'ont pas passé la rampe. A quoi avez-vous échap­pé?

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Modi­fi­ca­tion du taux de TVA

Une des pistes qui a long­temps été sur la table des né­go­cia­tions, c'est la mo­di­fi­ca­tion du taux de TVA. Il fut d'abord ques­tion de faire pas­ser le taux de 21% à 22%. En­suite, on a pro­po­sé de ré­duire aussi le taux sur les biens de pre­mière né­ces­si­té de 6% à 5,5%. Quels sont les pro­duits qui au­raient été tou­chés par ces me­sures? Le taux de 21% s'ap­plique en prin­cipe à tous les pro­duits et ser­vices. Il existe quelques ex­cep­tions, qui sont sou­mises à des taux de 12, 6 ou 0%. La plu­part des den­rées ali­men­taires – à l'ex­cep­tion des bois­sons al­coo­li­sées – bé­né­fi­cient du taux ré­duit de 6%.

Taxe sur les plus-va­lues sur ac­tions

Il fut ques­tion à un mo­ment donné de taxer les plus-va­lues sur ac­tions au ni­veau des par­ti­cu­liers. Seules les plus-va­lues su­pé­rieures à 5% étaient vi­sées et de­vaient être taxées à hau­teur de 25%. Cette me­sure au­rait aussi tou­ché les "bons pères de fa­mille" qui gardent leurs ac­tions en por­te­feuille pen­dant de longues an­nées. Il fut aussi ques­tion d'ajou­ter un volet spé­ci­fique pour lut­ter contre la spé­cu­la­tion. Les mou­ve­ments ra­pides d'achat et de vente au­raient été da­van­tage pé­na­li­sés que les in­ves­tis­se­ments à long terme.

Saut d'index

L'idée d'un saut d'index a pro­vo­qué une levée de bou­cliers. Un saut d'index, cela si­gni­fie que l'in­dexa­tion des sa­laires – en d'autres mots, l'adap­ta­tion des sa­laires à l'évo­lu­tion du coût de la vie – n'a pas lieu. De nom­breuses al­ter­na­tives ont cir­cu­lé au­tour de l'index.

Contrôle des comptes d'épargne

Dans sa quête de re­ve­nus sup­plé­men­taires, le gou­ver­ne­ment s'est aussi pen­ché sur les comptes d'épargne, non pas pour les taxer da­van­tage, mais pour ré­duire l'éva­sion fis­cale. Les in­té­rêts des comptes d'épargne ré­gle­men­tés bé­né­fi­cient d'une exo­né­ra­tion d'impôt à concur­rence de 1.​830 euros. Les mon­tants qui dé­passent cette li­mite sont sou­mis à un pré­compte mo­bi­lier de 15%. La banque re­tient au­to­ma­ti­que­ment ce pré­compte à la source. Ceux qui dé­passent ce mon­tant avec plu­sieurs comptes d'épargne dé­te­nus dans plu­sieurs banques doivent nor­ma­le­ment dé­cla­rer ces re­ve­nus sup­plé­men­taires sur leur feuille d'impôt. Et c'est là que dans la pra­tique, les choses ne se passent pas tou­jours selon les règles. Pour y re­mé­dier, plu­sieurs pistes ont cir­cu­lé : l'obli­ga­tion de dé­cla­rer la to­ta­li­té des in­té­rêts, un pré­compte mo­bi­lier sur tous les in­té­rêts, avec pos­si­bi­li­té de ré­cu­pé­rer la par­tie exo­né­rée, et même une sup­pres­sion pure et simple de l'exo­né­ra­tion.

Impôt sur le pa­tri­moine

L'impôt sur le pa­tri­moine re­vient ré­gu­liè­re­ment sur la table, mais a une fois de plus réus­si à échap­per au cou­pe­ret. Les re­ve­nus dé­pas­sant un cer­tain ni­veau de­vaient être taxés. Ce ne sera pas en­core pour cette fois-ci.

Dé­duc­ti­bi­li­té des frais de res­tau­rant

Fi­na­le­ment, on ne tou­che­ra pas à la dé­duc­ti­bi­li­té des frais de res­tau­rant. Elle res­te­ra à 69%. On a un mo­ment donné exa­mi­né la pos­si­bi­li­té de la li­mi­ter à 50%.

Impôt de crise

Une contri­bu­tion tem­po­raire de crise a aussi failli voir le jour. Une pro­po­si­tion fai­sait la dif­fé­rence entre d'une part les re­ve­nus mo­destes et moyens, et d'autre part les re­ve­nus éle­vés. On a pensé de­man­der aux Belges de co­ti­ser 1,17 cen­times ad­di­tion­nels. Pour les très riches, ce mon­tant au­rait été deux fois plus élevé, et au­rait aussi été perçu sur le pré­compte mo­bi­lier.

TVA sur les avo­cats

Les avo­cats ne se­ront pas sou­mis à la TVA. Ils sont les seuls en Eu­rope à être exemp­tés de TVA. Les ex­perts comp­tables, fis­ca­listes et ré­vi­seurs d'en­tre­prises avaient déjà dé­po­sé une plainte pour dis­cri­mi­na­tion à la Com­mis­sion eu­ro­péenne, mais cela n'a pas fait chan­ger d'avis le gou­ver­ne­ment.

Pas de ral­lon­ge­ment du temps de tra­vail

Pen­dant tout un temps, il fût ques­tion de ral­lon­ger le temps de tra­vail des sa­la­riés sans aug­men­ta­tion de sa­laire. Mais la se­maine de 40 heures ne sera pas de nou­veau in­tro­duite. Par ailleurs, aucun jour férié ne sera sup­pri­mé.

Bonus de li­qui­da­tion

Le pré­compte mo­bi­lier sur les bonis de li­qui­da­tion res­te­ra in­chan­gé à 10%. Le boni de li­qui­da­tion, c'est l'ar­gent qui est versé aux ac­tion­naires lors­qu'une so­cié­té est li­qui­dée. En cas de li­qui­da­tion, tous les ac­tifs (par exemple, les in­ves­tis­se­ments) sont ven­dus, les créances (au­près des clients) sont per­çues et les dettes (par exemple les em­prunts) sont rem­bour­sées. Le solde dis­po­nible est versé aux ac­tion­naires sous forme de boni de li­qui­da­tion, qui est sou­mis à un pré­compte mo­bi­lier.



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贝小戎:酒店里肮脏的小秘密


贝小戎:酒店里肮脏的小秘密

你是否认为自己对酒店里的一切都了如指掌,没有什么事情能瞒过你的火眼金睛?还是看看Jacob Tomshy的新书,让他为你揭开这个号称热情的行业里隐藏的缺乏热情的小秘密吧。

我们几乎每天都会被服务行业的人惹得生气。有一次在机场租车公司的柜台还车,我先把车停在了地下一层的停车场,然后抱着孩子走到他们一楼的柜台,结果接待我的工作人员给我写了一张纸条,说:"你去把车停到地下二层的这个车位,那里有我们的工作人员接车、验车。"

我顿时就很生气—我抱着孩子,已经把车停到了他们平时接车的位置,但我到了柜台之后又让我去挪。我说:"你能不能让他们去地下一层取车?"这位工作人员不耐烦地说:"只能这样了。我每天要接待150多个还车的……"我只好抱着两岁的儿子去地下一层,把他放在副驾驶上,把车开到地下二层。我想着要么投诉这小子,要么以后再也不租他们的车了,但是我打开手机时,发现事前已收到一条短信,通知停车位的变化,想想他们也算尽了一点义务,互相包涵一下吧。还有一天,我骑着自行车出小区,左边进小区的通道刚好有一辆汽车进来,我想趁着闸口开的时候出去,省得走右面的边门了,但是看门的大喊:"停!停!我给你开边门。"他解释说,他们门口有摄像头,我逆行被拍到,他们要挨罚的。想想我本来就该老老实实地骑车走右边,不该因为被阻拦而生气。

Jacob Tomshy跟我一样,大学里学的是哲学,但他毕业后不知该干什么,于是去了新奥尔良一家酒店帮客人泊车。他就这样一直在这个行业工作了十多年,酒店里的各个岗位他都待过:监督清洁部门,掌控前台……他给客人办理入住和离店手续,把客人的白裤子跟酒店的白床单分开,帮客人停车,品尝送到客房里的饭菜,清洁马桶,拨打叫醒电话,耐心地听客人讲笑话。

他在新书《Heads in Beds》中讲了许多高级酒店里肮脏的小秘密,告诉读者如何避免不必要的麻烦,并获得更好的服务。他说,酒店的门童都特别恨一个叫Bernard Sadow的人,他发明了带轮子的行李箱。此举导致门童失去了帮忙的机会,也就失去了挣小费的机会。在纽约的城市酒店,如果你不小心得罪了酒店工作人员,你就会被安排入住到1212号房间,因为那个房间的电话铃声老是会响起,酒店的工作人员都知道,客人拨打纽约的区号212时经常会按1212,他们不知道外线要先拨9。如果你小费给得太少,门童会把你的行李拖到摄像头照不到的地方,反复地把行李往墙上撞。如今网络发达了,酒店工作人员肯定会失去许多挣小费的机会。比如英剧《巴比伦饭店》中描述的,门童神通广大,能弄到本市各种娱乐场所的票,但现在客人用手机上网就能自己解决许多问题。以前外国酒店床头都会放一部《圣经》,客人能够顺走,但是现在《圣经》可能被换成了一部不容易偷的iPad。

酒店里的遥控器都很脏,因为那玩意儿很难清洗。喷清洗剂的话,一进水就把它弄坏了,工作人员只能用淋了一点点水的毛巾去擦擦,但那些橡胶按钮很碍事,这样是擦不干净的。怎么办呢?你可以把袜子套在手上再去按遥控器。

在美国多家酒店工作过那么多年,Tomshy什么样的人和事都见过。他的一个观察挺值得客人们深思:如果有一位客人在办入住手续时大吵大闹,另一位在旁边看见这一幕的客人就会非常温和,等轮到他的时候,你让他住有老鼠的地下室,一晚上收他1500美元,他都会愉快地接受。