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2014年1月19日星期日

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集] _历史_多維新聞網

 

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

本圖集描繪紅色高棉統治時期殘酷統治的画作,是柬埔寨画家Van Nath根据自身的經历所創作的。他当時所在的堆斯陵監獄(也叫S-21監獄)聲名狼藉,以酷刑著稱。Van Nath曾看到過男囚犯被鞭打、指甲被拔掉、手腳一起被綁在木棍上的慘狀;也看到過監獄看守殘酷對待女囚:傷害女囚犯的私處,用鉗子把她們的乳頭鉗掉。最令人发指的是,他們把嬰兒從母親們的懷里奪走并殺害……据統計,約有1万4千人在堆斯陵監獄喪命。圖為一名囚犯被反捆手腳遭割喉。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

紅色高棉即赤柬(高棉語:Khmaey Krahom,法語:Khmer Rouge),1950年成立時為印度支那共產党的分支名為柬埔寨共產党,1970年后改名為柬埔寨民主党(Party of Democratic Kampuchea),后成為柬埔寨的執政党。1998年投降政府。“紅色高棉”是西哈努克對柬左派勢力的稱唿,后由于有了自己的武裝柬埔寨革命軍,在起義勝利以后,它就成了柬共的代名詞。在內部柬共被稱作“安卡”,也就是柬語“組織”的意思。在他們統治下曾发生針對本國同胞的大屠殺,他們不擇手段,包括訴諸暴力、有組織地消滅一部分人口。圖為一名女囚被拔掉乳頭。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

該党1951年成立時前身為印度支那共產党柬埔寨支部,1966年改名為柬埔寨共產党,1981年12月8日宣布解散。該党是一共產主義組織,但奉行極左政策。該党于1975年至1979年間成為柬埔寨的執政党,建立民主柬埔寨政權。圖為一名囚犯在遭受刑罰——拔指甲。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

在紅色高棉三年零八個月的管治期間,估計有40万至300万人死于饑荒、勞役、疾病或迫害等非正常原因,是20世紀最為血腥暴力的人為大災難之一。据柬埔寨历史資料收集中心報告,他們在美國、澳大利亞、荷蘭三國的協助下,在全柬170個縣中的81個縣進行了勘察,在9138個坑葬點,发掘出近150万個骷髏。法國學者吉恩·拉古特发明一詞自我屠殺來形容紅色高棉。圖為遭受鞭打的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

紅色高棉執政期間,試圖逐步將柬埔寨改造為無分任何階級的社會。圖為囚犯被倒懸后浸入水桶。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

政策包括:廢除貨幣、宗教;沒收私有財產;取消城市,拆散家庭;关閉銀行、學校、醫院、工厂、寺院;視知識為罪惡,禁用書籍和印刷品;只唱革命歌,跳革命舞,穿革命服裝,嚴禁西方文化傳播;禁止講外語;殺害商人、教師、醫生和僧侶;將市民送入集體農場;取消夫妻关系,夫妻被分開,一個星期只能見面一次。圖為遭受水刑、懸掛的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

經濟上,紅色高棉試圖將全國人口集中到農村,大力发展農業生產,將農產品出口到國外以获取外幣購買農業機器,再投入到農業中去,等到資本積累到一定程度再進行工業发展。但由于內部管理問題,造成農業生產指標過高,產生類似中國大躍進時期的情況:中層領導為完成上級任務,謊報情況并過度收繳糧食,引发全國性饑荒。這樣就造成紅色高棉一方面出口糧食,另一方面國內饑荒的奇怪現象。原有的城市居民本身就不適應農村勞動,加上饑荒,发生大規模的死亡。圖為遭受水刑的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

政治上,紅色高棉實行高度管制及清洗。國民被分為“舊人”和“新人”,“新人”必须通過改造才能获得新生。政府限制國民的活動,稍有違反即可能被處死。貨幣被取消,人民于公社內勞動,并禁止在公共食堂以外取食。更有人因身體太弱不適合勞動被殺。圖為被捆縛在木棍上的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

1977年9月,波爾布特第一次拿起國家廣播電台的麥克風,進行了一場長達5個小時的演講,主題思想是反對國內外一切反動勢力,將革命進行到底。柬埔寨國民,包括許多紅色高棉的中高級干部,都是第一次聽到自己領袖的聲音,許多人甚至是第一次聽到波爾布特這個名字。之前,他們只知道統治者是“安卡(即高棉語“組織”之意)”。圖為紅色高棉戰士將嬰兒拋起后用槍射死。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

当上百万柬埔寨人在集體農莊里慢慢走向死亡,另外一些人和他們的家屬則被貼上政治犯的標签,在紅色高棉的審查中心里面臨更為直接的恐怖。所有這些審查中心中,最著名的是S-21集中營,這是金邊郊外的一棟磚石結構的法式建筑,以前是一所中學。圖為紅色高棉戰士摔死嬰兒画面。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

S-21集中營全稱第21號保安監獄。1975年至1979年間,据估計有14000至15000人被囚禁在S-21集中營(部分人相信總數超過20000人)。該集中營的犯人從柬埔寨全國選送而來,前期的犯人主要是朗諾政權時期的政府官員、軍人以及學者、醫生、教師、僧侶等,后期的犯人主要是紅色高棉政權的党員、士兵甚至一些高級官員,如外務部副部長沃維、新聞部長符寧等,囚禁者中僅有7人幸免于難。圖為紅色高棉戰士處決囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

大部分進入S-21的人實際上是無罪的。S-21的運作模式是,首先抓住一批“叛徒”,然后用酷刑逼迫他們承認他們的罪行。因為不認罪是不被接受的,即使是最忠誠的紅色高棉党員也會最終承認他們為美國中情局做間諜、当越南人的走狗、暗中反對党中央,甚至是非禮幼女。接下來,他們被要求供出同党的名字,然后犯人們以及他們的家人會被帶往瓊邑克滅絕中心用鐵棒、鎬,彎刀或其他工具殺害。而被招認的同党又有了新的罪名,于是再被帶進來,重复這一過程。圖為紅色高棉戰士處決囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

部分柬埔寨人在紅高棉管治之前已逃到鄰近國家的難民營,而未能逃亡的則一直在農地工作直至越軍的到來,他們隨后也被送往難民營。不少人越境進入泰國尋求庇護,之后被准許前往美國、法國、加拿大、澳大利亞等國家定居。圖為紅色高棉戰士處決囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

1990年代,柬埔寨的人口及經濟上已大致恢复到紅色高棉統治前的狀態,但紅色高棉的恐怖統治仍是柬埔寨人心中的陰影。經過赤柬統治后的柬埔寨人口年齡偏低,据統計在2003年,有四分之三的柬埔寨人對赤柬的历史毫不了解,新一代的年輕人對赤柬的認識多從老一輩的口述中得知。2009年,柬埔寨教育部要求柬埔寨高中開始教授紅色高棉历史。圖為紅色高棉戰士搶奪嬰兒。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

越軍擊敗赤柬后,S-21集中營負責人康克由曾試圖銷毀据傳為有关赤柬暴行的文件,但仍留下近10万頁未能銷毀,另有10万頁推測藏在宋先生前的居住地。不少赤柬政權前領導人均住在拜林市或匿藏于金邊,他們都對大屠殺表示道歉,但都堅稱自己“毫不知情,沒有責任”。圖為紅色高棉整齊划一的管理方式。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

1997年,柬埔寨当地政府成立了審判赤柬委員會,該小組由300多人組成,在法律及司法架構上以戰爭罪、群體滅絕罪及反人類罪起訴及審判仍活著的赤柬領導人。但洪森政權對此事并不積極推動。当局總是以当下要優先发展經濟、資金短缺為理由解釋審判小組進展緩慢。日本和印度為此事提供了撥款,但截至2006年,審判進展不大。圖為獄中的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

2009年1月,柬埔寨民眾在首都奧林匹克體育場慶祝紅色高棉垮台30周年,感謝越南拯救柬埔寨人民于屠殺與饑荒。同年2月18日,聯合國與柬埔寨共同組建的柬埔寨法院特别法庭開庭,拉開對紅色高棉政權及其主要領導人的審判序幕。圖為被抓捕的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

2010年7月26日,特别法庭以戰爭罪、反人類罪、酷刑和謀殺罪判處紅色高棉統治柬埔寨期間S-21監獄的監獄長康克由35年監禁。并于2012年改判終身監禁。圖為即將被處決的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

集體押送的囚犯。

紅色高棉駭人聽聞酷刑[圖集]

獄中母子。

2013年7月28日星期日

Cambodge : Hun Sen assure ses arrières - La Libre.be

 

Cambodge : Hun Sen assure ses arrières

Verhest Sabine Publié le samedi 27 juillet 2013 à 05h43 - Mis à jour le dimanche 28 juillet 2013 à 08h43

Les Cambodgiens le rééliront probablement. Mais peut-être un peu moins bien.

Assiste-t-on à un frémissement de changement ? Les élections législatives cambodgiennes de dimanche déstabiliseront-elles le très autocrate Hun Sen, à défaut de le bouter hors de son fauteuil de Premier ministre ? "Les jeunes veulent des changements, surtout dans les villes. Et ils osent désormais exprimer leur ras-le-bol" , constate Ong Thong Hoeung. "Ils pensent à leur avenir avant tout. Ils n’en ont rien à faire de l’histoire khmère rouge. Ils ne s’intéressent d’ailleurs pas au procès" des anciens dirigeants de la dictature qui fit deux millions de morts entre 1975 et 1979, ajoute l’auteur du livre témoignage "J’ai cru aux Khmers rouges. Retour sur une illusion" (Buchet-Chastel).

Aussi la rhétorique de campagne du Premier ministre sortant porte peu sur cette jeunesse urbaine, soucieuse de salaires décents et d’une vie confortable. Hun Sen affirme à l’envi que, sans lui à la tête du gouvernement, la guerre civile et le retour des Khmers rouges menacent le pays. "Les gens lui reconnaissent le bénéfice de la stabilité et de l’absence de guerre. La population ne demande en général pas beaucoup plus de ses dirigeants" , explique Ou Virak. "Mais les jeunes, qui n’ont pas connu la guerre, soutiennent plutôt l’opposition, des candidats qui s’occupent davantage d’eux et de leur avenir" , poursuit le président du Centre cambodgien pour les droits de l’homme, que nous avons joint par téléphone à Phnom Penh.

"Il n’y a pas vraiment de suspense, Hun Sen sera à nouveau Premier ministre." L’homme ne prend d’ailleurs plus la peine de participer à la campagne électorale. "Mais l’opposition pourrait gagner des voix et Hun Sen voir son pouvoir ébranlé." L’homme fort du Cambodge "a atteint son sommet, il ne peut monter plus haut" , veut croire Ong Thong Hoeung, ancien représentant de l’opposition démocratique cambodgienne auprès de l’Union européenne. Et c’est une opposition galvanisée par le retour d’exil de son leader Sam Rainsy qui se présente cette fois au scrutin.

Intimidations et népotisme

Le Premier ministre ne ménage cependant pas sa peine pour s’assurer la victoire. Certes, la campagne électorale n’a pas connu les violences des scrutins précédents. Mais "ces élections ne seront ni justes ni équitables" pour autant, assène Ou Virak. La commission électorale, qui vient d’invalider la candidature de Sam Rainsy lundi, "n’est pas indépendante" , "l’opposition n’a pas accès à la télévision publique" , "le Parti (du peuple cambodgien, NdlR) au pouvoir utilise l’armée pour intimider la population" . L’Union européenne a d’ailleurs renoncé à envoyer des observateurs sur place.

Pour asseoir sa domination, Hun Sen travaille aussi à assurer sa succession et accaparer, via sa famille et son clan, les principaux rouages du pouvoir. "Il met en place sa dynastie" , pense Ou Virak. De la politique (son fils Hun Many, candidat aux élections) aux médias (sa fille Hun Mana) en passant par l’armée (ses fils Hun Manet et Hun Manith, promus au grade de général mercredi), Hun Sen a placé ses enfants et ses proches aux positions stratégiques. "La direction du CPP va probablement être transférée aux fils de Hun Sen dans le futur" , remarque Ou Virak. Hun Manet, diplômé de l’académie militaire de West Point, a particulièrement le vent en poupe.

Des mariages entre enfants de responsables du parti au pouvoir ont de surcroît donné naissance à une jeune génération d’élites liées par le sang et les affaires. "Le népotisme est une partie intégrante de notre culture politique" , note l’analyste indépendant Lao Mong Hay, cité par l’agence France-Presse. La "formation d’une société féodale" est en cours.

Cambodge : Hun Sen assure ses arrières - La Libre.be

2013年4月2日星期二

Le suicide du médecin de "Koh-Lanta" pourrait signer la fin du jeu phare de TF1

 

Le suicide du médecin de "Koh-Lanta" pourrait signer la fin du jeu phare de TF1

LE MONDE | 02.04.2013 à 12h00 • Mis à jour le 02.04.2013 à 15h50 Par Guillaume Fraissard

La chaîne a annulé la seizième édition de Koh-Lanta en cours de tournage, dont la diffusion était prévue en juin, pour treize semaines d'antenne. La chaîne a annulé la seizième édition de Koh-Lanta en cours de tournage, dont la diffusion était prévue en juin, pour treize semaines d'antenne. | D.R.

L'émission de télé-réalité "Koh-Lanta", diffusée par TF1, est à nouveau endeuillée. Après le décès d'un candidat, Gérald Babin, le 22 mars au Cambodge, sur les lieux de tournage de la seizième édition, le docteur Thierry Costa, 38 ans, médecin attitré de la production, s'est donné la mort, lundi 1er avril, dans son hôtel à Sihanoukville (Cambodge). Il a invoqué, pour expliquer son geste, les "accusations et suppositions injustes proférées à encontre".

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Ce suicide pourrait signer l'arrêt définitif du jeu phare de la chaîne privée, adapté du format américain "Survivor" et diffusé depuis août 2001. La direction de TF1 a indiqué qu'"il est beaucoup trop tôt" pour prendre une décision. La chaîne a déjà annulé cette seizième édition en cours de tournage, dont la diffusion était prévue en juin, pour treize semaines d'antenne.

"Depuis vingt ans que j'ai débuté la médecine, je me suis toujours attaché à travailler beaucoup, avec respect de mon patient et amour de la médecine, en adéquation avec le serment d'Hippocrate, a écrit M. Costa, dans une lettre qu'il a souhaité rendre publique. J'ai cette sensation aujourd'hui que tous ces efforts ont été réduits à néant par des articles mensongers."

Dans un communiqué, Adventure Line Productions (ALP) a salué le "très grand professionnalisme" de M. Costa, chargé, depuis quatre ans, de veiller sur la santé des candidats, et a estimé que "cet événement tragique doit inciter ceux qui accusent et commentent sans discernement à faire preuve de responsabilité".

Interrogé dans le journal de 20 heures de TF1, lundi 1er avril, Franck Firmin-Guion, patron d'ALP, a fait part de sa "colère" contre "les témoignages anonymes, et contre des allégations mensongères".

Nonce Paolini, PDG de TF1, s'en est lui aussi pris aux "auteurs des propos anonymes tenus sur les circonstances du décès de Gérald Babin", ainsi qu'à "ceux qui les ont colportés, avant même que toute la lumière ait été faite sur ce drame".

"UNE ÉQUATION DÉLICATE"

Mercredi 27 mars, plusieurs rédactions, dont celle du Monde, ont reçu un courriel anonyme accusant l'équipe de production de l'émission de négligence et mettant en cause l'impréparation du premier jour de tournage.

Ce témoignage pointait l'arrivée tardive du médecin pour porter secours à M. Babin, 25 ans, mort d'une crise cardiaque quelques heures après un malaise lors de la première épreuve du jeu.

Suite à ce témoignage repris sur plusieurs sites Internet, ALP a décidé de porter plainte pour diffamation, dénonçant une "accusation mensongère et odieuse, relayée par différents médias".

La société a aussi annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire pour connaître "toute la vérité sur les causes et circonstances du décès de M. Babin", assurant que "toutes les règles de sécurité ont été respectées".

Si les autorités cambodgiennes ont classé l'affaire de la mort de M. Babin, concluant à une "mort naturelle", le parquet de Créteil à ouvert, le 28 mars, une enquête préliminaire pour homicide involontaire afin d'établir les causes de sa mort. L'enquête a été confiée à l'Office central de recherche des violences faites aux personnes de la police judiciaire parisienne.

L'autopsie pratiquée le 29 mars n'a révélé, selon RTL, aucune anomalie cardiaque. Des tests toxicologiques sont toujours en cours.

La quizième saison de "Koh-Lanta", diffusée entre novembre 2012 et février 2013, avait été regardée par plus de sept millions de téléspectateurs, soit 30 % de part d'audience en moyenne. Chaque épisode rapporte près de 3,5 millions d'euros de recettes publicitaires. Un arrêt de l'émission serait donc une décision lourde de conséquences pour TF1.

Pour François Jost, professeur en science de l'information et de la communication à l'université Paris-III et auteur de plusieurs ouvrages sur la télé-réalité, ces affaires "tombent mal pour l'image de marque de TF1".

"Si la chaîne a beaucoup assagi ses émissions de télé-réalité, notamment Secret Story, elle se retrouve face à une équation délicate, souligne-t-il. Soit elle fait des jeux bon enfant et le public risque d'aller voir ailleurs, soit elle mise sur la difficulté, les épreuves physiques comme dans Koh-Lanta, ou Splash : le grand plongeon, et là, il en va de sa responsabilité et de celle des producteurs."

Le suicide du médecin de "Koh-Lanta" pourrait signer la fin du jeu phare de TF1

Depuis son apparition, la télé-réalité suscite la polémique

LE MONDE | 02.04.2013 à 12h14 • Mis à jour le 02.04.2013 à 15h50 Par Guillaume Fraissard

En février, Alexis Coquet, l'un des entraîneurs du programme "Splash : le grand plongeon", a lancé une mise en garde sur les risques potentiels de ce concours de sauts en piscine, diffusé sur TF1. En février, Alexis Coquet, l'un des entraîneurs du programme "Splash : le grand plongeon", a lancé une mise en garde sur les risques potentiels de ce concours de sauts en piscine, diffusé sur TF1. | TF1

La mort de Gérald Babin, le 22 mars, lors du tournage de la seizième édition de "Koh-Lanta" au Cambodge, est le premier décès survenu au cours d'une émission de télé-réalité en France.

Lors de la saison précédente, les images de plusieurs candidats, très amaigris, faute d'avoir réussi à gagner leur nourriture, avaient suscité un début de polémique sur les dangers potentiels de l'émission.

En mai et août 2009, deux candidats de la version bulgare et de la version pakistanaise de ce jeu d'aventures avaient trouvé la mort (crise cardiaque aux Philippines, noyade en Thaïlande). Preuve que ces émissions de divertissement ne sont pas sans risques pour la santé de ceux qui y participent.

En février, Alexis Coquet, l'un des entraîneurs du programme "Splash : le grand plongeon", a lancé un...

2013年2月8日星期五

Jacques Vergès - Wikipédia

 

Jacques Vergès

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Jacques Vergès

Description de cette image, également commentée ci-après

Jacques Vergès au théâtre de la Madeleine à Paris (2008).

Données clés

Naissance
5 mars 1925 (1925-03-05) (87 ans)
Ubon Ratchathani, Drapeau de Thaïlande Thaïlande

Nationalité
Drapeau : France Française

Profession
Avocat

Activité principale
Écrivain

Formation
Faculté de droit

Famille
Raymond Vergès (son père)

Paul Vergès (son frère)

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Jacques Vergès est un avocat français[1], né d'un père réunionnais et d'une mère vietnamienne le 5 mars 1925 à Ubon Ratchathani au Siam[2] (actuelle Thaïlande). Il est célèbre pour ses convictions anticolonialistes, pour son passé d'ancien résistant, et pour avoir défendu des personnes ayant commis des crimes particulièrement graves, tel que l'auteur de crimes contre l'humanité, Klaus Barbie lors de son procès à Lyon en 1987.

Sommaire

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Enfance et adolescence[modifier]

Fils de Pham Thi Khang, institutrice vietnamienne, et du docteur Raymond Vergès, consul de France à Ubon Ratchathani (Siam), Jacques Vergès est le frère jumeau de l'homme politique Paul Vergès.

À compter de la mort de leur mère survenue alors qu'il a trois ans, il vit à la Réunion, où une partie de ses ancêtres sont établis depuis la fin du XVIIe siècle et effectue parfois depuis cette île quelques brefs séjours à Madagascar. La famille s'installe d'abord à Saint-Denis, puis à Hell-Bourg et enfin à Saint-André.

Famille Vergès


Raymond Vergès
18821957

Jacques Vergès
1925

Paul Vergès
1925

Françoise Vergès
1952

Laurent Vergès
19551988

Pierre Vergès
1958

Il est sensibilisé très tôt à la politique : à l'âge de douze ans, il participe avec son frère à un grand défilé du Front populaire qui le marquera, au Port. Sa jeunesse est en outre l'occasion de fréquenter de futurs dirigeants. Enfant, il a pour camarade de classe la future épouse de l'homme politique Pierre Lagourgue. Plus tard, il est scolarisé au lycée Leconte-de-Lisle dans la même classe que Raymond Barre, à qui il dispute la place de premier.

Il obtient son bac à seize ans et sa première année de droit l'année suivante. Il quitte la Réunion à 17 ans et demi pour s'engager dans la Résistance en 1942 puis passe en Angleterre, où il s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) le 22 janvier 1943. Plusieurs fois médaillé, il se bat notamment en Algérie, au Maroc, en Italie puis en France avec le grade de sous-officier. Il reste toujours profondément gaulliste et attaché à la personne du Général, on parle même de gaullo-communisme pour le qualifier idéologiquement. Il ne revient à la Réunion en voyage qu'en 1961 puis 1984.

Engagement politique[modifier]

Arrivé à Paris, Jacques Vergès adhère en 1945 au Parti communiste français. Il est élu en 1950, à Prague, membre du bureau du Congrès de l'Union internationale des étudiants comme représentant de la Réunion et non de la France [3], ce qui lui vaut quelques remarques du PCF . En 1952, il devient secrétaire du mouvement, où, sous l'impulsion du soviétique Alexandre Chélépine, futur chef du KGB, il pousse les feux de l'anticolonialisme. Il reste sur place jusqu'en 1954. Il y obtient sa deuxième année de droit.

De retour en France, il obtient sa troisième année en 1955. La même année, il s'inscrit au Barreau de Paris après avoir passé le CAPA. L'année suivante, il se présente au Concours de la Conférence du barreau de Paris, appelé aussi Concours de la Conférence du stage où il rencontre Edgar Faure et Gaston Monnerville, entre autres.

Dans les années 1950, il fait connaissance avec les futurs chefs khmers rouges Saloth Sâr (plus connu ensuite sous le nom de Pol Pot) et Khieu Samphân, dont il admet avoir « participé, dans un certain sens, à la politisation »[4].

Le jeune avocat anticolonialiste demande alors au PCF et au PSU de s'occuper d'affaires en Algérie. Il milite alors pour le FLN et défend leurs combattants (en prenant "Mansour" comme nom de guerre[5]), dont l'emblématique Djamila Bouhired, qui avait été capturée par les paras français, torturée puis jugée et condamnée à mort pour attentats à la bombe en Algérie notamment au Milk-Bar (5 morts, 60 blessés dont beaucoup de civils), sa cliente devient pour quelques années son épouse et ils ont deux enfants, Meriem et Liess Vergès (dont Fatima Nur Vergès-Habboub, sa petite fille venant de Meriem). Il quitte le PCF en 1957.

À l'indépendance de l'Algérie en 1962, Jacques Vergès s'installe à Alger et devient le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères. Il fonde alors une revue tiers-mondiste financée par le FLN, Révolution africaine. Jacques Vergès rencontre Mao Tsé-Tsoung en mars 1963 et se rallie très rapidement aux thèses maoïstes. Il est alors destitué de ses fonctions et doit rentrer à Paris. Au mois de septembre, il crée une nouvelle revue, Révolution, qui est alors le premier journal maoïste publié en France. En 1965, la destitution du président Ben Bella permet à Jacques Vergès de rentrer en Algérie. Il met fin alors à la revue Révolution. Il est avocat jusqu'en 1970 à Alger.

En janvier 2008, il apporte son soutien en personne à Tomislav Nikolic, dirigeant nationaliste du Parti radical serbe[6].

En décembre 2010, il se rend en Côte d'Ivoire avec Roland Dumas apporter son soutien à Laurent Gbagbo dont il est l'avocat, à la suite de l'élection présidentielle et la reconnaissance d'Alassanne Ouattara comme Président par la communauté internationale. Il est cependant écarté de la défense de l'ancien président et de son épouse, vraisemblablement pour avoir fait preuve de légèreté lors de son déplacement à Abidjan le 6 mai 2011 pour assister à la première audition de Laurent Gbagbo[7]. Il fut refoulé à l'aéroport pour n'avoir pas été au bénéfice d'un visa en règle[8]. Il aurait néanmoins touché 100 000 € avec Roland Dumas pour avoir assuré la défense politique de Laurent Gbagbo jusqu'à son arrestation[9], laquelle a compris la publication d'un livre, Crimes et fraudes en Côte d'Ivoire[10].

En mai 2011, il se rend à Tripoli avec Roland Dumas et s'y porte volontaire pour soutenir une plainte des familles des « victimes des bombardements de l'OTAN » contre le président Nicolas Sarkozy, dont le pays participe aux opérations de la coalition internationale en Libye. Il y dénonce une « agression brutale contre un pays souverain », et affirme qu'il serait prêt à défendre le colonel Mouammar Kadhafi au cas où il serait jugé par la Cour pénale internationale[11].

La disparition[modifier]

De 1970 à 1978, Jacques Vergès disparaît. Il a toujours entretenu le mystère sur cette période.

Aux journalistes qui lui demandaient s'il était au Liban, à Moscou ou s'il travaillait pour les Khmers rouges chez Pol Pot, au Cambodge, il a répondu qu'il était « très à l'est de la France » et « avec des amis qui sont encore vivants, dont certains ont des responsabilités importantes ». « Les évènements, ajoute-t-il, que nous avons vécus ensemble sont connus. C'est notre rôle qui ne l'est pas ; non pas réellement le mien, qui fut modeste, mais le leur. Il ne m'appartient pas d'en parler[12]. » Bernard Violet, un de ses biographes controversés, avance une affaire de gros sous au Katanga (qui n'est cependant pas « très à l'est de la France »). Le juge Thierry Jean-Pierre, qui a écrit un livre sur les frères Vergès, argue d'une fuite en avant : « À l'époque, il est mal. Michel Debré veut sa peau, et le Mossad veut le tuer, car il défend des Palestiniens. Il part du jour au lendemain, en Asie, agent des services secrets chinois. Ils l'utilisent au Cambodge et au Viêt Nam ». Dans le documentaire L'Avocat de la terreur, de Barbet Schroeder, il reconnaît avoir été ponctuellement présent à Paris de manière clandestine pendant cette période. Le cinéaste retient également la thèse d'un problème financier personnel comme seule cause de sa disparition.

Carrière d'avocat[modifier]

Le premier dossier que Jacques Vergès a géré en tant qu'avocat concerne la Sonacotra. Il s'engage dans une défense de rupture (appelée aussi stratégie de rupture, l'accusé se fait accusateur, considère que le juge n'a pas compétence ou que le tribunal n'a pas la légitimité, prend l'opinion à témoin), plutôt que ce qu'il appelle la « défense de connivence » qui était classiquement plaidée. La défense de rupture se distingue également de la « présence offensive » développée par Bernard Ripert. Depuis, au carrefour du politique et du judiciaire, Jacques Vergès a associé son nom à de nombreux procès médiatisés, notamment ceux des personnalités suivantes :

Il apparaît souvent mis en scène dans son bureau en bois de fer, véritable bric-à-brac décoré de nombreux objets africains et notamment de lithographies de Louis-Antoine Roussin. Il est par ailleurs collectionneur de jeux d'échecs.

Jacques Vergès - Wikipédia