2013年11月22日星期五

Cinq raisons de regarder « Comme un chef » - lavenir.net

 

Cinq raisons de regarder « Comme un chef »

Six jeunes cuisiniers passionnés dans les cuisines de grands restaurants.

Six jeunes cuisiniers passionnés dans les cuisines de grands restaurants.

RTBF

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6 jeunes issus des écoles hôtelières de chez nous, 6 chefs étoilés : la saison 3 de «Comme un chef» peut commencer. Une énième émission de cuisine? Oui, mais celle-là, elle n’est pas comme les autres. On vous dit pourquoi.

1. Des petits jeunes d’ici
Comme pour ses deux premières saisons Comme un chef est allé recruter dans les écoles hôtelières de Wallonie et de Bruxelles. On verra six jeunes fortes personnalités plutôt douées.

2. Des chefs accessibles

Cinq chefs étoilés belges et un français qui ouvrent grand leurs cuisines, ce n’est pas banal. «Tous les chefs ont été très accueillants avec nous, raconte Kevin, le candidat namurois. Ils ont un côté humain qui désacralise un peu le chef étoilé. Comme le chef du restaurant de Megève, Le flocon de sel qui a trois étoiles… C’est quand même le Graal en cuisine! On a fait à manger à ses enfants, on est allés boire des verres chez une amie à lui… Je ne pensais pas que l’accueil serait si chaleureux…»

3. C’est instructif

«Leurs acquis sont tels qu’on a dû corser les épreuves», assure Candice Kother, la coach des candidats. Alors ça nous promet de belles démonstrations.

4. C’est du Belge

Lors des 7 émissions, on voyagera partout en Wallonie et à Bruxelles, (ainsi qu’à Megève) où les candidats cuisineront dans les restos, mais aussi dans nos jolis paysages, urbains, à bord d’un bus touristique, ou complètement champêtres, dans un pré enneigé ou au bord de la Semois.

5. C’est positif

«On n’est pas concurrents, on est une équipe», dit Geoffrey. Ici, pas de jury (gratuitement) cassant, pas d’élimination directe… Mais des candidats qui accumulent des points. Les trois meilleurs seront en finale avec à la clé  : un an de contrat au Comme chez soi.

Cinq raisons de regarder « Comme un chef » - lavenir.net

�果日�- �放下你手中的花生 - 高慧然



請放下你手中的花生 - 高慧然

王維基是誰?我只知道他是電視發牌事件的受害者。相信王維基從不打算成為悲劇英雄,他只想做他的生意人,在這個曾經允許人們做夢的地方做他的電視夢。電視夢碎,王維基的噩夢卻剛剛開始,相信繼「性侵犯疑案」後,更多的黑材料陸續有來,視乎他是否識時務。

不敢置信香港會變得這麼齷齪,連在中國都不大容易見得到的用詞居然在香港見到,恍惚間,還以為自己在看描述文革歷史的文章。一個城巿墮落起來,速度之快,令人措手不及。王維基是個甚麼樣的人跟這個城巿的人有甚麼關係?他無端失去本應屬於他的牌照,他是受害者,政府需要清清楚楚向大眾交代王維基失牌照的真實理由,作為受害者,王維基卻無需證明他是完美無缺的人。香港人除了三色台台慶日熄機,還得學會向這些八卦新聞say no。如果你繼續剝花生,今天發生在王維基身上的事,明天同樣會發生在你身上。

吳志森用電郵方式公開跟女兒討論移民問題,從不打算移民的他,眼見香港墮落速度之快,開始動搖了,但他的九零後女兒卻拒絕移民,她相信香港人有責任讓香港變得美好,而不是放棄與逃避。願望很美好,只怕是一廂情願。看看今天中國人的命運,就知道一腔熱血無法力挽狂瀾。


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�果日�- 台�之光 - 梁文道



台灣之光 - 梁文道

在我認識的所有朋友當中,台灣作家唐諾一定是最出色的讀者。所謂出色,指的是他讀得那麼細緻、用心,有耐性,而且居然還能保持敏銳,於是在密密麻麻的文字之中不斷讀出會心的新見。所以每次看他引述一些我也讀過的作品時,我總會懷疑自己到底有沒有讀過那篇文章那本書;為甚麼那麼有意思的一句話,我好像從來沒見過似的?這麼有味道,值得咀嚼再三的一段話,我怎麼可能沒印象呢?


例如米蘭.昆德拉的《帷幕》,原來提出過這麼一對好玩的概念:「大國族的鄉巴佬氣和小國族的鄉巴佬氣」。昆德拉解釋道:「大國族常常會排斥歌德的『世界文學』觀念,因為他們自己的國別文學在他們看起來已足夠豐富,所以對於其他地方的文學作品提不起興趣。」「小國族對於『大背景』視而不見的理由正好相反:他們對世界文化相當尊崇,可是這個文化在他們看來是個陌生的東西,像頭上的天一樣遙遠,一樣不可接近,是個與國族文學沒有太大關聯的理想現實。小國族常會訓誨他的作家,說他們只隸屬於自己的國族。……又因為小國族經常遭遇攸關存亡的險境,所以這些國族很容易便能推銷自己的態度,好像在倫理道義上絕對站得住腳」。


我在唐諾的〈那位從紐約找上門來的NBA迷〉裏重新發現了昆德拉這段話,而這段話對今天的香港、台灣和大陸而言,又是多麼地現實呀。


還記得林書豪嗎?唐諾摘錄昆德拉,其實是要談林書豪以及台灣的林書豪熱。「林書豪的神級表現」,當時的報刊網站評論最愛如此形容他去年在紐約那幾場爆發(當然,『神級』已經是個被當代中文用到完全失去神級意義的詞彙)。問題是林書豪到底有沒有那麼神呢?且不看他今日在火箭隊的浮沉,資深且冷靜的NBA球迷唐諾早在去年便指出了,那得看你把他放在甚麼背景下來衡量。如果抬出張伯倫、「小鳥」、「魔術」甚至佐敦,未免太過尷尬。但假如不管世界,單看小背景,那就可以暢快地驕傲了。


因為「小背景依循的是國族歷史而非真正的籃球技藝籃球成就,他們靠歷史記憶過活,卻同時是記憶的重度偏食者,依每天三餐的時間頻率挑揀記憶、修改記憶並加熱烹調記憶。」這種任意扭曲記憶的球迷,唐諾稱之為「籃球的國族主義者」,一種小國的鄉巴佬。


(說「小」之一)



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