Le prince Laurent a critiqué son père le roi Albert II, son oncle le roi Baudouin et son frère le roi Philippe dans une interview.
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Le roi Philippe désire néanmoins poursuivre sa collaboration avec lui, a indiqué le palais. Ses missions ne changent pas. Les déclarations du prince ont constitué une surprise.
© Fournis par Le Soir
« Le prince Laurent a quelque peu égratigné son père le roi Albert II, son oncle le roi Baudouin et son frère le roi Philippe dans une interview accordée jeudi à La Dernière Heure et à La Libre Belgique. Le roi Philippe désire néanmoins poursuivre sa collaboration avec lui », a indiqué le palais. « Ses missions ne changent pas. Les déclarations du prince ont constitué une surprise ».
Le palais déplore ces déclarations, et affirme que des efforts sont pourtant réalisés afin d’intégrer le prince Laurent. Sous le règne d’Albert II, son fils Laurent avait effectivement été mis sur le côté, indiquent des sources proches du palais. Soulignant qu’il peut désormais représenter le roi et est également ambassadeur spécial de la FAO (l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture).
«Ma famille, c’était la Stasi»: le Roi garde confiance en le prince Laurent
Le prince Laurent: «Avec ma famille, c’était la Stasi»
Rédaction en ligne
Mis en ligne jeudi 9 avril 2015, 17h32
Le frère cadet du roi Philippe a déclaré ce jeudi n’avoir jamais été soutenu par sa famille.
Le prince Laurent, frère cadet du roi Philippe, a lancé jeudi une virulente charge contre sa famille, qu’il a comparée à la Stasi et accusée d’avoir « saboté » ses activités professionnelles.
« Ma famille ne m’a jamais soutenu. Cela a commencé avec mon oncle, le roi Baudouin. Puis avec mon père, Albert II. Avec eux, c’était la Stasi », a déclaré à la RTBF le prince Laurent, en faisant allusion à la police politique de l’Allemagne de l’Est.
« Aujourd’hui, j’ai l’impression que ça continue avec mon frère, le roi Philippe. Leur erreur : avoir accepté un entourage qui voulait me nuire et m’empêcher de travailler », a-t-il ajouté, selon le texte d’une interview téléphonique diffusé par la chaîne.
Des propos qui interviennent alors que le prince Laurent tente de sauver deux sociétés auxquelles son nom est associé.
A lire : Le prince Laurent à la rescousse de ses deux sociétés
Le prince Laurent, âgé de 51 ans, a toujours eu du mal à trouver sa place au sein de la famille royale, dont il est depuis sa prime jeunesse considéré comme « l’enfant terrible », en raison notamment de ses nombreux excès de vitesse et de déclarations iconoclastes. Depuis l’abolition de la loi salique en 1991, il n’a fait que reculer dans l’ordre de succession au trône, dont il occupe actuellement la 11e place.
Des fréquentations mal venues
Le prince, marié et père de trois enfants, a tenté de développer des activités dans la protection de l’environnement et le bien-être animal, ses deux passions.
Mais des projets environnementaux montés avec l’un des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ou en République démocratique du Congo (RDC), sans l’aval du gouvernement, lui ont valu un sérieux rappel à l’ordre, une mise à l’écart temporaire de toute activité officielle en 2011, et une diminution de sa dotation. Laurent avait alors déjà critiqué l’entourage de son père, le roi Albert II.
Le prince Laurent à la rescousse de ses deux sociétés
Belga
Mis en ligne jeudi 9 avril 2015, 7h08
Les sociétés Cerbux Invest et REC Arlon 67 connaissent de grandes difficultés financières.
Le prince Laurent met les bouchées doubles pour sauver deux sociétés auxquelles son nom est associé : Cerbux Invest et REC Arlon 67, toutes deux propriétaires de la Maison des énergies renouvelables à Bruxelles, lit-on dans la Libre Belgique et la Dernière Heure.
Selon l’administrateur de deux structures, la situation est « difficile » avec une dette de plus de 960.000 euros pour REC Arlon 67 et de 1,7 million pour Cerbux Invest. Mais, ces dettes ne sont pas problématiques en soi puisqu’elles concernent des amortissements à long terme. Les problèmes qui touchent ses sociétés ont une autre origine.
« En date du 1er avril 2014, lit-on dans les annexes du bilan 2013 de REC Arlon 67, le locataire principal de notre bâtiment, L’ASBL Erec, s’est placé en autoliquidation en dénonçant le bail de longue durée qui nous lie ».
Le plan financier des deux sociétés s’est ainsi effondré puisqu’il fut construit en grande partie sur un bail de 27 ans conclu avec L’ASBL Erec. Erec qui était une coupole européenne d’opérateurs spécialisés dans les énergies renouvelables dénonçait un loyer trop cher, d’environ 700 euros pour 10 m2 de surface.
Le prince cherche « activement » des locataires pour la Maison des énergies renouvelables.
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