2014年2月19日星期三

"La crise se fait sentir sur la foire" - 7SUR7.be

 

Si le nombre de forains ne tend pas à diminuer en Belgique, ceux-ci notent une nette différence en matière de tendances de consommation sur les foires, explique Anthony Mastrovalerio, président pour la Région wallonne de l'Union des Industriels Forains Belges, à la suite de l'action de blocage par des camions de forains survenue mercredi matin à Binche.

"On ressent surtout la crise depuis début 2013", poursuit-il. "La manière de dépenser du public n'est plus la même. On remarque qu'aujoud'hui, les enfants doivent choisir entre une attraction ou l'autre, ce qui n'est pas le cas quand tout va bien. Les parents sont plus sélectifs." Même tendance au niveau des gourmandises vendues. "Les gens partagent un sachet de frites, un paquet de croustillons ou demandent que l'on coupe un hot-dog en deux."
Selon Anthony Mastrovalerio, l'évolution des prix à la hausse sur les foires est inévitable, "car c'est là-dessus que nous répercutons nos frais", qui augmentent chaque année. Le coût d'un emplacement atteint ainsi "500 euros du mètre sur les trois plus grandes foires du pays", que sont Anvers, Bruxelles et Liège.
L'endroit des fêtes foraines reste aussi primordial. "A Tournai, la foire ne se déroule plus sur la Grand-Place depuis 15 ans, ce qui a fait chuter sensiblement le chiffre d'affaires, alors qu'elle n'a été déplacée que de 500 mètres".
Quant à la baisse de fréquentation, que les forains remarquent, ils l'imputent principalement à "la crise, pas aux phénomène des fêtes foraines", car elles restent partie intégrante "du folklore et des traditions".
Pour le président, supprimer des foires serait donc "le bouquet", car "environ 1.500 personnes vivent de ce métier en Belgique et avec eux, toute une famille".

"La crise se fait sentir sur la foire" - 7SUR7.be

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