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Prise de contact: BMW i3
Moins avant-gardiste qu'il n'y paraît
28.11.2013
Gert Verhoeven
BMW joue sa nouvelle carte, l'i3 électrique construite de manière radicalement différente que tout autre électrique. Son châssis est en carbone, ce qui la rend très légère, et sa transmission entraîne les roues arrière. Noblesse oblige.
La voiture rompt avec le concept classique de l'automobile tel que nous y sommes habitués, avec par exemple une ceinture de caisse à la brisure très marquée et des portes arrière à ouverture antagoniste. L'absence de montant B facilite l'accès aux places arrière, par contre on ne peut ouvrir les portières postérieures que si les antérieures sont ouvertes. Les vitres arrière ne sont pas ouvrantes.
Pari risqué?
A bord, les infos sont dispensées par un excellent écran. Ah oui: et le bois de la planche de bord est Made in Belgium! Mais le plus important est de savoir comment roule l'engin. Car BMW a parié gros avec un véhicule très particulier et veut prouver qu'ils osent la différence. Se mettre en route avec une i3 demande un peu d'habitude, car tous les organes de commande sont regroupés sur le levier situé à droite du volant. C'est là qu'on trouve le bouton de démarrage, le bouton P (pour parking) et la molette par laquelle on choisit entre D (marche avant) et R (marche arrière).
Frein moteur
Dès les premiers mètres, on remarque que l'i3 est particulièrement vive. Les 170 ch se montrent instantanément présents et se jouent du poids raisonnable de 1.270 kg, soit 200 bons kilos de moins qu'une Nissan Leaf. Si la voiture accélère très franchement quand on pousse le pied droit, elle freine tout aussi fort dès qu'on le relève, au point que les feux stop s'allument. Ce qui représente une sorte de paradoxe avec la promesse du "Freude am fahren" (le plaisir de conduire, slogan de BMW), car on l'impression qu'une main géante invisible vient subitement retenir la voiture. Et c'est la même chose si on est au milieu d'un virage, ce qui me fait me demander ce qu'il se passe lorsqu'on lâche les "gaz" sur route humide, voire glissante. Si au contraire on accélère à fond en virage, l'ESP intervient et tue dans l'œuf toute velléité sportive, sa mission étant d'éviter le survirage. Et ce garde-fou électronique ne peut pas être déconnecté.
115 km
Et puis il y a l'amortissement. La voiture n'étant pas bien lourde, on s'attendrait à un filtrage en douceur. Mais voilà, les jantes 19'' (en série) en décident autrement. La seule alternative proposée par BMW sont des 20''. Bref, une Série 1 chaussée en 17'' avec pneus Runflat semble subitement très confortable. Avec des batteries pleinement chargées, on atteint dans la vraie vie une autonomie de quelques 115 km. BMW a équipé la voiture d'un mode Eco Pro qui, en limitant les performances de la clim et du chauffage, permet de gagner encore une dizaine de kilomètres. En mode Eco Pro +, les sièges chauffants sont carrément désactivés et la puissance moteur est réduite. Avec cela et beaucoup de bonne volonté, on arrive à 135 km.
i3 ou Leaf?
La question qui apparaît donc est: quelle est la plus-value d'une structure en carbone et d'un design venu de l'espace? Car en pratique, l'i3 ne fait guère mieux qu'une Nissan Leaf dont l'autonomie est sensiblement supérieure. Une i3 est facturée juste un peu plus de 35.000€. La version à Range Extender (moteur essence) arrivera plus tard. BMW propose par ailleurs la formule de location pour clients professionnels eCover, au prix de 699€ par mois hors taxes. Via le programme 360°, le client peut alors disposer occasionnellement d'une voiture thermique, pour partir en vacances par exemple. Le souci, c'est qu'il faut la réserver des mois à l'avance. Ce qui n'est donc pas une solution pour les soucis ponctuels…
Rapport: BMW au Salon de Bruxelles 2014 - Palais 7
Festival de nouveautés !
20.01.2014
Stephane Halleux
A moins d’avoir fait un aller-retour éclair à Detroit, vous avez toutes les chances de faire partie des premiers Européens à admirer quatre nouveautés majeures chez BMW : la Série 2, la Série 4 Cabrio, la M4 et la M3. Tout ça sans parler des premières belges !
BMW prouve qu’il tient une forme olympique en sortant l’artillerie lourde à Bruxelles. Une semaine après avoir levé le voile sur ces quatre nouveaux modèles au North American International Auto Show de Detroit, le constructeur allemand en offre la primeur européenne au public belge.
BMW dédouble ses gammes. La Série 2 remplace ainsi la Série 1 Coupé alors que la Série 4 Cabrio succède à la Série 3 Cabrio. La Série 2 affirme son identité sportive en se différenciant de la Série 1 par sa silhouette allongée et le recours aux mécaniques TwinPower Turbo les plus puissantes dont le nouveau 2 litres essence de 184 chevaux (220i).
M3 et M4
Porte-à-faux courts mais dimensions en hausse, la Série 4 Cabrio se distingue nettement de sa devancière. Le soin apporté à l’aérodynamique se marque par des détails comme les ouïes derrière les roues avant. Les mécaniques essence (428i et 435i) et diesel (420d) affichent des puissances un éventail de puissance allant 184 à 306 chevaux.
Trônant fièrement au centre du stand BMW, les nouvelles M3 et M4 offrent le choix à l’amateur de sportives : berline ou coupé. Elles délaissent le V8 de la génération précédente pour un six cylindres en ligne biturbo de 431 chevaux et 550Nm. Un moteur plus compact, plu puissant (+ 11 ch) et plus frugal mais qui, sur le papier, aura du mal à faire oublier la sonorité du gros V8.
Le succès de sa gamme X ne cessant de grandir, BMW songe à l’avenir avec son concept X4 présenté en novembre dernier à Los Angeles. Proche d’une version de production, ce concept reprend la recette du X6 pour l’appliquer à la gamme inférieure. Ce X4 se différencie du X3 par une face avant retravaillée, un ligne de toit plongeante et une male arrière s’inspirant du X6.
Au milieu des séduisantes nouveautés à moteurs thermiques, la BMW i3 parvient néanmoins à attirer l’attention. D’abord par son design novateur. Ensuite pour son mode de propulsion 100% électrique qui intrigue avec ses 170 chevaux et 250 Nm. Deux cents exemplaires ont déjà trouvé preneur en Belgique et au Luxembourg. Et la gamme i de BMW comptera bientôt une supercar i8 dont le concept est à découvrir au Heysel.
En tant que partenaire de l’équipe nationale de football, BMW profite du salon pour célèbrer la qualification de nos Diables au Mondial 2014. L’importateur propose une Série 1 Red Devils Edidtion à la dotation avantageuse (jantes sport, feux antibrouillard, pack connectivity…).
Enfin, si vous montrez patte blanche, vous pourrez accéder à une « black box » pour découvrir une primeur supplémentaire. Mais on ne vous a rien dit, bien sûr .
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