2015年9月1日星期二

Ohlala : le site sulfureux qui dérange

 

Ohlala : le site sulfureux qui dérange

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Il y a 12 heures

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Le Parisien: Le site compte parmi ses membres de nombreux clients français.© Le Parisien Le site compte parmi ses membres de nombreux clients français.

« Rencontrez une superbe femme ? Payez pour un rendez-vous. » Voilà le slogan d'Ohlala, un site allemand qui fait polémique depuis son lancement mi-août. Si l'on en croit la page d'accueil, l'idée est de mettre en contact les amateurs de relations épicées par le biais de la géolocalisation. Pour l'instant, seules les femmes peuvent « vendre » leurs services. Cette future application pour smartphones se veut une sorte d'Uber du sexe, si l'on en croit la presse d'outre-Rhin. En test à Berlin, ce « service » sera bientôt disponible dans toute l'Allemagne.
Le cerveau de cette nouveauté sur le marché du sexe a 28 ans et se nomme Pia Popenreiter. « Ce n'est absolument pas de la prostitution, c'est un site de dating qui met en contact les gens qui souhaitent avoir des rencontres de qualité et payer pour cela. Nous ne faisons pas d'argent là-dessus. Une fois les membres connectés, ils définissent eux-mêmes la nature de leur relation », se défend la créatrice, jointe au téléphone. La nuance peut paraître subtile pour un Français, car la prostitution est légale en Allemagne, sa promotion est en revanche punie par la loi. Elle n'en est pas à son coup d'essai. L'an dernier, elle avait lancé une application appelée  Peppr, qui mettait en contact escort-girls et clients, mais qui a capoté en raison des récriminations des utilisateurs et d'une forte polémique, déjà... « Peppr a prouvé qu'il y avait un marché, on teste autre chose avec Ohlala », précise Pia. Des profils présents sur Peppr ont déjà basculé sur Ohlala... Selon cette diplômée en gestion d'entreprise et en éthique des affaires, le retour d'expérience permettra de définir les moyens et de monétiser l'application. « Cela pourrait être par un système d'abonnement classique. En attendant, cela fonctionne plutôt bien. Nous avons plusieurs milliers d'inscrits, et d'ailleurs pas mal de France, qui sont sûrement venus par curiosité », livre-t-elle. Précision, le service n'est pas disponible de ce côté du Rhin. « Si c'est une application qui cache de la prostitution, comme Sugar Daddy (un site américain qui mettait en contact des étudiantes avec des hommes plus âgés pour les sponsoriser), c'est carton rouge immédiat ! Si c'est seulement une application de rencontres, comme Tinder, on n'y est pas opposé. Il faut lutter contre la prostitution elle-même, pas ses moyens », explique Claire Serre-Combe d'Osez le féminisme, et qui a déjà entendu parler de cette application sulfureuse. Une odeur de soufre qui pourrait ne pas plaire au très puritain Apple, qui n'a pas encore autorisé l'application.
Un sérieux coup de frein potentiel au projet de Pia Popenreiter.

Ohlala : le site sulfureux qui dérange

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