"10 ans pour m'avoir immolée, ce n'est pas assez!" - lameuse.be

 

"10 ans pour m'avoir immolée, ce n'est pas assez!"

Le corps de Danièle est criblé de brûlures qui la font encore souffrir aujourd’hui. Laura baudoux

Compléments d'informations

• La Meuse en PDF
• Dalhem: 10 ans de prison contre l’homme qui a immolé sa compagne

Dans un émouvant entretien accordé à La Meuse, Danièle (43) n'accepte pas que son bourreau n'écope que de 10 ans de prison pour l'avoir immolée; "Lui pourra refaire sa vie, moi je suis condamnée à souffrir!"

Damien Malvetti

Publié le 01/09 à 11h17

Les faits s'étaient déroulés à Dalhem le 20 février 2010. Le prévenu, Frédéric Twardon (21 ans) s'était emparé d'une bouteille d'alcool à brûler et avait aspergé sa compagne, Danièle (43 ans), qui venait de lui annoncer leur rupture. La dame avait pris feu car elle tenait un briquet qu'elle allumait régulièrement par des gestes nerveux et répétitifs.

Sérieusement brûlée, elle avait été plongée dans un coma artificiel durant un mois et a gardé des séquelles physiques importantes. À sa sortie de l'hôpital, elle avait cohabité quelques semaines avec le prévenu qui lui avait alors imposé des relations sexuelles assimilées à de la torture car l'état de faiblesse de la victime ne lui permettait pas de s'y opposer.

Initialement poursuivi pour tentative d'assassinat, le prévenu a été condamné pour tentative de meurtre et faits de torture à une première peine ferme de 7 ans de prison. Pour les faits de viol, il a écopé d'une seconde peine de 3 ans avec sursis pour moitié. Le prévenu, incarcéré quelques mois après les faits, doit donc encore purger une peine de 8 ans et demi de prison... dont il pourrait ne faire que le tiers.

“ Je suis vraiment sous le choc ”, s'indigne Danièle, la victime dans un entretien paru dans la Meuse ce jeudi.“ Dix ans de prison, c'est bien peu par rapport aux tortures et à la souffrance qu'il m'a infligées. Mon corps est criblé de brûlures qui me font atrocement souffrir. Tous les gestes de la vie quotidienne me font mal, le chaud, le froid. Je ne sais plus rien faire... Et déjà avant le drame, il avait levé la main sur moi à plusieurs reprises. Mais j'avais préféré garder le silence pour me protéger car il menaçait de me cramer ou de faire du mal à mes chevaux si je parlais ou si je portais plainte.”

"On me dit que je devrais heureuse d'être en vie, mais personnellement, j'aurais préféré qu'il ne me rate pas. Les choses auraient été plus simples..." conclut-elle.

Retrouvez l'interview complète dans la Meuse en PDF

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brigadier

- Le 01/09 à 11h15

@ pipolina,même si c'est vrai que vous comme moi,ne sommes pas d'accord avec les ménages dont les écarts d'âges sont aussi grands,nous ne pouvons pas juger c'est la vie de ceux qui l'ont choisie,je pense que j'aurais de la peine si cela serait arrivé à 1 de mes enfants,mais cela na rien avoir avec le fait qui est en cause içi

brigadier

- Le 01/09 à 11h07

je ne vois plus le commentaire de "crip100",si il a été enlevé , impecc

PIPOLINA

- Le 01/09 à 11h04

elle 43 et lui 21 ans .....elle a rien dans sont cerveau non + celle la sa peu etre sont fils .....

brigadier

- Le 01/09 à 11h02

je pense qu'elle n'aurait plus jamais dû avoir de contact avec ce "diable" par contre , le commentaire de "crip100" n'a pas sa place là ou il est,désolé vraiment de l'humour NOIR quand a la justice plus c'est grave,moins on est condamné

Mr_Noir

- Le 01/09 à 10h49

Rien d'étonnant,la justice ne fait que porter son nom c'est pas nouveau. La publicité en rose dans la meuse ne serait-elle pas mal placée ? "Magie du feu" mouais..crisp100---> quel humour,je viens d'uriner sur mon siège.

fifi

- Le 01/09 à 10h46

Elle a continué à cohabiter avec lui à sa sortie de l'hôpital.Quel courage.

Hicks

Le 01/09 à 10h42

Une pub qui commence par "magie du feu" sur la même page, c'est vraiment très fort. Fallait oser :-)