2013年2月18日星期一

Castelnaudary. Laurent Spanghero veut sauver l'entreprise qu'il a fondée - Grand Sud : LaDépêche.fr

 

欧洲“马肉丑闻”继续发酵 已波及至少12国

国际时事中国新闻网 [微博] 2013-02-15 07:59

中新网2月15日电 据英国广播公司(BBC)网站消息,法国政府指责法国肉类加工厂Spanghero故意把马肉贴上牛肉的标签出售,并且宣布已经暂时吊销了这家公司的营业执照。

法国政府表示,有关调查仍在继续。但 Spanghero 否认受到的指控,声称坚信自己经手的是牛肉。

欧洲目前发生的以马肉冒充牛肉的事件继续发酵,已经影响到至少12个欧洲国家。

法国 Spanghero 公司从罗马尼亚进口肉类,然后转售给在卢森堡生产冷冻即食快餐的 Comigel 公司。

法国消费者事务部长哈莫说,来自罗马尼亚的马肉在离开罗马尼亚时明确地贴着马肉的标签,但是后来被改成了牛肉标签。

哈莫说,调查显示,第一次把来自罗马尼亚的马肉贴上“牛肉”标签的是 Spanghero 公司,没有理由怀疑最初提供马肉的罗马尼亚屠宰场的诚信。

法国政府认为,上述欺诈行为持续了6个月时间,大约涉及750吨肉。

就在 Spanghero 公司断然否认上述指称的同时,就同一事件展开调查的英国警方逮捕了两家屠宰场的三名男子,其中两名男子来自威尔士的一家屠宰场,一名男子来自英格兰的约克郡。这两家屠宰场也否认自己有过任何以马肉假冒牛肉的行为

Publié le 17/02/2013 06:56

Castelnaudary. Laurent Spanghero veut sauver l'entreprise qu'il a fondée

Laurent Spanghero, hier matin,  s'apprêtant à rencontrer le maire Patrick Maugard./Photo DDM, Gladys - Tous droits réservés. Copie interdite.

Laurent Spanghero, hier matin,  s'apprêtant à rencontrer le maire Patrick Maugard./Photo DDM, Gladys ()

Laurent Spanghero, hier matin, s'apprêtant à rencontrer le maire Patrick Maugard./Photo DDM, Gladys

«L'entreprise est morte, voilà ce que ça veut dire», avait confié, en larmes à la Dépêche du Midi, Laurent Spanghero à l'annonce par Benoît Hamon du retrait des agréments à la SA Spanghero. L'aîné des Spanghero, le patriarche solide comme le roc, était abattu, pleurait pour le nom sali de sa famille, pour cette entreprise qu'il a fondée et dirigée, pleurait pour ces 300 emplois menacés. Il confie ne plus dormir, n'a même plus le temps de manger mais l'homme combatif reprend le dessus. «Je suis en colère, je vais me battre», confiait-il, hier matin entre des visites au maire de Castelnaudary Patrick Maugard et au préfet de l'Aude, avant «un rendez-vous très important», à 15 heures. Celui qui s'est fait tout seul, a retrouvé, dans cette rage, la force de se battre.

«Aujourd'hui, le seul combat qui vaille, c'est de sauver l'entreprise - les chances sont extrêmement minces - 5 à 10 % maximum. Elles auraient été supérieures s'il n'y avait pas eu suspension de l'agrément. À l'heure où je parle, je ne vois personne, dans l'entreprise Spanghero, capable de relever ce terrible défi. Je ne revendique rien sinon de penser être utile par mon passé de fondateur de l'entreprise et 37 ans à sa tête, 10 ans de présidence de la Fédération nationale de l'industrie et du commerce de la viande - j'ai été appelé à la présidence au début de la crise de la vache folle ; 12 ans de présidence de l'union européenne du commerce du bétail et de la viande à Bruxelles - notre organisation a participé activement à la qualité sanitaire de la viande et à sa traçabilité. Au cours de cette longue période de 22 ans, j'ai eu à conduire de nombreux combats, à être reçu par le premier ministre Jospin, à participer à plusieurs comités interministériels et à échanger plusieurs fois avec le commissaire européen à l'agriculture», nous confiait-il, hier, lors d'un entretien exclusif. à la Dépêche du Midi.

«Rétablir l'agrément : la première des urgences»

«J'ai donc décidé tout seul, contre l'avis de mes enfants et de mes proches qui considèrent que c'est une mission quasi impossible, de mettre tout mon poids dans la balance pour sauver l'entreprise et ses 300 emplois». Il estime que «La première des urgences, c'est de rétablir l'agrément sanitaire car dans la précipitation, les deux ministres de tutelle ont fait une erreur. En 22 ans de mandats syndicaux, que ce soit en France ou en Europe, je n'ai pas eu connaissance d'une telle suspension pour des raisons non sanitaires, or c'est le cas qui nous occupe.

«Avant lundi matin»

Qui plus est dans la société Spanghero, il y a plusieurs activités qui n'ont rien à voir avec la viande de bœuf. Dans les plats cuisinés, il n' y a que du canard et du porc. La fameuse saucisse de Toulouse que la SA Spanghero vend sous la marque Reflet de France est de très haute qualité.

«Je demande avec force aux plus hautes autorités de l'État de rétablir l'agrément sanitaire. Je veux faire savoir à tous que je reste disponible pour œuvrer au dénouement de cette crise et à la sauvegarde de l'emploi des trois cents salariés. Tout cela également pour leurs familles et les emplois de sous-traitants (transport Soulet…).


L'enquête se poursuit

Après les contrôles de la DGCCRF, la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, dont les inspecteurs sont restés à Castelnaudary durant plusieurs jours, la semaine dernière, c'est, à présent au tour de la direction générale de l'Agriculture et du développement rural de se saisir du dossier. Quatre de ses agents étaient, hier, dans les murs de l'entreprise Spanghero où ils vérifiaient tout, sans relâche : de la viande congelée à la viande fraîche… il n'y a rien qui n'ait pas été contrôlé, vérifié. Ils ont également effectué des prélèvements, contrôlés toute la traçabilité, vérifiant scrupuleusement, regardant attentivement d'où la marchandise arrive, reprenant, pour cela, toutes les factures. Une douzaine de salariés étaient présents, ce samedi, sur le site depuis les opérateurs pour manipuler les palettes aux membres de la direction et responsables d'atelier… «La preuve de notre bonne foi et de notre bonne volonté», relevait un cadre de l'entreprise. Les inspecteurs ont interrompu les contrôles dans les entrepôts frigorifiques hier aux environs de 18 heures pour les reprendre ce matin à 9 heures.


Une suspension «infondée»

Hier, en toute fin d'après-midi, Laurent Spanghero recevait un appel téléphonique de Jean- Luc Mériaux, directeur de l'Union européenne du commerce du bétail et de la viande à Bruxelles, qu'il avait sollicité pour qu'il lui confirme les règles en matière d'agrément sanitaire.

Il rapporte : «Ce dernier, juriste, m'indique que selon les lois et directives européennes, l'agrément sanitaire octroyé obéit à une réglementation stricte et qu'une suspension, si elle est décidée, doit être motivée uniquement pour des raisons sanitaires. Ces dispositions font partie intégrante du paquet» Hygiène-viande européen 2 004» relevant du domaine vétérinaire. Or la sanction prise actuellement, pour ce juriste, est infondée, n'étant pas basée sur des motifs sanitaires mais des motifs économiques». Voilà un argument que pourrait peut-être défendre la direction de l'entreprise.


La traque européenne

Selon l'agence anti-fraudes, le scandale concerne 750 de viande dont 550 tonnes ont servi à fabriquer plus de 4,5 millions de plats vendus dans 13 pays européens. La traque se poursuit depuis une semaine dans tous les pays. Au Royaume-Uni, qui avaient révélé la supercherie, on a trouvé de la viande de cheval dans 29 produits censés être au bœuf. En Allemagne, la chaîne Real a détecté du cheval dans des lots de lasagnes retirés en milieu de semaine. En Suisse, c'est le groupe de distribution Coop qui en trouve dans les lasagnes, de même qu'en Norvège pour la société de grande distribution NorgesGruppen. En Autriche, des lots de tortellini «viande de bœuf» distribués par la chaîne allemande Lidl contiennent des traces de viande de cheval. Au Danemark, une enquête est ouverte sur un abattoir qui pourrait avoir introduit du cheval dans de la viande de bœuf pour des pizzas. Aux Pays-Bas, une perquisition a été menée dans une usine qui mélangeait viande de cheval et de bœuf avant de la revendre étiquetée «pur bœuf». Les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque pour la santé humaine.

Gladys Kichkoff

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