2014年12月31日星期三

Smartphones à 50 ou 600 euros: franchement c'est la même chose? - RTBF Medias

 

Smartphones à 50 ou 600 euros: franchement c'est la même chose?

MEDIAS | Mis à jour le mercredi 31 décembre 2014 à 11h47

Un smartphone à 50 euros tout compris? Une arnaque ou une super bonne affaire?

    Un smartphone à 50 euros tout compris? Une arnaque ou une super bonne affaire?

    • Un smartphone à 50 euros tout compris? Une arnaque ou une super bonne affaire? - © Tous droits réservés

      C’est l’époque des étrennes. Le moment propice pour s'offrir un nouveau téléphone. Mais comment le choisir alors que l'on trouve aujourd’hui des smartphones à 50 euros … et d’autres qui en valent 10 fois plus. Comment justifier de tels écarts tarifaires? Nous avons testé.

      Après avoir testé un smartphone à 50 euros et un autre à plus de 550 euros, nous arrivons au constat que la différence de prix s’explique par certains critères objectifs et d’autres qui le sont beaucoup moins.

      Ainsi, le modèle bon marché (50 euros sans obligation d’abonnement) dispose de la 3G, mais pas la 4G. Les échanges de données (téléchargement, surf) se font donc à une vitesse plus lente. A terme la 4G sera 10 fois plus rapide que la 3G, mais ce n’est pas encore le cas.

      Ensuite la taille de l’écran peut être différente, mais c’est surtout la résolution de cet écran et la technologie d’affichage utilisée (simple TFT ou technologie Amoled) qui change. Dans le premier cas, le confort visuel est moindre et, surtout, la qualité de l’écran d’un modèle bon marché  pèche par un contraste et une réflexion qui ne sont pas à l'avantage de l'écran TFT. Surtout par grand soleil.

      La résolution des caméras sera aussi déterminante. Dans le premier cas ce sera de la faible définition et dans l’autre de la HD, voire de la Full HD. Ce qui permet de créer une vidéo en haute résolution pour l’afficher directement sur un grand téléviseur. Avec le modèle à 50 euros, ce n’est pas possible.

      Et surtout le modèle haut de gamme disposera d’un processeur plus puissant: 4 cœurs au lieu de deux par exemple, avec une fréquence plus élevée. La taille de la Ram (mémoire vive) est également différenciatrice. L’ensemble permet un traitement, voire un affichage, plus rapide et surtout une gestion multitâche: plusieurs applications qui tournent simultanément. A l’usage, c’est la Ram limitée d’un modèle à 50 euros (512 Mo plutôt que 2 Go) qui constitue le maillon le plus faible de la configuration hardware.

      Beaucoup de points communs

      En revanche, smartphones démocratiques et haut de gamme partagent quelques points communs. A commencer par la réactivité de l’écran tactile. En deux ans, cette réactivité a fortement évolué. Celle qui est proposée sur un modèle à 50 euros est parfaitement acceptable.

      La mémoire de stockage est supérieure dans un modèle haut de gamme (32 Go plutôt que 4 Go), mais on peut aisément ajouter des cartes mémoires pour compenser ce handicap dans un smartphones bon marché.

      La qualité du GPS est identique, de même que pour les oreillettes. En général, les oreillettes fournies en standard sont rarement de très bonne facture. Quel que soit le modèle.

      Monde réel : ce que l’on ne peut-on pas faire avec un modèle bon marché

      En réalité, on peut pratiquement tout faire: surfer, échanger des données et chater. La plupart des applis fonctionnent sur un modèle d’entrée de gamme. Parmi les rares exceptions figurent les jeux en 3D qui imposent de passer au modèle supérieur.

      Un modèle haut de gamme proposera souvent des applications embarquées pour l’automesure (podomètre, rythme cardiaque) et un gestionnaire de batterie. Mais un modèle bon marché permet aisément de les télécharger depuis un magasin en ligne. On ne voit pas non plus de grandes différences au niveau de l’autonomie qui reste un problème pour tous les smartphones.

      Le DAS, qui désigne le dégré d’absorption des ondes par le corps humain est sensiblement identique. Par ailleurs, cette mesure est aujourd’hui mise en doute par certains scientifiques.

      La principale différence se situe finalement au niveau du confort d’utilisation : vitesse d’affichage, fluidité et luminosité des écrans.

      Le smarthpone à 50 euros, c’est pour qui?

      Le téléphone (hyper) démocratique est la solution parfaite pour celui qui achète son premier smartphone. Par exemple pour remplacer un GSM classique ("feature phone") et bénéficie d’un premier forfait data pour consulter ses mail ou les réseaux sociaux. L’utilisateur aguerri sera, lui, rapidement déçu par des caractéristiques basiques du modèle d’entrée de gamme.

      Cela ne veut pas dire qu’il faut absolument acheter le dernier modèle à la mode que l’on ne trouve que dans la gamme des 600 euros et plus.

      Il existe maintenant une réelle concurrence de la part de marques "bon marché" qui proposent des alternatives de milieu de gamme pour 200 euros. A 300 euros il est même possible de trouver des modèles très performantes. Soit un prix réduit de moitié sans réelle concession technologique.

      Eviter le piège de la marque

      La conclusion est qu’il faut, comme pour tout produit, éviter le piège de la marque. Selon une étude d’IDC, plus de 50% des utilisateurs disent donner une priorité absolue à l’autonomie du terminal. Mais lorsqu’ils passent à l’achat, la plupart des smartphones haut de gamme vendus sont des iPhone… Or, l’iPhone ne se distingue pas vraiment par sa grande autonomie. En réalité, nous faisons confiance à une marque dont nous parlent nos amis et qui permet de briller en société. On appelle cela le syndrome des voitures allemandes.

      Jean-Claude Verset

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