2013年8月16日星期五

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比特币的"挖矿"生意

来源:第一财经日报 发布时间:2013年08月16日 05:19 作者:严湘君

  不论是不是理想中的货币体系,至少目前,围绕着比特币挖掘衍生出的一条产业链,足以令其信奉者“疯狂”。

  比特币溯源

  早在1982年,密码学家大卫·乔姆就提出了匿名网络支付系统的设计思想,但直到2010年,才由一个化名为中本聪(Satoshi Nakamoto)的神秘程序员完成分布式电子货币的程序构建,并发表了一篇名为《比特币:一种点对点的电子现金系统》的论文,比特币从此诞生。

  事实上,比特币符合弗里德曼描绘的“技术系统发行货币”的想法。一组“挖矿”的程序自发产生货币(或者说不断更新账户体系),并且受到总量的控制。

  这套系统“去中心化”,基本不能被人为控制,除非他控制了系统中运算能力的50%以上。

  比特币的工作原理表面上看来和普通的网银系统非常类似,但实际上这二者有着本质的区别:普通网银的交易信息会被保存在中央服务器上,比特币社区中的交易信息却是分散保存在比特币网络中的每一台计算机上,即所谓的分布式P2P(点对点)电子货币。

  这样的设计至少有两个好处:首先,即使黑客攻击了网络中的某个或者多个比特币用户的计算机,整个比特币网络的安全与稳定性也不会有影响;而且由于大部分计算机上都保存了完整的交易信息副本,这使得每个人都可以查看历史交易数据,历史账单公开透明使造假十分困难。

  比特币网络中既没有保存交易总账的中央服务器,也没有传统意义上负责货币发行的中央银行。负责比特币“发行”的人被称为“矿工”,比特币的发行过程被形象地称为“挖矿”,而比特币发行的实质则是“抢着记账”——“矿工”以计算力争夺交易数据记账权并获得相应的报酬。

  比特币网络中每产生一笔新的交易信息都会对全网广播,大约每10分钟产生一个区块,区块里包含了这10分钟内全球被验证的交易,“矿工们”将这些交易数据打包(实际是在进行复杂的哈希值计算),并嵌入到已经形成的区块链中。谁能够最先算出符合条件的最小哈希值谁就能得到一定数量的比特币。

  在比特币诞生的最初期,只要有一台连在网上的电脑,通上电,任何人都能生产比特币。看上去非常不劳而获,对吗?但这种状态维持的时间很短。现在,要生产一个比特币需要投入大量的人力和物力。

  由于区块哈希值的计算非常复杂,只能通过最原始的穷举法(密码破译方法,将密码逐个推算直到找出真正的密码)进行,这就令计算机的计算力成为唯一能够左右谁能得到比特币的因素(更准确地说,还要加上一点运气)。随着计算机计算力的不断提高,以及能挖的比特币越来越少,“矿工”间的竞争也日渐白热化,普通计算机根本没有办法挖到比特币。

  既然挖比特币拼的主要是“装备”,那么觊觎装备市场这块蛋糕的人自然不在少数。就像19世纪50年代末美国旧金山的淘金热孕育了牛仔裤巨头李维·斯特劳斯(Levi Strauss)一样,比特币的流行也催生了众多专门生产“矿机”的公司。

  “矿机”生意兴起

  “几个星期之前,我们收到了一封附带PDF文档的邮件,PDF中是一些在中国的阿瓦隆(Avalon)团队成员的信息。这封邮件声称,如果我们再不发货,他们将把这份PDF文件泄露出去。我们选择无视这种要求,因为PDF文件中的内容已经过期了,有些甚至是错误的信息。这是一个低级的威胁。”8月9日,阿瓦隆的负责人郭义夫打破了数周的沉默,在阿瓦隆官网上发表了这一声明。

  阿瓦隆是一家芯片研发制造商,它几乎垄断了整个比特币的挖掘芯片市场。由于该公司之前批次的矿机和芯片都只是期货,因此,过去一段时间里,关于阿瓦隆是否有能力准时完成上万个芯片订单并发货的怀疑在比特币社区被炒得沸沸扬扬。上述声明正是在这一需求远大于供给的情况下发出的。

  “目前比特币矿机行业仍然是卖方市场,就像芯片制造厂商英特尔一样,他们的利润几乎是整个产业链中最高的。”校内网(现“人人网”)联合创始人之一、ASICME矿机项目的发起人杨曜睿在接受《第一财经日报》记者采访时说。

  独立的芯片是无法立即使用的,它们需要被安装在印刷电路板上,组装成所谓的“矿机”,而杨曜睿和他的团队做的正是这项组装工作。

  “组装‘挖矿机’的公司就是组装代工厂,与芯片商相比,利润远远不如后者。但相应的,代工组装技术门槛相对较低,投入也较少,所以竞争比较激烈。尤其是国内,不正当竞争尤甚,因为大家基本上都是在卖期货,就会出现某厂商对另一厂商肆意攻击,甚至煽动不明真相的客户故意制造各种麻烦。”杨曜睿对本报记者说。

  目前,全球销量最大的“矿机”生产商是美国的蝴蝶实验室。“如果阿瓦隆新一代的芯片能准时到货,组装“矿机”的毛利润将在30%左右。”一位比特币资深爱好者告诉本报记者。

  自2013年6月2日上线以来,截至7月31日,短短两个月的时间,ASICME“矿机”已经卖出了500台,其销售总额达到了1500万元。杨曜睿说,挖矿机的售价在每台3000元左右,按照当前计算力增长速度和汇率来计算,购买‘矿机’的用户可以在几个月内赚回投资的钱。

  “虽然‘挖矿机’在短期内仍属于利润较高的产业,不过,比特币‘挖矿机’生意的好时光可能就这一年,预计不久将会同现实中的金矿开采一样,投入与产出会有一个利润的平衡点,不再是所谓的暴利。”杨曜睿对本报记者说。

  目前杨曜睿和他的团队已经开始实施比特币钱包的项目。“比特币应用才是真正的未来,只有比特币相关应用真正流行起来,比特币才会有更多的价值,这个行业才会发展得更好。”杨曜睿如此看待比特币世界的未来。

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L’article défini : Avoir le temps et Avoir du temps

1. Analyse de la structure

La locution avoir le temps est un bon exemple d'expression dans laquelle la forme d'article s'est plus ou moins « figée », et ce sous une forme qui peut sembler illogique à l'apprenant FLE. Ainsi, les finnophones (entre autres) utilisent souvent à tort la forme avoir du temps dans des contextes où on emploie en fran­çais avoir le temps. L'emploi de la forme avec article du est en soi parfaitement rationnelle, puisqu'elle est analogue à de nombreuses constructions similaires, dans lesquelles l'article massif correspond à un par­ti­tiivi en finnois :

Minulla on rahaa. J'ai de l'argent.
Hänellä oli onnea. Il a eu de la chance.

Il serait donc logique qu'on dise, sur le même modèle :

Minulla on aikaa. J'ai du temps.

Pourtant, ce n'est pas le cas. Le plus souvent, quand on veut dire qu'on a « du temps » pour faire quelque chose, dans l'expression avoir + temps, on utilise l'article défini. En effet, l'expression est développée par un complément (infinitif) qui précise (« définit ») le temps dont il s'agit, exactement sur le mo­dè­le d'autres noms complétés par un infinitif. Comparer :

J'ai eu l'occasion de lui parler plusieurs fois.
Nous avons eu la chance de pouvoir visiter ce musée habituellement fermé au public.
Vous aurez le temps de découvrir la ville lors de la visite guidée.

Les phrases finnoises suivantes se traduisent donc :

(a) Olisiko teillä aikaa tarkistaa teksti ? Est-ce que vous auriez le temps de vérifier le texte ?
(b) Hänellä ei ole aikaa siihen. Il n'a pas le temps de le faire.
(c) Olisiko teillä aikaa ottaa minut vastaan?  Auriez-vous le temps de me recevoir ?
(d) Voisitteko lukea tekstin, jos teillä on aikaa? Pourriez-vous lire le texte, si vous avez le temps ?
(e) Minulla ei ole nyt aikaa. Je n'ai pas le temps maintenant.

Dans tous ces exemples, à un partitiivi finnois correspond en français un article défini, qui s'explique pour la raison mentionnée ci-dessus (le temps est complété par un infinitif). Cet article défini s'emploie même quand le verbe qui développe la locution avoir le temps n'est pas exprimé (exemples d et e). En effet, l'expression avoir le temps est toujours implicitement suivie d'un verbe sous-entendu : dans l'exemple (d), ce verbe pourrait être de lire le texte, dans l'exemple (e) de vous recevoir, de t'aider, de regarder la télé etc., en fonction du contexte.

2. Solution de l'énigme

Normalement, si on n'exprime pas le complément infinitif de l'expression avoir le temps, on peut le re­pren­dre par un pronom. Dans ce cas, on utilise le pronom en (p. 288 §5) :

Relisez le texte en entier, si vous en avez le temps [= si vous avez le temps de le relire], et voyez quelles sont les modifications qu'il faut faire.
Nous aurions souhaité prendre connaissance de ce nouveau document, mais nous n'en avons pas eu le temps [= pas eu le temps de prendre connaissance du document].
Je terminerai ce rapport dès que j'en aurai le temps [= j'aurai le temps de terminer ce rapport].

Dans la langue écrite, on exprime régulièrement ce pronom en, mais dans la langue courante, on l'omet généralement :

Passez chez nous ce soir, si vous avez le temps. [= si vous en avez le temps]
Jette un coup d'œil là-dessus, si tu as le temps. [= si tu en as le temps]
Je terminerai ce rapport dès que j'aurai le temps. [= dès que j'en aurai le temps]

C'est là que que se trouve la solution de l'énigme (pour les finnophones, au moins) de l'emploi de l'ar­ticle défini ; l'ar­ticle défini le (avoir le temps) s'explique par la présence d'un complément infinitif « ca­ché » :

Passez chez nous ce soir, si vous avez le temps [de passer].
Jette un coup d'œil là-dessus, si tu as le temps [d'y jeter un coup d'œil].
Je terminerai ce rapport dès que j'aurai le temps [de le faire/de m'y mettre].

La forme avoir du temps n'est pas du tout agrammaticale, simplement elle est nettement moins usitée dans la pratique courante pour exprimer l'idée de ehtiä, olla aikaa tehdä jotakin. On peut dire que la forme « passepartout » est la forme avoir le temps. Dans la langue familière, on peut même utiliser cette construction sans renvoyer spécifiquement ou implicitement à un verbe, donc pour dire tout sim­ple­ment « avoir du temps pour faire qch » :

Tu aurais le temps, là ? Olisiko sinulla aikaa nyt? — Désolé, je n'ai vraiment pas le temps.
Tu pourrais m'aider un peu ? — J'ai pas le temps !
On peut se voir ce soir ? — Pas le temps !

Dans ces constructions, il y a également un complément implicite (je n'ai vraiment pas le temps de m'oc­cuper de toi / J'ai pas le temps de t'aider / Pas le temps de venir/de passer).

3. Avoir du temps

La forme avec article massif avoir du temps s'utilise pour indiquer une quantité de temps plus concrète et signifie le plus souvent « avoir du temps libre » (joutilasta aikaa, vapaa-aikaa), un espace de temps où on n'est pas occupé :

J'ai un peu de temps, on pourrait aller prendre un verre ?
Elle n'a pas beaucoup de temps en général, elle est toujours à courir à droite et à gauche.
Avoir du temps ? Ça s'apprend ! [titre de livre]

Donc si on demande à quelqu'un Est-ce que vous avez du temps ?, la question signifie en quelque sorte « Est-ce que vous avez du temps libre ? ». Or, quand on demande en finnois Olisiko teillä aikaa?, on ne de­man­de pas si la personne a du temps libre en général (vapaa-aikaa), mais si elle peut trouver, dans son emploi du temps, un moment pour faire quelque chose. En général, on pose justement cette question parce qu'on suppose que la personne n'a pas de temps libre. Si la personne répond j'ai le temps, c'est qu'elle peut trouver un espace de temps pour faire la chose qu'on demande. Si elle répondait j'ai du temps, cela signifierait (presque) « Minulla on ruhtinaallisesti aikaa », « minulla ei ole muuta kuin aikaa ».

4. Différences de construction

On peut noter également que chacune des deux constructions est suivie d'une préposition différente (les apprenants FLE confondent souvent les deux) :

avoir le temps de faire quelque chose
avoir du temps pour quelque chose ou pour faire quelque chose

On constate que seule la forme avoir du temps (pour) peut être suivie d'un GN (voir cependant §5 ci-dessous). La forme avec article massif avoir du temps indique donc une quantité de temps. C'est pour­quoi on la trouve fréquemment après des déterminants de quantité, et dans diverses expressions où on en­vi­sa­ge toujours une quantité de temps concrète :

avoir du temps à consacrer à quelqu'un, avoir du temps devant soi, avoir du temps à tuer
Tu as un peu de temps pour regarder cette histoire ?
Demain, j'aurais peut-être un peu de temps pour vous.
Il faudrait que j'aie plus de temps.
Je n'ai pas de temps à perdre avec ces sottises.
Il n'y a pas de temps à perdre, il faut immédiatement aller à l'hôpital.

C'est ainsi qu'on peut opposer :

Est-ce que vous avez le temps de vous consacrer à vos enfants ? Ehdittekö olla lastenne kanssa?
Est-ce que vous avez du temps à consacrer à vos enfants ? Onko teillä aikaa lapsillenne?
Il ne prend pas de vacances, il n'a jamais le temps. Hän ei pidä lomaa. Hän ei ehdi tehdä sitä.
Il ne prend pas de vacances, il n'a jamais de temps pour ça. Hän ei pidä lomaa, hänellä ei ole aikaa sellaiseen.

On peut ainsi envisager plusieurs réponses à une même question :

Est-ce que vous avez le temps d'aller au cinema pendant la semaine ?
– Non, je n'ai pas le temps. [sous-entendu : d'y aller]
– Non, je n'en ai pas le temps. [même réponse, mais d'y aller pronominalisé sous la forme en]
– Je n'ai pas de temps pour ça. / Je n'ai plus de temps pour ça.

5. Les deux constructions se confondent parfois

Comme on le voit, la différence n'est pas toujours facile à apprécier. De plus, dans l'usage de la langue courante (comme pour compliquer les choses du point de vue de l'apprenant FLE) les locuteurs mêlent parfois les deux constructions, puisqu'elles ont, malgré tout, un sens assez proche. Malgré ce qui vient d'être expliqué, il ne faut donc pas s'étonner de trouver les formes sui­vantes :

Je n'ai pas le temps pour des passe-temps ! [On attendrait plutôt : pas de temps pour]
Je n'ai pas le temps pour ces choses-là, répondit un jeune homme pressé de s'assurer une bonne place dans le stade. [On attendrait plutôt : pas de temps pour, mais je n'ai pas le temps signifie « je suis trop pressé ». La phrase s'analyse donc comme une construction analogue à Je suis trop pressé pour ces choses-là.]
Après je mets les mains dans le cambouis pour adapter le script, mais là j'ai pas le temps pour développer de A à Z un script. [même remarque]

6. À retenir

La règle à retenir avant tout pour les finnophones est qu'on demande à quelqu'un Est-ce que tu as le temps ? ou Est-ce que vous avez le temps ? et non pas du temps, même si en finnois on veut dire olla aikaa. De même, en réponse, on dira le plus souvent je n'ai pas le temps.


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Il faut faire attention à la ressemblance trompeuse entre les constructions faire du violon/du piano/de la flute etc. et jouer du violon/du piano/de la flute. Malgré les apparences, les deux expressions ne reposent pas sur la même construction. Dans le cas de jouer du violon, les apprenants FLE et pro­ba­ble­ment une grande partie des francophones eux-mêmes comprennent du comme un article massif, par analogie avec les constructions comme faire du tennis, faire du foot, faire du piano, faire de la guitare etc.

Pourtant, quand le complément d'objet du verbe jouer désigne un instrument de musique (jouer signifiant dans ce cas « savoir utiliser », « pratiquer » tel ou tel instrument), le verbe est transitif indirect. Il se cons­truit en effet avec la préposition de. On dit jouer d'un instrument, que l'on peut traduire en finnois soittaa jotain soitinta ou tout simplement harrastaa musiikkia :

Est-ce que tu joues d'un instrument ?
De quel instrument savez-vous jouer ?

La construction jouer du violon/du piano/de la flute etc. s'interprète donc comme jouer de + article défini + nom (l'article défini est employé ici avec une valeur générique). Autrement dit, dans jouer du vio­lon, le groupe du violon est un groupe prépositionnel, qui est le complément d'objet indirect du verbe jouer. Le mot du est donc une forme contracte de+le et non pas un article indéfini massif :

jouer de + un instrument → jouer d'un instrument
jouer de + la trompette → jouer de la trompette
jouer de + le violon → jouer du violon
jouer de + le piano → jouer du piano

2. Faire verbe transitif direct

Le verbe faire suivi du nom d'un instrument introduit par un article massif a le même sens que jouer de et s'utilise plus fréquemment dans la langue courante que jouer de :

faire du violon = jouer du violon
faire de la clarinette = jouer de la clarinette
faire du basson = jouer du basson

Comme le verbe faire du signifier « pratiquer régulièrement », on ne l'utilise généralement pas pour les instruments dont on joue seulement occasionnellement. C'est ainsi qu'on dira jouer du triangle plutôt que faire du triangle, ou jouer du célesta plutôt que faire du célesta. De même, on ne peut pas rendre l'idée de « savoir jouer d'un instrument » en disant faire un instrument (*Est-ce que tu fais un ins­tru­ment ? dans le sens de « Est-ce que tu joues d'un instrument ? »). Faire un instrument n'est pas en soi grammatical, mais signifierait « fabriquer un instrument ». Quand l'objet direct est le mot instrument, on peut utiliser uni­que­ment le verbe jouer de.

La différence essentielle avec jouer de est que le verbe faire est transitif direct. Dans faire du piano, le GN du piano est le complément d'objet direct du verbe faire, et le mot du est l'article indéfini massif. Com­parer les constructions aux exemples ci-dessus (§1) :

faire + du piano → faire du piano
faire + de la trompette → faire de la trompette

3. À la forme négative

La différence entre les deux constructions devient apparente quand le verbe est à la forme négative. Dans le cas du verbe faire, l'article indéfini massif passe à la forme de (p. 49). En revanche, comme le verbe jouer de a un objet indirect, il n'y a aucune modification à la forme négative. On dit donc je ne sais plus jouer de la flute (en osaa enää soittaa huilua) et non pas je ne sais plus jouer *de flute, puisque le nom flute n'est pas un complément d'objet direct. Comparer également :

Je ne fais plus de violon. Mais :
Je ne joue plus du violon.
Il ne fait plus de piano. Mais :
Il ne joue plus du piano.
Elle n'avait plus fait de trompette depuis longtemps. Mais :
Elle n'avait plus joué de la trompette depuis longtemps.

4. Jouer verbe transitif direct

Quand le complément du verbe jouer désigne de la musique et non plus un instrument, le verbe est tran­sitif direct, autrement dit il a un complément d'objet direct :

jour des notes, jouer des gammes, jouer des accords
jouer du Bartók, jouer une symphonie, jouer une sonate

Dans ce sens-là, on ne peut pas non plus utiliser le verbe faire. Faire une sonate serait grammatical, mais signifierait « composer une sonate ».

Le résumé suivant présente différents exemples qui expliquent pourquoi les apprenants FLE peuvent fa­ci­le­ment confondre les différentes constructions :

faire du piano (du = article indéfini massif)
jouer du piano (du = forme contracte de+le)
jouer du Ravel (du = article indéfini massif)


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