2013年3月25日星期一

Chypre (pays) - 賽普勒斯 塞浦路斯 Wikipédia

賽普勒斯

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本文部分資料若未包含賽普勒斯土耳其區地區,可參見:北賽普勒斯

賽普勒斯共和國
Κυπριακή Δημοκρατία(希臘語)

通稱:賽普勒斯

Flag of Cyprus.svg
Coat of Arms of Cyprus.svg

賽普勒斯國旗
賽普勒斯國徽


國歌:《自由颂


EU-Cyprus.svg

自然地理(實際管轄區)

面積


首都
尼古西亞

最大城市
尼古西亞[1]

海岸線
648

時區
UTC+2
(夏時制:UTC+3

人民生活

人口

以下資訊是以2009年估計


官方語言
希臘語土耳其語[3]

官方文字
希臘語土耳其語

民族

主要宗教

曆法
公曆

道路通行方向
靠左行駛


家用電源

政治文化

國家結構形式
單一制


國家領袖


經濟實力

國內生產總值購買力平價 以下資訊是以2011年估計


國內生產總值(國際匯率) 以下資訊是以2011年估計


人類發展指數 以下資訊是以2011年估計

  • ▲ 0.840(第31名)-极高

貨幣單位
歐元(EUR,€)

基尼系数
0.29

其他資料

國際域名縮寫
CY

國際電話區號
+357

賽普勒斯希臘語:Κύπρος;土耳其語:Kıbrıs;英語:Cyprus ),全称:塞浦路斯共和国;是歐洲非洲交界處的一個岛国聖經稱之為「基提島」、古代及亞述帝國時期),位於地中海東部,面積9,251平方公里。具有非常高的人類發展指數。為地中海地區最熱門的旅遊地之一。

目前已知人類最早的活動足跡,大約可追溯至西元前10,000年,此一時期的遺址有喬伊魯科蒂亞(Choirokoitia),為新石器時代保存至今依然完好的建築群。塞普勒斯因地處地中海進入西亞地區的要衝,從古至今已被西臺亞述埃及波斯阿拉伯哈里發王朝烏邁耶王朝威尼斯奧圖曼帝國等帝國佔領過。西元前333年亞歷山大大帝從波斯人手中接管了此島。1878年開始為英國所管理,直到1960年獲得獨立,隔年成為大英國協的會員國之一。

賽普勒斯共和國法定上的主權,為賽普勒斯全島及其周圍海域,除一小部分地區因條約分配給英國作為軍事基地;而事實上卻分為南北兩部分,共和國有效統治的區域為該島63%的面積,北部的37%則為土耳其所佔領,其自稱為北賽普勒斯土耳其共和國,該政治實體目前僅有土耳其一國承認。塞浦路斯共和国(希臘區)于2004年5月1日正式成为欧洲联盟会员国之一。

目录

[隐藏

[编辑] 歷史

早在8000年前就已有定居的村落。前16世紀希臘人移居。古代及亞述帝國時期稱之為基提島前709年前525年間,先後被亞述埃及波斯人征服。前58年起,羅馬帝國統治,持續400年。395年歸屬拜占庭帝國1489年威尼斯共和国吞并。1571年奧斯曼帝國占领,1573年正式割让。

1878年英國佔領,開始英國對塞浦路斯長達82年的統治。1925年淪為英國直轄殖民地。

1959年2月,英國、希臘土耳其簽訂《蘇黎世-倫敦協定》,希臘土耳其、塞浦路斯三國簽訂《聯盟條約》。希、土、英3國保證塞浦路斯的獨立。1960年8月16日,宣佈獨立,成立塞浦路斯共和國。組成兩族聯合政府1963年底,兩族因制憲問題發生嚴重流血衝突。

1974年7月,希臘右翼軍人政權在塞浦路斯策動政變,土耳其以此為由出兵。1975年2月,土耳其族宣佈建立塞浦路斯土族邦1983年土耳其族宣佈成立北賽普勒斯土耳其共和國,但不獲國際承認。

2004年4月24日,舉行全民公決,科菲·安南的塞浦路斯統一方案結果無效。同年5月1日,塞浦路斯共和國(希臘族區)單獨加入歐盟,成為歐盟正式成員國。

[编辑] 政治

塞浦路斯目前分裂為兩個政權:

塞浦路斯希臘族和土耳其族2004年4月24日聯合國秘書長科菲·安南關於塞島統一方案同時舉行全民公決。雖然土族支持安南的方案,但希族以絕對多數反對該方案,因而使安南的方案被否決。

2004年5月1日,塞浦路斯希臘族區單獨加入歐盟

劳动人民进步党候选人季米特里斯·赫里斯托菲亞斯于2008年當選總統,塞浦路斯共产党首次成為執政黨,亦是歐盟國家中首個民選產生的共產黨總統。

Chypre (pays)

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République de Chypre[1]

Κυπριακή Δημοκρατία[2] (el)

Kıbrıs Cumhuriyeti (tr)

Drapeau
Drapeau de Chypre.
Blason
Armoiries de Chypre.

Description de l'image  EU-Cyprus.svg.

Devise nationale
Aucune

Hymne national
Imnos is tin Eleftherian (Hymne à la Liberté)

Administration

Forme de l'État
République

Président de la République
Nikos Anastasiadis

Langues officielles
grec, turc

Capitale
Nicosie
(Λευκωσία en grec,
Lefkoşa en turc)

35°08′N 33°28′E / 35.133, 33.467

Géographie

Plus grande ville
Nicosie

Superficie totale
9 251[3] km2
(classé 160e)

Superficie en eau
Négligeable

Fuseau horaire
UTC +2

Histoire

Indépendance
Du Royaume-Uni

Date
16 août 1960

Démographie

Gentilé
Chypriotes ou Cypriotes

Population totale (2011)
1 120 489[4] hab.
(classé 154e)

Densité
84 38 hab./km2

Économie

IDH (2005)
en stagnation 0,903 (élevé) (28e)

Monnaie
Euro (EUR​)

Divers

Code ISO 3166-1
CYP, CY​

Domaine Internet
.cy

Indicatif téléphonique
+357

Chypre, en forme longue la République de Chypre, (en grec Kýpros, Κύπρος et Kipriakí Dimokratía, Κυπριακή Δημοκρατία, littéralement « République chypriote », en turc Kıbrıs et Kıbrıs Cumhuriyeti), est un pays insulaire situé dans l’est de la mer Méditerranée, dans le bassin Levantin. Bien que Chypre soit géographiquement plus proche de la région du Moyen-Orient, le pays est rattaché culturellement et politiquement à l'Europe et est membre de l’Union européenne. Depuis 1974, la partie nord de l’île, située au-delà de la Ligne verte contrôlée par les troupes de l'ONU, est sous occupation militaire turque et en 1983, ce territoire s'est autoproclamé République turque de Chypre du Nord sans que celui-ci soit reconnu par la communauté internationale, sauf la Turquie.

La République chypriote est membre de l'ONU depuis le 20 septembre 1960[5], du Commonwealth, de l’Union européenne depuis 2004[6], de l’OMC, de l’OSCE, du Mouvement des non-alignés et de l’Organisation internationale de la francophonie. Chypre a intégré la zone euro le 1er janvier 2008.

Sommaire

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Histoire[modifier]

Article détaillé : Histoire de Chypre.

L’île de Chypre, que les anciens Égyptiens nommaient « Alachia », les anciens Assyriens « Iatnana » et les Phéniciens « Enkomi », était dès l’Antiquité au carrefour d’importants courants commerciaux, assimilant au fil des siècles différentes cultures provenant de la Crète minoenne, de la Grèce mycénienne et de tout le pourtour du Bassin Levantin ; son nom de « Kupros » ("Κύπρος") signifie cuivre, en référence aux importants gisements de ce métal, qui assurèrent sa renommée et sa prospérité[7] dans l’ensemble du bassin méditerranéen. Chypre était aussi connue pour ses nombreuses épices et plantations. L’histoire de Chypre fut très mouvementée et l’île subit de nombreuses tutelles : hellénistique, romaine, byzantine, arabe, franque, vénitienne, ottomane et enfin britannique.

La république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960[8], celle-ci est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni. Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4 200 soldats britanniques.

Malgré cette paix fugace, les problèmes ne tardent pas à se manifester. Pour les milieux nationalistes grecs, la réunion de l’île à la Grèce (Enosis) est la dernière étape de la "libération" des pays grecs, mais la minorité turque (18 % de la population) ne l’entend pas de cette oreille et les affrontements se multiplient pendant la décennie de 1960, surtout en 1964 et 1967, et plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort, tant côté turc que grec. Le gouvernement du président Makarios, où les deux communautés sont représentées, peine à maintenir un équilibre. Lorsque la dictature des colonels se met en place en Grèce, de nombreux opposants grecs se réfugient à Chypre.

Le 15 juillet 1974, la garde nationale dirigée par des officiers grecs acquis aux colonels lance une tentative de coup d’État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de l'EOKA B (branche armée et dissidente du mouvement « EOKA » qui souhaitait réaliser l’Enosis par des voies politiques). Le 20 juillet, la Turquie intervient militairement arguant la protection des intérêts de la minorité turque, en lançant l'opération Attila, et occupe le Nord de l’île en deux jours (s’assurant le contrôle de 34 % du territoire). En Grèce, le refus de l’armée de s’impliquer plus avant dans ce conflit provoque la chute de la dictature des colonels. Malgré la restauration de la république chypriote, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d’autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs). 200 000 Chypriotes grecs sont contraints à l’exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie ; les Chypriotes turcs sont forcés de s’installer au Nord en 1975 à la demande de leur leader Rauf Raif Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche). Le 13 février 1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie. En 1983, il devient la « République turque de Chypre du Nord »[9]. L'ONU désapprouve cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983. L’UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. De nombreux Chypriotes grecs et turcs, chassés de leurs terres, s’exilent en Grande Bretagne. La « République turque de Chypre du Nord » s’appauvrit en raison de l’embargo international, tandis que la Turquie mène une politique de colonisation de turcs d’Anatolie vers la partie nord de Chypre (politique condamnée par des résolutions de l'ONU), ce qui fait passer le pourcentage de turcophones dans l’île de 18 % en 1970 à 22 % en 1997[10]. On compte aujourd'hui à Chypre 93 000 colons venus de Turquie[11].

Depuis la partition, il ne reste en tout que deux villages mixtes dans toute l’île : Pyla dans l’enceinte de la base britannique de Dhekelia, et Agios Androlikos/Yesilköy dans la « République turque de Chypre du Nord ».

En 2003, la perspective de l’entrée de Chypre dans l’Union européenne permet un premier dégel, avec l’ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies, Kofi Annan. Le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses, propose d’instaurer un État confédéral, chaque État confédéré devant permettre l’installation (ou le retour) de 33 % au plus de résidents de l’autre communauté sur son sol. Bien que le nombre de Turcs soit insuffisant pour atteindre ce taux au Sud, alors que le nombre de Grecs est largement suffisant pour l’atteindre au Nord, ce plan fut accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l’île, mais rejeté à 70 % par ceux du Sud lors d’un référendum : en effet, pour les Grecs ayant été chassés du Nord, la limitation à 33 % était inacceptable, étant donné qu’ils étaient environ 79 % des habitants du nord avant 1974 ; pour les Turcs en revanche, cela revenait à sauvegarder l’essentiel de leurs acquis tout en revenant dans la légalité internationale et en échappant à l’embargo et à la dépendance vis-à-vis d'Ankara. Au cours de ce référendum d’ailleurs, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50 000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d’Ankara du « président » Rauf Denktash, exigé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud[12]. Le 1er mai 2004, la République de Chypre entre dans l’Union européenne alors qu’une partie de son territoire est toujours occupée militairement par la Turquie, et depuis, l’inégalité économique entre les deux parties s’est aggravée. Tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare les deux communautés depuis 1974, semble désormais largement lié à l’avancée des négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe : le retrait d’Ankara de Chypre est en effet l’une des conditions de cette adhésion. La création depuis 2005 de points de passage entre les deux côtés, permet aux populations de renouer des contacts et donne une lueur d’espoir en vue d’une amélioration de la situation.

La ligne verte au niveau de la rue Ledra.

En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone d’exfiltration aux milliers d’étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaise maronite s’est installée à Chypre-Sud, suite à la guerre civile libanaise.

Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l’armée turque, la rue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1974, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville[13].

Relations avec l’Union européenne[modifier]

Chypre signe le 19 février 1972 l'accord d'association qui entrera en vigueur le 1er février 1999.

Le 4 juillet 1990, Chypre présente la question d’adhésion, mais l'ouverture des négociations d'adhésion ne se fait que le 31 mars 1998. Elles se terminent le 13 décembre 2002.

Le 14 avril 2003, le Conseil européen approuve l’adhésion[14]. Le traité d'adhésion est signé le 16 avril 2003 et entre en vigueur le 1er mai 2004[15].

Le 13 février 2007, Chypre demande que soit examinée sa subordination aux critères de convergence. Le 16 mai 2007, la Banque centrale européenne[16] et la Commission européenne[17] publient leurs relations sur le respect des critères de convergence de la part de Chypre. Le 21 juin, le Conseil européen autorise l'adoption de l'euro. Après la décision des Chefs d'État ou de Gouvernement, les Ministres de l'Économie et des Finances (Ecofin) abrogent le 10 juillet 2007 la dérogation dont Chypre jouit[18] et fixent le taux irrévocable de conversion : 1 € = 0,585274 livre chypriote[19].

Le 1er janvier 2008, en même temps que Malte, Chypre adopte l'euro en remplacement de la livre chypriote.

Chypre (pays) - Wikipédia

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