2012年7月19日星期四

叙利亚 - 维基百科,自由的百科全书

 

阿拉伯叙利亚共和国(阿拉伯语:الجمهوريّة العربيّة السّوريّة;阿拉米语:ܩܘܛܢܝܘܬܐ ܥܪܒܝܬܐ ܫܐܡܝܬܐ ),简称叙利亚,位于亚洲西部,地中海东岸,属于中东国家,首都大马士革。叙国北与土耳其接壤,东同伊拉克交界,南与约旦毗连,西南同黎巴嫩以色列为邻,西濒地中海1944年1月1日宣布独立,1946年4月7日被世界认可为正式独立国家,现任总统巴沙尔·阿萨德2000年7月1日宣誓就职),总理里亚德·法里德·希贾卜(2012年6月6日任职)。

La Syrie, en forme longue la République arabe syrienne, en arabe Sūriyyah, سوريا et Al-Jumhūriyyah al-‘Arabīyyah as-Sūriyyah, الجمهورية العربية السورية, est un pays arabe du Proche-Orient situé sur la côte orientale de la Méditerranée : le bassin Levantin.

Jusqu'au XIXe siècle, la Syrie se nomme Bilad al-Cham (بلاد الشام). Cette région fut un temps regroupée, comprenant la Syrie actuelle, le Liban actuel, la Jordanie actuelle et la Palestine. Durant l'Antiquité, ces pays étaient distinctement la Phénicie, la Palestine, l’Assyrie et une partie de la Mésopotamie occidentale.

De février 1958 à fin septembre 1961, l'Égypte et la Syrie s’unissent brièvement dans la République arabe unie, jusqu'au coup d’État du général Haydar al-Kouzbari.

En 1970, après une série de dictatures militaires instables, Hafez el-Assad, alors ministre de la défense, prend le pouvoir par un nouveau coup d'état. Son régime fortement autoritaire, structuré autour du parti unique du Baas, a mis en place un contrôle de l'ensemble de la vie politique syrienne. À sa mort en 2000, son fils, Bachar, lui succède et conserve le régime instauré par son père, avec un certain relâchement des libertés en début de mandat rapidement muselé.[réf. nécessaire]

历史

主条目:敘利亞历史

叙利亚是世界最古老文明发源地之一,在成为罗马帝国疆域以前曾经经历腓尼基赫梯米坦尼王国亚述古巴比伦古埃及波斯帝国马其顿帝国和继后的塞琉古帝国各个帝国时期。

633年以前,叙利亚是基督教的发祥地和传播中心;后阿拉伯帝国中东地区的扩张,7世纪到16世纪初叶一直是伊斯兰教传播中心之一,后成为法蒂玛王朝阿尤布王朝马木留克王朝的一部分;由于奥斯曼帝国的扩张和十字军的东征,到1516年成为奥斯曼帝国的一部分;18世纪法国侵入,法国宣称其为保护地第一次世界大战以后,由法国委任统治;1944年维希法国宣布独立,但直到1946年正式独立前一直有外国军队驻扎。

1958年2月1日,叙利亚和埃及合并为阿拉伯联合共和国1961年9月28日,叙利亚脱离阿联,并重新建立阿拉伯叙利亚共和国。自1963年起,阿拉伯復興社会党执政至今。

1967年阿以战争叙利亚戈兰高地以色列占领,1976年以后叙利亚开始驻军黎巴嫩;最近几年以来,叙利亚和以色列关于以色列归还戈兰高地问题举行了多次和平会谈。

一直以来,叙利亚被美国和许多西方国家认为是少数几个支持恐怖主义的国家,甚至被冠以“邪恶轴心”。这促成了美国总统乔治·沃克·布什2004年签署法案,叙利亚成为制裁的对象。

2005年4月26日,叙利亚遵照联合国决议,自黎巴嫩撤军,结束29年的直接干预。

2007年5月27日,叙利亚就巴沙尔·阿萨德继续第二个为期7年的总统任期问题举行全民公决[4]结果确认他获得第二个总统任期。[5]

2011-2012年敘利亞反政府示威中敘利亞安全部隊與反政府武装力量發生激烈衝突,双方造成重大的人員傷亡。

自從2011年開始敘利亞爆發嚴重人民起義,敘利亞自由軍因為深得民心發展迅速,而政府軍也在總統巴沙爾˙阿薩德的指揮下對敘利亞自由軍展開反擊。

敘利亞自由軍等等反對派缺乏武器希望國際上各國可以給予武器和支援來幫助人民建立新的政府,而敘利亞自由軍也和政府互有勝負,但是敘利亞自由軍雖然得到人民的支持,但缺乏武器和軍事作戰人才卻也是一大問題,雖然敘利亞自由軍目前人數擁有4萬人到六萬人,但是傳聞敘利亞自由軍的指揮官利雅得·阿萨德將在近期對於敘利亞重要城市據點發動大規模奇襲,以迅速奪得城市主控權為主,這和敘利亞自由軍一直以來的戰術游擊戰並不同。

而世界各國也紛紛指責敘利亞政府對人民的鎮壓行為並在法國巴黎舉行「敘利亞之友」全球一百多個國家參加決定接下來對敘利亞的行動。

宗教

敘利亞的一座清真寺

叙利亚的宗教很多样化。当今的叙利亚是一个伊斯兰教为主的国家,穆斯林大约占总人口的90%,其中逊尼派占总人口约70%,[7] 什叶派各支派占总人口接近20%。什叶派其中又分为阿拉维派德鲁兹派十二伊玛目派伊斯玛仪派等。

叙利亚的基督教历史非常悠久,叙利亚曾经一度是基督教国家。而新兴的伊斯兰教开始占据统治地位后,长达一千多年间仍有大量叙利亚人信仰基督教。但近一个世纪以来,由于战乱、海外移民、少子化现象等原因,基督教人口不断大量流失,所占国内总人口的比例不断下降。目前基督徒只占叙利亚国内总人口的10%了。叙利亚的部分基督徒聚集区仍使用古老的阿拉米语

另外叙利亚还有一些雅兹迪教徒和少量犹太人

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Étymologie[modifier]

L’origine du nom « Syrie » n'est pas certaine. Il pourrait venir du grec ancien et désignerait à l’origine la terre d’Aram, mais Hérodote y voyait plutôt une forme abrégée d’Assyrie, tandis que les historiens modernes le font remonter à divers toponymes locaux.

Il apparaît pour la première fois en grec et n’a pas d’antécédents identifiables, ni dans la forme ni pour le contenu, dans les textes pré-hellénistiques. Bien établi dans l’usage officiel romain et byzantin, il disparaît au VIIe siècle avec la conquête musulmane, mais continue à être utilisé en Europe.

Dans le monde arabo-musulman, la région autrefois appelée « Syrie » portait le nom de Sham (شام) qui était aussi celui de sa capitale, Damas.

Le nom « Syrie », en arabe Sūriyyah (سوريا), était inconnu jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle où il ressurgit sous l’influence européenne.

En 1865, il devient le nom officiel d’une province, celle du vilayet de Damas. C’est après l’établissement du mandat français en 1920, qu’il désigne l’État syrien actuel[2].

Histoire[modifier]

Articles détaillés : Histoire de la Syrie et Syrie sous l'Empire ottoman.

Les archéologues[Qui ?] ont démontré[Comment ?] que la Syrie accueillait l’une des plus anciennes civilisations et l’un des plus anciens[Quand ?] peuples du monde antique.

Dans la ville excavée d’Ebla, dans le nord-est de la Syrie, les archéologues ont découvert en 1975 les vestiges d’un grand empire sémite, qui va du nord de la mer Rouge à la Turquie et jusqu'en Mésopotamie dans sa partie orientale.

Cet empire remontant de 2500 à 2400 ans av. J.-C. fait de la langue d’Ebla la langue sémitique la plus ancienne. La Syrie compte d’autres grands sites archéologiques comme Mari où fut retrouvé un code comparable à celui d'Hammourabi à Babylone, Ougarit et Doura Europos.

La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu'au Liban, les conditions d'une future indépendance politique.

Palmyre

La Syrie est un pays significatif dans l’histoire du christianisme. Paul de Tarse, le futur saint Paul, a été converti au christianisme sur la route de Damas, et a établi une Église d’abord à Antioche en Syrie antique (aujourd’hui en Turquie). C’est de ce port qu’il est parti pour plusieurs de ses voyages de mission.

Damas a été fondée plus de 10 000 ans av. J.-C. ; c'est une des villes les plus anciennes du monde et elle a été habitée sans interruption (comme Vârânasî et Jéricho). Après l’arrivée des conquérants musulmans, Damas est devenue la capitale de l’Empire omeyyade, et a atteint un prestige et une puissance encore inégalés dans l’histoire syrienne. Cet empire s’étendait de l’Espagne à l’Asie centrale (661 à 750 apr. J.-C.). Après la chute des Omeyyades, un nouvel empire fut créé à Bagdad, l’Empire abbasside. En 1260, Damas est devenue la capitale provinciale de l’empire des Mamelouks. En 1400, la ville fut détruite en grande partie par Tamerlan : Damas a été presque entièrement incendiée, et les artisans Damascènes furent enlevés pour travailler à Samarcande. Une fois reconstruite, Damas a servi de capitale jusqu’en 1516. En 1517, la ville et le pays tombent sous occupation ottomane. Les Ottomans régnèrent sur le pays pendant plus de 400 ans jusqu'en 1918, excepté la brève période où l’Égyptien Ibrahim Pacha occupa le pays de 1832 à 1840.

Mandat français[modifier]

Carte de la nouvelle Syrie

Article détaillé : Syrie mandataire.

Le pays se libéra de l’occupation ottomane après la Révolte arabe, les forces arabes entrèrent à Damas en 1918. Un royaume arabe syrien indépendant fut alors créé, Fayçal, issu de la famille hachémite, frère d’Abd Allah ibn Hussein, en sera le premier et dernier roi.

En effet, l’indépendance du royaume cessera après l’occupation du pays par les forces françaises en 1920. Après la bataille de Maysaloun en juillet 1920, la colonne du général Goybet, entra à Damas. Les Français imposèrent leur mandat dans le pays, ce qui entraîna l’exil de Fayçal en Irak. La France et le Royaume-Uni, qui se disaient alliés des forces arabes de Fayçal, s’étaient mis d’accord pour se partager le Proche-Orient.

Après l’accord Sykes-Picot, les Français et les Britanniques se répartissent administrativement les territoires de l'Empire ottoman déchu, créant artificiellement des pays distincts. L’accord met fin à la Syrie historique, Bilad al-Cham, qui comprenait la Syrie actuelle, le Liban, la Jordanie, la Palestine (actuels territoires palestinien et israélien). La période du mandat voit la montée du nationalisme et de la révolte contre l’armée française.

Après la défaite de la France en Europe lors de la campagne de France en juin 1940, ce sont les Britanniques, et les Forces françaises libres, qui prennent le contrôle du pays (campagne de Syrie, juin-juillet 1941) redonnant le pouvoir à la France libre. Les Syriens continuent à réclamer le départ des Français, avec l’appui des Britanniques. L’indépendance de la Syrie s'ensuivra en 1946.

Indépendance[modifier]

Président Hachem al-Atassi

Les premiers pourparlers entre Français et Syriens en vue de la rédaction d’un traité d’indépendance avaient débuté en septembre 1936. Mohammad Al-Abid, premier président syrien du mandat français, incarne alors dans le pays l'empreinte de la France, mais celle-ci ne continue pas la négociation du traité et maintient sa présence dans le pays jusqu’en 1946. Quand une semi-indépendance est accordée aux syriens et aux libanais, en 1943 sous la conduite du général Catroux, Haut-commissaire au Levant nommé par le général de Gaulle en 1941, Shukri al-Kuwatli est élu Président de la République.

Après l’indépendance définitive du pays en 1946, Hachem al-Atassi devient le premier Président de la République Syrienne.

Coup d’État de Chichakli[modifier]

Le président Adib Chichakli

Après la guerre israélo-arabe de 1948, le colonel Husni al-Za'im procède à un coup d'État en mars 1949, mettant fin au système parlementaire syrien. Antoun Saadé, le président-fondateur du PSNS doit fuir le Liban où il a été condamné à mort et se réfugie en Syrie où le colonel Zaim lui promet protection. Toutefois, quelques mois plus tard Zaim livre Saadé aux autorités libanaises et ce dernier est fusillé. Après sa trahison, Zaim est lui même victime d'un coup d'État en août 1949 lorsque le colonel Sami al-Hinnawi, membre du PSNS, arrête le colonel Zaim et le fait exécuter. La femme de Saadé reçoit une lettre d'al-Hinnawi lui indiquant que la mort de son mari a été vengée.

En décembre 1949, Al-Hinnawi est renversé par un troisième coup d'État, mené par Adib Chichakli. Il se proclame président de la République en 1951 et dissout le Parlement la même année. Les États-Unis et le Royaume-Uni portent un intérêt considérable à Chichakli ; les Britanniques espèrent même l'amener à adhérer au pacte de Bagdad. Les Américains, dans l’espoir qu’il signe un traité de paix avec Israël, lui offrent par ailleurs une aide étrangère considérable.

Mais en contrepartie, les États-Unis voudraient que le gouvernement syrien fasse des réfugiés palestiniens des Syriens à part entière : durant les négociations entre les États-Unis et la Syrie en 1952, le gouvernement américain va jusqu'à proposer la somme de 400 millions de dollars pour intégrer dans le pays - dans les plaines fertiles de Djézireh - 500 000 Palestiniens.

Or certains partis politiques syriens - le Parti socialiste arabe d’Akram Hourani, ou encore le parti Baas de Michel Aflaq - s’en prennent violemment à cette proposition, qui représente à leurs yeux, purement et simplement, la vente du droit au retour des Palestiniens. Avec l’alliance entre le Parti socialiste d’Hourani et le parti Baas d’Aflak, le nouveau parti Baas arabe socialiste tente ainsi, en 1952, de renverser Chichakli. Devant l’agitation, Chichakli refuse l'accord avec les États-Unis.

République arabe unie[modifier]

Nasser et le président syrien, Shukri al-Kuwatli

Les civils reprennent le pouvoir en 1954, après le renversement du président Chichakli. Mais une grande instabilité politique régnait alors dans le pays, le parallélisme des politiques syriennes et égyptiennes et l’appel à l’union du président égyptien Gamal Abdel Nasser à la suite de la crise du canal de Suez en 1956 a créé des conditions favorables à l’union entre l’Égypte et la Syrie.

Le 1er février 1958, l'Égypte et la Syrie s’unissent, créant la République arabe unie, ce qui entraîne, de facto, l’interdiction des partis politiques syriens.

Mais l’union cesse rapidement d’exister. Le général Haydar al-Kouzbari fait un coup d’État le 28 septembre 1961, la Syrie faisant sécession, et rétablit la République arabe syrienne.

République arabe syrienne[modifier]

Les dix-huit mois suivants seront marqués par une grande instabilité politique, avec divers coups ou tentatives de coup d’État. Le 8 mars 1963, un nouveau coup d’État a lieu, installant le Conseil national de commande révolutionnaire au pouvoir, avec à sa tête Amin al-Hafez. Ce conseil est constitué d’un groupe de militaires et de civils, tous socialistes, qui ont assumé les fonctions exécutives et législatives. Le coup d’État est l’œuvre du parti Baas, et la majorité des membres de ce conseil étaient membres du Baas.

Gouvernement baassiste[modifier]

Salah Jedid, instigateur du coup d’État du 23 février 1966

À quelques mois d’intervalle, le parti Baas procèda également à un coup d’État en Irak. Le gouvernement syrien réfléchit, à nouveau, à l'éventualité d'une union entre l’Égypte, l’Irak et la Syrie. Un accord fut signé au Caire le 17 avril 1963, pour mettre en œuvre un référendum sur l’union qui devait se tenir en septembre 1963. Mais des désaccords sérieux entre les trois partis apparurent rapidement, et finalement le projet d’union fut abandonné. En mai 1964, le président Amin al-Hafez promulgue une constitution temporaire prévoyant l’établissement d’un Conseil national de la révolution (CNR), des parlementaires désignés composés de travailleurs, de paysans et de syndicalistes.

Le 23 février 1966, un groupe de militaires, toujours issus du parti Baas, avec à leur tête Salah Jedid, réussit à renverser le gouvernement d’Amin al-Hafez. Celui-ci est emprisonné. Le nouveau gouvernement dissout le CNR, abroge la Constitution, et chasse les fondateurs historiques du parti Baas de Syrie (Michel Aflaq, Salah al-Din al-Bitar et Akram Hourani), ce qui leur permet d’avoir une politique régionaliste et non plus panarabe comme le voulait le parti Baas. Les chefs du coup d'État parlent alors de « rectification » des principes du parti. Mais la guerre des Six Jours, perdue par les Égyptiens et les Syriens, affaiblit du même coup le gouvernement de Salah Jedid. Le 13 novembre 1970, le ministre de la Défense Hafez el-Assad procéde à un coup d’État. Déposant Salah Jedid, il devient grâce à sa « révolution corrective » le nouveau premier ministre, et l’homme fort de la Syrie.

Révolte populaire de 2011-2012[modifier]

Article détaillé : Révolte syrienne de 2011-2012.

Les rebelles adoptent l'ancien drapeau de la république arabe syrienne.

Depuis le début de l'année 2011, la vague de protestations populaires dans le monde arabe atteint la Syrie, la répression y cause plus de huit milliers de morts, notamment à Deraa, Homs et Hama[3] qui devient le centre de la contestation.

Depuis le 15 mars 2011, le pays traverse une grave crise politique et sociale. Le président Bachar el-Assad a ordonné à l'armée de repousser les manifestants dans tout le pays[4], cependant une partie des forces armées a fait sécession et s'est rangée du côté des manifestants[5]. La violence de l'opposition augmente chaque jour davantage contre les minorités alaouites et chrétiennes[6].

Dès le mois d'avril 2011, la situation se dégrade et l'armée commence à réprimer les manifestations d'opposants au pouvoir en place. Chaque vendredi, des manifestants, armés ou non, sont la cible des troupes loyales à Bachar el-Assad, à tel point que les Nations unies citent, mi-décembre 2011, plus de 5 000 morts et plus de 14 000 opposants détenus, alors que 12 000 personnes fuient le pays[7]. La communauté internationale peine cependant à se mettre d'accord sur les mesures à prendre, notamment en raison des réticences russe et chinoise[7] suite au précédent libyen, tandis qu'une opposition syrienne s'organise, et que des défections se multiplient au sein même de l'armée, laissant redouter une guerre civile[8].

Après le massacre de Houla le 25 mai 2012, le conseil de sécurité de l'ONU condamne à l'unanimité la tuerie[9]. La plupart des pays occidentaux, dont la France et l'Allemagne, imputent le massacre à des milices pro-gouvernementales et expulsent leurs ambassadeurs syriens respectifs pour manifester leur réprobation[10], Chine et Russie restant pour leur part attentistes.

Politique[modifier]

Bachar el-Assad, président de la Syrie.

Article détaillé : Politique de la Syrie.

Le pouvoir syrien est fondé sur deux piliers : l’idéologie socialiste ba'athiste et sur les liens entre membres de la communauté musulmane alaouite.

Officiellement, la Syrie est une république parlementaire. Les Syriens sont régulièrement appelés aux urnes. L’ancien président syrien, Hafez el-Assad, chef de l’État de 1970 à sa mort en 2000, a été confirmé dans ses fonctions de chef de l’État par cinq référendums successifs. Le président actuel est Bachar el-Assad, qui a succédé à son père le 17 juillet 2000. Lui aussi a été élu par référendum en 2000.

Hafez el-Assad a pris le pouvoir après un coup d'État en 1970, après avoir déposé Salah Jedid, il devient l’homme fort de la Syrie. Hafez el-Assad est, après le roi Hassan II du Maroc, le chef d’État arabe qui est resté le plus longtemps au pouvoir. Cette longévité provient essentiellement du fait qu’il était soutenu par des minorités religieuses, dont la minorité religieuse alaouite. Il est aussi soutenu par beaucoup de fermiers et par les Syriens vivant dans les milieux ruraux. L’expansion de la bureaucratie a créé une classe moyenne qui reste fidèle au gouvernement. Mais l’essentiel de sa puissance venait de l’armée syrienne et de son appareil de sécurité.

Un autre facteur de son maintien au pouvoir est le nationalisme, dont entre autres les conflits qui l’opposaient et opposent la Syrie aux États-Unis, à Israël et à l’Irak de Saddam Hussein.

Chacune des trois branches du gouvernement est guidée par les objectifs du parti Baas, dont l’importance dans les institutions d’État est assurée par la constitution. 8 partis politiques ont été légalisés dans le pays, ils font tous partie du Front national progressiste. Le FNP est dominé par le parti Baas. En plus de celui-ci, en sont membres : le Mouvement des socialistes arabes, le Parti communiste tendance Bagdash, le parti communiste tendance Faysal, le Parti social-nationaliste syrien (Grand-syrien), l’Union socialiste arabe (nassérienne), l’Union démocratique arabe (nassérienne), Le Parti unioniste socialiste (nassérien) et le parti unioniste socialiste démocratique (nassérien). C’est la même chose pour le parlement, le Conseil du peuple (Majlis al-Sha'ab). Les députés sont élus pour une durée de quatre ans, mais le Conseil n’a aucune autorité indépendante. Bien que les parlementaires puissent critiquer des lois et modifier des projets de loi, ils ne peuvent pas faire de proposition de loi, et les décisions finales sont prises par la branche exécutive.

Avec l’arrivée au pouvoir de Bachar el-Assad en juillet 2000, les Syriens et en particulier les militants pour les droits de l’homme ont espéré une certaine libéralisation du pays ; c’est ce qu’on a appelé le printemps de Damas (en).

Ce printemps n'a pas duré longtemps, il s'est terminé en février 2001, lorsque les services de sécurité ont gelé l'activité des forums intellectuels, culturels et politiques, par la poursuite des militants pour les droits de l'homme et leur emprisonnement. Dans cette courte période de 6 mois, le printemps de Damas a vu des débats politiques et sociaux intenses, d'une part, et d'autre part il a conservé un écho qui sonne encore dans les débats politiques, culturels et intellectuels jusqu'à aujourd'hui en Syrie.

D’après le site de statistiques Nationmaster, la Syrie se trouve au 13e rang mondial pour les effectifs militaires et au 5e rang mondial[11] pour les effectifs militaires par tête (2008).

Gouvernement[modifier]

L'armée Syrienne est la deuxième puissance armée arabe après l'armée Égyptienne Drapeau de Syrie Syrie.

La Constitution Syrienne investit le parti Baas des fonctions nécessaires pour conduire l’État et la société. Elle donne par ailleurs de larges compétences au président.

Le président est élu après un référendum pour un mandat de sept ans. En plus d’exercer la charge de chef de l’État, il est le secrétaire général du parti Baas et le chef du Front national progressiste, qui regroupe toutes les organisations politiques légales.

Le président peut nommer les ministres, déclarer la guerre et l’état d'urgence. Il a aussi le pouvoir d’amnistie, il peut modifier la Constitution et nommer les fonctionnaires et le personnel militaire.[réf. nécessaire]

C’est avec le Front national progressiste que le président peut décider des questions de relations internationales, c’est aussi le FNP qui approuve la politique économique de l’État. Le FNP est aussi un forum d’idées[non neutre] dans lequel la politique économique et l’orientation du pays sont débattues.[réf. nécessaire]

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