2013年11月13日星期三

Andy Rubin, fondateur d'Android : "Steve Jobs a volé l'argent de mon déjeuner"


Andy Rubin, fondateur d'Android : "Steve Jobs a volé l'argent de mon déjeuner"
Dogfight retrace l'histoire de l'essor des smartphones et des tablettes en se centrant sur deux protagonistes principaux : Apple et Google. Fred Vogelstein plonge ses lecteurs dans l'intimité des bureaux et des conseils d'administration des deux entreprises, pour donner un aperçu de la complexité des rapports qu'elles entretenaient. 


Lorsqu'Apple a lancé l'iPhone en 2007, Google travaillait déjà sur Android, après avoir racheté la start up d'Andy Rubin en 2005, pour environ 50 millions de dollars. Après le keynote, l'équipe du robot vert réalisa qu'elle devrait mettre les bouchées doubles « nous savions qu'Apple allait lancer un téléphone, mais nous ne pensions pas qu'il serait aussi bien ». Un ingénieur chez Android aurait même dit « ce que nous avions semblait tout droit sorti des années 90 ».

Lorsqu'Android fut enfin lancé, Steve Jobs serait sorti de ses gonds « tout cela n'est qu'une p****n de copie de ce qu'on nous faisons ». S'en suivirent de longues négociations entre Jobs, Scott Forstall, Larry Page et Andy Rubin pour différencier les deux OS concurrents. Difficile de savoir ce qui s'est dit pendant ces réunions mais Fred Vogelstein affirme que les rancoeurs devenaient de plus en plus personnelles. Jobs aurait dit à Andy que sa position allait « à l'encontre de l'innovation » et qu'il essayait « d'être comme lui, de lui ressembler, d'avoir la même coupe de cheveux, les mêmes lunettes et le même style »

Quoiqu'il en soit Jobs eu en partie gain de cause et Andy dû revoir sa copie concernant Android (déverrouillage des smartphones, « pinch » pour zoomer etc). Furieux, Andy aurait gardé sur le tableau blanc de son bureau un annotation disant « Steve Jobs a volé l'argent de mon déjeuner »

Dogfight semble être un bon livre pour se remémorer cette histoire et se plonger dans la complexité des décisions à prendre lorsqu'on gère un business. Cependant, Fred Vogelstein semble avoir romancé les événements pour son public et il est toujours difficile de démêler le vrai du faux. Pour le plaisir, voici une dernière citation que la rédac' ne se risquera pas à traduire de peur d'heurter les âmes sensibles : Jobs aurait dit à des amis qu'Andy était un « big, arrogant f**k ».

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