Jérôme Kerviel. © Image Globe
"Je suis totalement serein sur le futur, je n'appréhende pas du tout le passage à la frontière", dit Jérôme Kerviel, fatigué après deux mois et demi de marche en Italie, mais heureux de retrouver son avocat David Koubbi et son comité de soutien.
"Je n'essaie pas de faire de plan ou d'imaginer ce qui va se passer demain", affirme-t-il en direct vendredi matin d'un hôtel proche de la ville-frontière italienne de Vintimille.
Il ne révèle pas s'il se rendra de son plein gré au commissariat de police de Menton. "Aujourd'hui je vais marcher, ce soir je vais retrouver mon avocat, mon comité de soutien et on va parler".
Le parquet général de Paris l'a convoqué, dimanche soir au plus tard, au commissariat de Menton. Faute de présentation, il sera requis "l'assistance de la force publique" afin de le forcer à exécuter sa peine d'emprisonnement.
"Evidemment qu'on craint la prison", glisse-t-il au micro de France Bleu Azur, "la privation de liberté est quelque chose de terrible". Jérôme Kerviel a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme (il a déjà purgé 41 jours en détention provisoire).
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