Di Rupo s’exprime: la N-VA a dit clairement non, concentrons-nous sur les réponses positives
Belga
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Elio Di Rupo a relayé vendredi sur la RTBF et RTL-TVI l’appel à la réflexion et à la recherche de pistes de solution lancé par le roi vu la gravité de la crise. Sans vouloir porter de jugement, il a souligné que la N-VA avait dit “non clairement” à sa note de base en vue de la formation du gouvernement tandis que le CD&V n’avait “pas réellement répondu”.
Rédaction en ligne
Publié le 08/07 à 20h04
Il a appelé à commencer à travailler avec les partis qui se sont engagés positivement et voir si d’autres sont prêts à les rejoindre.
Sept partis se sont prononcés positivement, quatre francophones mais aussi trois néerlandophones, des partis de gauche et des partis de droite, de nombreuses organisations se sont prononcées, a rappelé Elio Di Rupo. “Profitons des prochains jours pour tenter de trouver une solution”, a-t-il précisé. Le travail réalisé dans le cadre de la note de compromis peut selon lui servir à sortir de la crise mais également servir de base pour l’avenir, a-t-il fait valoir.
La N-VA reproche à Elio Di Rupo d’avoir tenté de l’écarter en rédigeant sa note. “J’ai veillé à proposer une réforme de l’Etat qui stabilise le pays, et pas une réforme de l’Etat qui favorise l’indépendance de la Flandre”, a répondu Elio Di Rupo.
Le président du PS a confirmé avoir demandé à être déchargé de sa mission de formateur vu l’impossibilité pour lui d’obtenir une majorité des deux tiers. Le roi tient sa démission en suspens.
Elio Di Rupo a répété qu’il excluait le recours aux élections anticipées. “Je ne veux pas d’élections car ce serait encore pire. La radicalisation serait encore plus forte”, a-t-il déclaré.
“Ca ne résoudrait rien. Demain, ce sera encore plus compliqué de trouver une solution”, a-t-il ajouté.
“La situation est certes très difficile, mais profitons des prochains jours pour continuer à chercher une solution. Nous devons garder notre sang-froid et avoir confiance, même si c’est très grave”, a estimé le président du PS, qualifiant au passage l’état d’esprit d’Albert II de “combatif”.
“J’aime notre pays, notre pays m’a donné beaucoup et je veux le rendre. Je voudrais qu’il y ait des régions beaucoup plus fortes, mais que nous gardions notre pays, que nous puissions rester unis et solidaires”, a-t-il ajouté, de l’émotion dans la voix.
Interrogé sur l’hypothèse d’organiser un “référendum sur l’avenir du pays”, il a répondu: “Dans l’état actuel des choses, allons au bout du bout de la négociation”, a-t-il dit, ne désespérant apparemment pas de convaincre les chrétiens-démocrates flamands de participer à des négociations pour la formation d’un gouvernement.
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