2014年4月24日星期四

Chine: faute d'abeilles, les hommes pollinisent les arbres à la main - RTBF Societe

 

Chine: faute d'abeilles, les hommes pollinisent les arbres à la main

SOCIETE | Mis à jour le mercredi 23 avril 2014 à 15h45

Chine: faute d'abeilles, les hommes pollinisent les arbres à la main

  • Chine: faute d'abeilles, les hommes pollinisent les arbres à la main - © Tous droits réservés
  • Dans le Sichuan, en Chine, les hommes se substituent aux abeilles pour polliniser les fleurs des vergers. Et permettre aux arbres de donner des fruits. Mais pourquoi ?

    Le Monde s'est rendu dans le Sichuan pour rencontrer ses "hommes-abeilles". Mais pourquoi est-ce nécessaire ? Pourquoi dans cette partie du monde, les abeilles ne font-elles plus leur travail ?

    Le Monde donne deux explications: d'abord, les forêts, habitats naturels des abeilles, ont peu à peu perdu de leur superficie au détriment des champs dans cette région. Mais surtout, les cultivateurs de la région ont usé et abusé des insecticides.

    Ainsi, une agricultrice explique que son mari est apiculteur. Et que jamais elle ne lui demanderait de lui prêter ses abeilles pour butiner ses arbres. "Si ses abeilles pollinisaient ici, elles mourraient", confie-t-elle au Monde.

    Et Le Monde de conclure que le déclin des abeilles est un phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990. En Europe, il manquerait 13 millions de colonies d’abeilles domestiques pour polliniser les cultures.

    Selon une étude parue début avril 2014, la Belgique est le pays d'Europe où le taux de mortalité des abeilles a été le plus important durant l'hiver 2012-2013. Au moins 33,6% des abeilles n'ont ainsi pas survécu jusqu'au printemps.

    RTBF, avec Le Monde

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Le diesel empêche les abeilles de reconnaître le parfum des fleurs

SOCIETE | Mis à jour le vendredi 4 octobre 2013 à 9h27

La valeur économique de la pollinisation est estimée à 153 milliards d'euros par an

  • La valeur économique de la pollinisation est estimée à 153 milliards d'euros par an - Philippe Huguen
  • Les polluants atmosphériques émis par les moteurs diesel peuvent perturber la capacité des abeilles à butiner en transformant les molécules parfumées dégagées par les fleurs, met en garde une étude publiée jeudi.

    "Les résultats indiquent que les oxydes d'azote, en particulier le dioxyde d'azote, seraient capables de perturber le processus olfactif grâce auquel les abeilles localisent les fleurs", résume le Pr Guy Poppy, biologiste à l'Université britannique de Southampton et dont le nom prédestiné signifie "coquelicot" en anglais.

    Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé un mélange de synthèse reproduisant les principales caractéristiques du parfum de la fleur de colza : huit éléments chimiques qui provoquent la réaction la plus forte chez les abeilles.

    Ils ont ensuite soumis le mélange aux gaz d'échappement produits par un moteur diesel dans un bocal scellé. Au bout d'une minute seulement, deux éléments, l'alpha-farnésène (72,5% du mélange d'origine) et l'alpha-terpinène (0,8%) étaient devenus totalement indétectables et le sont restés durant les deux heures de l'expérience. Et la signature chimique de deux des six éléments restants était également considérablement réduite.

    Placés dans le même bocal rempli d'air ambiant, les huit éléments du parfum de synthèse restaient parfaitement décelables.

    Abeilles spécialement entraînées

    Les scientifiques ont répété l'expérience avec seulement de l'oxyde d'azote ou du dioxyde d'azote, deux gaz très présents dans les émissions de diesel, avec les mêmes résultats.

    Lorsqu'ils ont présenté le mélange de colza synthétique dégradé par le diesel ou les oxydes d'azote à des abeilles entraînées spécialement à identifier son odeur, elles ne sont pas parvenues à le reconnaître.

    "La diesel ne se contente pas d'ajouter un élément au mélange, il modifie radicalement la chimie de tous les éléments volatils de l'environnement dans lequel l'abeille évolue", affirme Tracey Newman, qui a co-dirigé l'étude.

    Ce phénomène "pourrait être également néfaste pour de nombreuses autres espèces d'insectes", mettent en garde les chercheurs.

    Dans le cas des insectes pollinisateurs, dont les abeilles, "ces effets auraient des impacts économiques et écologiques majeurs, en particulier s'ils se combinent avec d'autres facteurs de stress", insiste l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Scientific Reports.

    "La pollinisation est vraiment cruciale pour l'humanité. Environ 70% des cultures mondiales destinées à l'alimentation en ont besoin, ce qui équivaut à peu près à 35% de la production alimentaire mondiale", relève Tracey Newman.

    AFP

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