只是过客: Jacques Devergnies, mort aux côtés de Thomas: "Même s’il vivait à 100 à l’heure, il n’avait rien d’un Fangio" dit son compagnon

2012年9月5日星期三

Jacques Devergnies, mort aux côtés de Thomas: "Même s’il vivait à 100 à l’heure, il n’avait rien d’un Fangio" dit son compagnon - lameuse.be

Jacques Devergnies, mort aux côtés de Thomas: "Même s'il vivait à 100 à l'heure, il n'avait rien d'un Fangio" dit son compagnon

P.N.
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Oui, Jacques Devergnies, 63 ans, aimait les (très) belles voitures. Oui, il vivait à 100 à l’heure. Pourtant, le portrait que dressent de lui son compagnon de longue date, ainsi que les employés de son garage louviérois ne cadre pas avec celui d’un Fangio.
Martine Pauwels et V.P.
Publié le Mardi 4 Septembre 2012 à 15h</PMBBTUE, 04 Sep 2012 15:41:00 +0200>41
“ Un homme responsable. Un chef d’entreprise attentif. Pas du tout dans l’esbroufe ”. Un patron généreux, qui emmenait chaque année tout son personnel dans un grand restaurant pour le remercier du travail accompli.
Famille
Le garage de La Louvière s’était agrandi sur 3.200 m². Avec des ventes dopées par une clientèle fidèle, venue du Centre, de Mons mais aussi du nord de la France. En 2005, l’affaire familiale avait été cédée à la société Goyens (Anderlues). Mais le nom de Devergnies avait été conservé, réputation oblige.
Jacques n’avait pas ralenti son rythme pour autant. Sa vie était même plus trépidante que jamais. Il s’était investi dans ses fonctions de directeur commercial de la Loterie nationale, de président du comité de gestion de l’IFAPME, de président du CA de l’IFPME/Altis. Il était administrateur de l’UCM Mons et de l’Association intercommunale pour l’exploitation du circuit de Francorchamps.
Habitué à rouler
Il avalait les kilomètres. Entre Binche, son berceau, Saint-Ghislain (où il habitait), Spa et toute la Belgique. Pour ses déplacements, il adorait utiliser sa voiture préférée. Rouge sang. Rutilante. Un bijou de précision, exigeant une habileté de pilote plutôt qu’un simple talent de conducteur. Un bolide au volant duquel la moindre erreur se paie. Cash.
Il voulait sans doute allumer des étoiles dans les yeux d’un ado, fasciné comme lui par les belles autos. Thomas, élève en mécanique à l’institut-St-Joseph de La Louvière. Qui rêvait sans doute d’en faire son métier comme son papa Vincent employé... chez Devergnies. Le malheur et l’horreur les attendaient au tournant.
De même, son concubin ne disposait que très peu d’informations sur les circonstances de l’accident qui a coûté la vie à Jacques Devergnies. Mais il se refuse de croire que la boisson ou même la vitesse soient en cause.
“ Jacques respectait les limitations de vitesse. Et je suis convaincu qu’il n’avait pas consommé d’alcool. Malheureusement, il a fallu qu’un adolescent soit à ses côtés à ce moment-là. J’imagine que ce dernier a dû voir la Ferrari avec des yeux émerveillés et c’est ainsi qu’il l’avait accompagné. J’ai pu contacter les proches de la jeune victime. Toutes mes pensées vont vers eux. ”

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Rédaction en ligne

Publié le Lundi 3 Septembre 2012 à 11h</AMBBMON, 03 11:00:00 Sep 2012 +0200>00

Une Ferrari, avec deux personnes à bord, s’est encastrée, samedi vers 21 heures, dans la berne centrale de la E42 à hauteur de Sart-lez-Spa. La vitesse est probablement à l’origine de l’accident. "Le choc a été extrêmement violent. Un poteau d’éclairage a été littéralement couché et des pièces de la voitures ont été retrouvées à plus de 60 mètres du véhicule", a expliqué le substitut de garde au parquet de Verviers.

Les deux victimes, Jacques Devergnies, originaire de Binche et domicilié à Saint-Ghislain ainsi qu’un adolescent de 15 ans originaire de La Louvière sont décédés sur le coup.

"Il semble que l’adolescent était le fils d’un collègue du conducteur et que le jeune ait émis le souhait de faire un tour en Ferrari, en marge des essais libres du grand prix de F1", a encore précisé le parquet.