2016年7月2日星期六

La presse étrangère décrit la "claque monumentale" reçue par les Diables Rouges

La presse étrangère décrit la "claque monumentale" reçue par les Diables Rouges

Battus vendredi soir par le Pays de Galles (3-1) en quarts de finale de l'Euro 2016 au Stade Pierre Mauroy de Lille vendredi soir, les Diables Rouges rentrent à la maison la tête basse. Petit tour de la presse internationale ce samedi...

"Les grandes ambitions de la Belgique ont été douchées par un magnifique Pays de Galles en quart de finale (3-1). Les Belges, bien que plombés par les absences en défense, ont montré qu'ils étaient encore trop justes pour revendiquer une place parmi les plus grands au niveau international. (...) Il n'est pas question de sous-estimer l'exploit gallois. Mais la Belgique a quand même gâché une énorme opportunité de se montrer à la hauteur de ses grandes ambitions. (...) C'est une claque monumentale pour les Diables Rouges", peut-on lire sur Eurosport qui poursuit: "Wilmots a sa part de responsabilité. Son choix de faire entrer Marouane Fellaini à la pause pour gagner de la hauteur sur les coups de pied arrêtés et de la densité physique au milieu s'est avéré perdant. Car la Belgique n'a plus eu cette vitesse qui fait sa force en attaque. Il faut rendre hommage au Pays de Galles, mais la Belgique s'est quand même tiré une balle dans le pied. A l'arrivée, cette génération si prometteuse des Diables Rouges s'est une nouvelle fois arrêtée en quart de finale, comme il y a deux ans au Mondial face à l'Argentine. Un échec face aux Pays de Galles, sans lui faire injure, n'a pas du tout la même signification. Elle montre les limites d'une sélection qui n'arrive pas à franchir ce pas pour rivaliser avec les plus grandes nations du ballon rond".

"Le pari s'est avéré perdant"

Le journal L'Equipe, sur son site internet, pointe également du doigt Marc Wilmots et ses choix tactiques. "Marc Wilmots a décidé de modifier son dispositif à la mi-temps, en faisant entrer Fellaini à la place de Carrasco. L'objectif était de densifier le milieu pour combler les nombreux espaces laissés durant la première période. Mais le pari s'est avéré perdant. La sortie de l'attaquant de l'Atlético Madrid a réduit les solutions offensives de la Belgique, et Fellaini n'a pas rempli son rôle. Le joueur de Manchester United a multiplié les mauvais choix, et a peiné à trouver sa place au milieu, perdu entre la récupération et l'attaque. Il n'a en rien enrayé les contre-attaques galloises, et a semblé très fébrile. Il a reçu un avertissement dès la 59e minute pour une semelle volontaire sur Bale, et a frisé à plusieurs reprises l'expulsion".

"Le talent ne suffit pas"

"Le talent ne suffit pas. Après la Croatie, éliminée par le Portugal alors qu'elle avait illuminé la phase de poules, c'est la Belgique qui l'a appris à ses dépens contre le pays de Galles", détaille So Foot sur son site internet. Au moment de donner les notes aux joueurs, le magazine en rajoute une couche: "Une défense qui prend l'eau, un milieu de terrain pas assez agressif et une attaque en panne d'inspiration. La rage de Nainggolan et les courses de Hazard n'auront pas suffi à transcender leurs coéquipiers".

"Génération dorée?"

"Décidemment cet Euro de football n'en finit plus de nous surprendre. Les Gallois ont fait sensation hier soir à Lille en éliminant sèchement la Belgique 3 buts à 1 et affronteront le Portugal mercredi en demi-finale. Poussé par son fantastique public, certes minoritaire hier soir, le Pays de Galles a fait tomber l'un des favoris de la compétition. Avec humilité, les Gallois ont réalisé un exploit unique dans leur histoire", lit-on sur RTL France.

"Génération dorée? A l'évidence, ce sont les Gareth Bale, Aaron Ramsey et autres qui ont fait passer le Pays de Galles de zéros à héros", a notamment écrit le Times anglais.

"Les Dragons existent"

Le journal italien La Gazzetta dello Sport a surtout insisté sur le fait que Robson-Kanu, joueur sans contrat, est venu à bout des "stars de la Premier League": "Robson-Kanu n'a pas de club, Vokes joue à Burnley. De l'autre côté, il y a les étoiles de la Premier League: Hazard, De Bruyne, Fellaini, Lukaku. Des diamants qui ne font finalement pas briller. (...) Le Pays de Galles est une équipe qui joue à un jeu qui s'appelle football considéré à juste titre comme un sport collectif. Quand on regarde la Belgique, elle termine avec un système de jeu désorganisé avec beaucoup de moutons éparpillés sur le terrain avec des visages abattus et fatigués (...) Ex-numéro un au classement FIFA, la Belgique bascule dans la dépression avec sa génération dorée et un peu gâchée".

Le quotidien espagnol Marca voit en cette victoire galloise un conte. "Ce que l'on raconte dans les livres était vrai. Il y a des contes qui deviennent réalité. (...) Les joueurs de Coleman ont démystifié la légende des Diables pour imposer la leur".

Les Diables Rouges sont de retour en Belgique.

Après leur élimination contre le Pays de Galles (3-1) en quarts de finale de l'Euro vendredi soir à Lille, Marc Wilmots et ses troupes sont rentrés à Bordeaux après la rencontre avant de regagner la Belgique samedi matin où ils ont atterri à 9h30.

Le staff et les joueurs sont de suite montés dans un bus à destination de Diegem et l'hôtel Crowne Plaza pour y retrouver leur famille et rentrer, très déçus, ensuite chez eux.

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