2013年12月13日星期五

Des obligations pour doper votre portefeuille : L'Echo

Des obligations pour doper votre portefeuille

Les in­ves­tis­se­ments en obli­ga­tions consti­tuent gé­né­ra­le­ment la base d'un por­te­feuille de pla­ce­ment. Contrai­re­ment aux ma­tières pre­mières par exemple, les obli­ga­tions in­di­vi­duelles pro­curent aux in­ves­tis­seurs un ren­de­ment at­tendu re­la­ti­ve­ment pré­vi­sible.

De plus, il est pos­sible de pré­dire de ma­nière re­la­ti­ve­ment pré­cise com­ment et quand le dé­ten­teur de l'obli­ga­tion ré­cu­pé­rera son ca­pi­tal. De telles in­for­ma­tions confèrent aux in­ves­tis­seurs un grand sen­ti­ment de sé­cu­rité.

Pas uni­que­ment pour la sé­cu­rité

Les obli­ga­tions sont des re­con­nais­sances de dette, alors que les ac­tions sont des cer­ti­fi­cats de pro­priété. La dis­tinc­tion est im­por­tante, sur­tout si l'émet­teur connaît des pro­blèmes fi­nan­ciers. En prin­cipe, les ti­tu­laires d'obli­ga­tions (en qua­lité de créan­ciers) ont prio­rité sur les ac­tion­naires (pro­prié­taires) en cas de li­qui­da­tion d'une en­tre­prise. Au­tre­ment dit, les obli­ga­tions consti­tuent une op­por­tu­nité plus sûre que les ac­tions.

En fin de compte, les obli­ga­tions sont plus ré­mu­né­ra­trices que les autres in­ves­tis­se­ments à re­ve­nus fixes, comme les comptes d'épargne. Les obli­ga­tions sont donc non seule­ment re­la­ti­ve­ment sûres, mais offrent éga­le­ment – dans la plu­part des cas – un ren­de­ment at­trayant et du­rable.

 Ex­cel­lentes per­for­mances

Par rap­port à cer­tains grands in­dices, les obli­ga­tions se sont avé­rées re­la­ti­ve­ment per­for­mantes ces cinq der­nières an­nées. Ce­pen­dant, les in­ves­tis­seurs doivent res­ter at­ten­tifs aux trois prin­ci­paux risques liés aux obli­ga­tions :

1. Risque de taux

Chaque in­ves­tis­seur en obli­ga­tions sait qu'une hausse des taux en­traîne une baisse des cours des obli­ga­tions, et qu'une baisse des taux s'ac­com­pagne d'une hausse des cours des obli­ga­tions. En re­vanche, les causes et consé­quences pré­cises de cet exer­cice d'équi­li­briste ne sont pas tou­jours fa­ciles à ex­pli­quer. Une aug­men­ta­tion des an­ti­ci­pa­tions in­fla­tion­nistes donne lieu à une hausse des taux d'in­té­rêt sur les nou­velles obli­ga­tions, ce qui, à tout autre élé­ment égal, en­traîne une baisse des cours des obli­ga­tions exis­tantes. En ré­in­ves­tis­sant constam­ment en obli­ga­tions as­sor­ties d'échéances courtes à moyennes, vous évi­te­rez les sen­sibles fluc­tua­tions des cours liés aux évo­lu­tions des taux d'in­té­rêt.

 2. Risque de rem­bour­se­ment

Dans la me­sure où l'obli­ga­tion cor­res­pond à une re­con­nais­sance de dette, il existe tou­jours un risque de re­cou­vre­ment. Selon les sta­tis­tiques, il y a moins d'une chance sur cent qu'un émet­teur d'obli­ga­tions de la qua­lité su­pé­rieure fasse dé­faut au mo­ment du paie­ment des in­té­rêts et/ou du rem­bour­se­ment du ca­pi­tal. Pour les obli­ga­tions à haut ren­de­ment, le risque que l'émet­teur ne res­pecte pas les mo­da­li­tés pré­vues s'éta­blit à en­vi­ron 4%. En di­ver­si­fiant suf­fi­sam­ment vos in­ves­tis­se­ments, vous ré­dui­rez le risque de voir une obli­ga­tion mi­no­ri­taire por­ter at­teinte à la va­leur de votre por­te­feuille. 

3. Risque de sol­va­bi­lité

Gé­né­ra­le­ment, plu­sieurs voyants sont au rouge bien avant d'éven­tuels pro­blèmes de rem­bour­se­ment. Une simple ré­vi­sion à la baisse de la note de sol­va­bi­lité de l'émet­teur gé­nère un cou­rant ven­deur sur le cours de l'obli­ga­tion. De ce fait, le ren­de­ment à l'échéance aug­mente. Si les fluc­tua­tions des cours in­duites par des mo­di­fi­ca­tions de la note sol­va­bi­lité se­ront mal vé­cues par la plu­part des ti­tu­laires d'obli­ga­tions, elles crée­ront des op­por­tu­ni­tés pour les spé­cu­la­teurs.

Conseils d'un pro­fes­sion­nel

William Gross, fon­da­teur de Pimco – le plus grand ges­tion­naire de fonds obli­ga­taires au monde – conseille aux in­ves­tis­seurs de ne pas ac­cor­der trop d'im­por­tance aux re­com­man­da­tions des agences de no­ta­tion. Selon le spé­cia­liste, les mar­chés fi­nan­ciers sont plus ra­pides, plus ef­fi­caces et plus cor­rects dans leur ap­pré­cia­tion des titres que les agences de no­ta­tion.

Sur quoi les in­ves­tis­seurs en obli­ga­tions doivent-ils dès lors baser leur ap­pré­cia­tion de la qua­lité d'une obli­ga­tion ? Sur les spreads. Les spreads sont des écarts en termes de taux d'in­té­rêt, par exemple entre deux pays. Ils consti­tuent la seule in­di­ca­tion fiable de la prime de risque. À titre d'illus­tra­tion : l'écart de taux entre les obli­ga­tions à long terme belges et al­le­mandes a beau­coup di­mi­nué ces der­niers mois. Cela si­gni­fie que selon le mar­ché obli­ga­taire, la qua­lité des obli­ga­tions d'État belges s'est amé­lio­rée.



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